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Que ce soit doux pour les vivants
Lydia Flem
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 13 Septembre 2024
- 9782021568516
« Il y a vingt ans, j'écrivais Comment j'ai vidé la maison de mes parents dans un mouvement d'urgence. J'avais besoin de trouver des mots pour raconter ce deuil concret, intime et déchirant, qui éveille tant de sentiments contradictoires, si souvent tus.
Que devient le deuil après le deuil ?
Aujourd'hui, vingt ans après, je me demande s'il ne règne pas un terrible silence social sur ce qui se poursuit tout au long de la vie en notre for intérieur. La société prescrit la nécessité de se détacher de la personne perdue, comme si tout le deuil se résumait à cette acceptation. Cette idée banale éclipse la part la plus fondamentale, la plus créatrice, la plus vivifiante du deuil : nouer des liens de continuité avec nos bien-aimés disparus, les garder vivants en nous, porteurs d'élans et de souffles nouveaux.
Ce deuil au long cours, ce deuil sans fin, nimbé de tendresse et d'émotions, on pourrait le nommer : le doux deuil. »
Lydia Flem -
Comment j'ai vidé la maison de mes parents ; une trilogie familiale
Lydia Flem
- Points
- Points
- 2 Janvier 2020
- 9782757883358
Pour la première fois réunie en un seul volume, la trilogie familiale de Lydia Flem se lit comme le roman de la transmission sur trois générations d'une histoire d'amour, de deuil et d'orages émotionnels. Au moment de clore Comment j'ai vidé la maison de mes parents (2004), Lydia Flem n'a pas mis de point final. Aussi a-t-elle enchaîné avec les Lettres d'amour en héritage (2006), où elle raconte la correspondance amoureuse entre Boris et Jacqueline, ses parents. Dans la foulée, comme c'est au même moment que les parents nous quittent et que les enfants nous larguent, est né le troisième volet, Comment je me suis séparée de ma fille et de mon quasi-fils (2009).
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Bouche bavarde oreille curieuse
Lydia Flem
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 26 Août 2022
- 9782021512731
Lydia Flem invite à prendre soin de soi, d'autrui et du monde. Que ce soit dans Comment j'ai vidé la maison de mes parents ou La Reine Alice, le souci de l'intime parcourt son oeuvre. On retrouve ici son choix de suivre les voies de la littérature et de l'art pour aborder des questions généralement cloisonnées dans telle ou telle autre discipline des sciences humaines.
Bouche bavarde oreille curieuse : quatre mots pour dire quatre décennies de textes inspirés par la psychanalyse, le cinéma, la sociologie, l'histoire de l'art, la photographie, le théâtre et l'opéra, la littérature et l'écriture de l'histoire. Lydia Flem y aborde la puissance des stéréotypes, notamment ceux du masculin dans les westerns, ces récits mythiques nés à Hollywood, où la femme est représentée comme une menace pour les hommes. Le regard masculin semble se définir par le déni du féminin. On y retrouve une idée sous-estimée : la fragilité de l'identité virile.
Comment penser l'impensable. Dans ce recueil, Lydia Flem ranime des interrogations anciennes toujours actuelles : depuis des siècles, la violence sous les toits paternels, le viol et l'inceste.
On se souvient alors de Freud, si présent dans ce volume. Car si l'inconscient est porteur d'art et de créativité, il nous confronte aussi, chaque jour, aux puissances de l'irraison quand la peur et la haine distillent des rumeurs. Dans son expression brute, immédiate, sans les filtres de la raison et de la distance, les pulsions meurtrières de l'humanité, qu'on imaginait archaïques, occupent soudain des scènes qui nous sont contemporaines. -
Comment je me suis séparée de ma fille et de mon quasi-fils
Lydia Flem
- Points
- Points
- 27 Mars 2014
- 9782757841266
Alors qu'elle vient de perdre ses parents, Lydia Flem voit ses repères vaciller quand sa fille Sophie et son beau-fils (qu'elle préfère nommer son « quasi-fils ») Jonathan quittent le nid familial. Coincée entre deux générations, ses parents qui disparaissent et ses enfants qui deviennent adultes, qui est-elle désormais ? Psychanalyste de formation, l'auteur évoque avec sincérité et talent cet angoissant bouleversement des rôles, et explique comment cette double séparation a été l'occasion d'une métamorphose intérieure et d'un nouveau départ.
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La vie quotidienne de Freud et de ses patients
Lydia Flem
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 5 Avril 2018
- 9782021370751
Lors de sa parution en 1986, le livre de Lydia Flem avait rencontré une large audience. C'était le premier ouvrage d'une jeune femme qui arrivait sur une scène où se bousculaient tant de figures de la psychanalyse en France. Sa venue avait néanmoins retenu l'attention de ceux qui espéraient un renouvellement du langage psychanalytique.
Lydia Flem entreprenait non pas « un retour à Freud » mais un cheminement avec lui, à travers un style qui, en un sens, traduit en écriture le geste sensible de Freud prenant l'auteure par le bras dans un rêve qui présage le livre et qu'on lit en ouverture.
Dans son ouvrage l'auteure choisit de souligner l'importance de ce que Freud veut dire par « cristallisation des expériences de la vie quotidienne » en adoptant une démarche qui allie histoire et littérature. Car c'est dans son écriture que Lydia Flem éclaire l'entrelacement du sensible et de l'abstrait qui sont au principe de l'élaboration du quotidien comme concept freudien. Lorsque l'écriture n'est pas qu'un moyen, mais le lieu d'une expérience, comme dans le cas présent, elle produit l'écrivain, plus exactement cette sorte d'écrivain qui conduit son lecteur à éprouver le passé comme un présent vivant, parce qu'il a engrangé ce que le savoir historique du moment a établi en le traduisant dans un récit et dans un style.
On mesure, dans un après-coup de trente ans, combien ce premier livre d'une jeune auteure (elle avait trente-trois ans) a creusé un sillon dans lequel furent semés d'autres livres dont le quotidien est au coeur du récit, en pensant à Comment j'ai vidé la maison de mes parents (2004), ou bien à La Reine Alice (2011).
Fethi Benslama.
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Comment j'ai vidé la maison de mes parents
Lydia Flem
- Seuil
- La Librairie Du Xxe Siecle
- 1 Juin 2004
- 9782020653817
L'héritage n'est pas un cadeau.
Comment recevoir des choses que l'on ne vous pas données ? comment vider la maison de ses parents sans liquider leur passé, le nôtre ? les premiers jours, je me persuadai que j'allais " ranger " et non pas " vider " la maison de mes parents. il m'arriva plusieurs fois de prononcer un verbe pour l'autre. combien sommes-nous à vivre sans en parler à personne ce deuil qui nous ébranle ? comment oser raconter ce désordre des sentiments, ce méli-mélo de rage, d'oppression, de peine infinie, d'irréalité, de révolte, de remords et d'étrange liberté qui nous envahit ? a qui avouer sans honte ou culpabilité ce tourbillon de passions ? a tout âge on devient orphelin.
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Lettres d'amour en héritage
Lydia Flem
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 12 Octobre 2006
- 9782020909013
Prolonger un livre est un choix classique dans l'histoire de la littérature. Ce choix, Lydia Flem le fait aujourd'hui en écrivant ce livre dont le premier chapitre s'intitule «Après le deuil» : « Je n'avais pas mis de point final à ma dernière phrase. Mon chagrin était encore trop vif, la perte trop écrasante. (...) Il me fallait du temps pour découvrir que l'absence des disparus, imperceptiblement moins aiguë, moins obsédante, se changerait, jour après jour, en une présence amie, emplie de tendresse et d'une mélancolie bienheureuse. » Le deuil est donc l'un des thèmes de ce livre : «Que devient le deuil, après le deuil ? Comment vivons-nous avec nos morts ? Comment nommer ce nouvel état du chagrin ? Est-ce encore le deuil ou faut-il l'appeler autrement ? Le temps passe, le grand deuil comme on le disait autrefois - s'efface, le demi-deuil s'éteint lui aussi. Que reste -t-il ? » Le deuil en est donc l'un des thèmes. Mais le sujet du livre est d'abord ailleurs, à trouver dans la chambre des parents, dans ce roman des origines que chacune et chacun rêve de découvrir.
Comprendre ce qui s'est passé avant notre naissance d'où l'on vient. Le désir de savoir (ou d'imaginer savoir) des choses de soi avant d'avoir été là. L'auteur invite les lecteurs à cheminer en sa compagnie.
« Parmi tous les souvenirs qui me restaient de mes parents, ceux qui occupaient une pla ce unique, les plus fragiles, peut-être, se trouvaient dans trois boîtes découvertes dans leur grenier. Trois boîtes en carton que j'avais emportées chez moi sans les ouvrir. Je savais qu'elles contenaient la correspondance amoureuse que mes parents avaient échangée pendant trois ans, entre leur rencontre fin septembre 1946 et leur mariage le 1er décembre 1949. Fallait-il les jeter sans les regarder ou bien les lire ? Etait-ce indiscret ou même incestueuxoe (...) Ce que j'y découvrais, ce n'était pas seulement une histoire d'amour, pas seulement la naissance d'un couple qui vécut plus de cinquante ans ensemble, mais quelque chose d'une cosmogonie, d'une histoire fondatrice, d'un miroir où chacun voudrait se reconnaître : le désir d'être né de l'amour. (...) Notre histoire ne s'écrit pas sur une feuille blanche; dès notre conception, nous nous trouvons saisis dans une autre histoire, celle de nos parents, de nos grands-parents, même si nous naissons longtemps après leur mort. Dans la suite des générations, notre place est désignée, nous ne sommes pas libres de nousmêmes. IL NOUS FAUT ASSUMER LE PASSÉ POUR OUVRIR LES HORIZONS DU PRÉSENT. »
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Après sa trilogie, traduite en une dizaine de langues, saluée comme un haut lieu de l'autofiction, Lydia Flem nous offre un roman qui a l'élégance de parler de choses graves avec tendresse et humour.Hommage discret à Lewis Carroll, l'héroïne de ce livre traverse réellement le Miroir lorsqu'elle se découvre un cancer. Dans le laboratoire du Grand Chimiste et le service de Lady Cobalt, elle est entourée d'objets magiques et de personnages extravagants : la Licorne, Cherubino Balbozar, la Fée-praline, le Grincheux, le Docteur H, les Contrôleurs, la Plume, l'Attrape-lumière, etc. Persécutée par les uns, protégée par les autres, la dame aux turbans traverse les épreuves et devient finalement La Reine Alice.D'une puissante intensité littéraire, ce roman, qui invente une langue pour dire le désarroi qui peut mordre tout un chacun à un moment de son existence, se lit d'une traite. Entre rires et larmes.
Membre de l'Académie Royale de Belgique, Lydia Flem publie ici son dixième livre.
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Visitez le blog de l'auteurAprès La Vie quotidienne de Freud et de ses patients, Lydia Flem nous fait rencontrer Freud, la plume à la main, écrivant le roman de l'inconscient.A la manière d'un détective, Lydia Flem cherche à connaître l'homme avec l'oeuvre. Elle se glisse dans son intimité créatrice pour tenter de comprendre comment il invente la psychanalyse et découvrir les secrets de son pacte avec l'inconscient. Elle restitue ses passions pour l'archéologie, l'amitié, la nature. Elle montre comment les idées de Freud s'articulent à ses gestes quotidiens, ses lectures à son expérience clinique, ses voyages à son auto-analyse, sa vie onirique à l'élaboration de sa théorie, ses amitiés à l'écriture de son oeuvre. Tout se mêle et prend un sens, le charnel avec l'abstrait, le trivial avec le sublime, le jeu avec le sérieux. Freud dit ainsi des choses extraordinaires avec des mots ordinaires.
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Casanova, l'homme qui aimait vraiment les femmes
Lydia Flem
- Points
- Points Essais
- 3 Novembre 2011
- 9782757826317
Entre Casanova et nous, il y a deux siècles de malentendu. On le croyait un Don Juan de salon, il est l'ami des femmes et l'un des plus grands écrivains du XVIIIe siècle.
Le Vénitien se jette dans l'existence sans rien vouloir en retour, sinon la plus scandaleuse des récompenses : le plaisir. Pour les femmes, Casanova est un homme disponible. Généreux, il ne connaît la volupté que lorsqu'elle est partagée.
À la fin de son existence, exilé dans un château de Bohême, cet amoureux de la langue française écrit treize heures par jour l'Histoire de ma vie. Pour Casanova, le vrai bonheur est alors dans la mémoire du temps retrouvé.
Lydia Flem célèbre l'insolent héritage de Giacomo Casanova : au-delà du plaisir il y a encore du bonheur.
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elle claque comme un coup de fouet.
elle jette à l'écart de soi, loin des mots, des analyses, de la raison, hors du sens. les sentiments n'existent plus, elle occupe toute la place. nue comme le fil d'une lame. comment décrire une attaque de panique sans l'abraser ? qui ne connaît pas l'angoisse des espaces de la ville ne peut mesurer la terreur de quelques secondes d'arrêt au feu rouge. qui ne vit pas l'angoisse d'être enfermé dans un ascenseur ou un avion ne peut imaginer l'étendue de cet effroi.
ce n'est pas seulement la gorge qui se rétrécit, la respiration qui se bloque, l'asphyxie qui gagne, c'est un écartèlement de tout l'être, une dépossession de soi, la sensation d'une mort imminente. l. f.
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Je me souviens de l'imperméable rouge que je portais l'été de mes vingt ans
Lydia Flem
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 3 Mars 2016
- 9782021307665
Les habits collent à la peau. Ils nous protègent et nous exposent. Le vêtement qui happe le regard social trahit notre part d'ombre. Les hommes et les femmes ne sont pas égaux dans cette course aux apparences. Dans ce livre Lydia Flem raconte les vêtements de ses souvenirs. Sur un mode ludique, elle poursuit sa quête de l'intime en adoptant une forme devenue classique depuis les Je me souviens de Georges Perec dans les années 1970.
Cette forme, Perec l'a métamorphosée après l'avoir empruntée à l'artiste américain Joe Brainard, ami de son ami Harry Mathews. De la petite fille à l'amante, de la séductrice à la militante des droits de la femme et des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans.), Lydia Flem s'amuse à psychanalyser, jouant des associations involontaires de sa mémoire, nos gestes et nos codes vestimentaires.
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Absolument charnelle, entièrement psychique, telle est la voix, toujours à la limite du corps et de l'esprit, de l'intime et du social, du soi et du monde.
à travers les portraits de personnages d'opéra qui me hantent, j'ai voulu m'approcher des mystérieux enchantements de la voix humaine, de sa puissance primordiale, des sentiments d'amour qu'elle porte jusqu'à l'incandescence.
Me voici à présent déroulant sans pudeur le catalogue de mes voluptés lyriques, prenant les lecteurs à témoin.
L'histoire qui commence est notre histoire, notre opéra intérieur.
L. f.
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Discours de réception de Lydia Flem à l'Académie royale de Belgique
Lydia Flem, Jacques de Decker
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 3 Mars 2011
- 9782021049633
Discours de réception de Lydia Flem à l'Académie royale de Belgique accueillie par Jacques de Decker.
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Nola banandu nintzen neure alaba eta neure ia-semearengandik
Lydia Flem
- Alberdania
- 16 Novembre 2009
- 9788498681048
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