Haï ou admiré, Talleyrand demeure un des personnages les plus énigmatiques de l'histoire de France. En biographe inspiré, Louis Madelin déroule le film de sa vie exceptionnelle qui commence avec le couchant de l'Ancien Régime pour s'achever après l'avènement de Louis-Philippe.
Tour à tour évêque apostat, ministre du Directoire de Napoléon et de Louis XVIII, l'homme ne se réduit pas à sa caricature de girouette corrompue. La fermeté de ses principes en faveur des libertés fondamentales et de l'équilibre européen témoigne au contraire d'une hauteur qui lui permettra d'inspirer le congrès de Vienne et lui vaudra l'estime des véritables hommes d'Etat.
Libérée à l'Est par la révolution d'Octobre, l'armée allemande bénéficie au printemps 1918 d'un avantage numérique qui semble d'autant plus décisif que l'entrée en guerre des Etats-Unis n'a pas encore fait ressentir ses effets. Sous l'autorité d'Hindenburg et de Ludendorff, elle lance fin mars une offensive massive dans les Flandres, puis dans l'Aisne et dans l'Oise afin de briser la résistance franco-anglaise. S'ensuivent trois mois de combats dantesques à l'issue desquels Foch - qui a plié sans rompre - peut lancer une contre-offensive qui s'avérera victorieuse et permettra de remporter la victoire finale, acquise en octobre avant d'être concrétisée par l'armistice du 11 Novembre. Au final, une succession de batailles sur un front de 400 kilomètres mobilisant près de sept millions d'hommes ; des combats acharnés conjuguant la geste héroïque des combattants avec la modernité technologique incarnée par l'emploi massif de l'aviation et des chars. Fort de son sens du récit, qui a fait de lui un des plus grands historiens français, Louis Madelin raconte les combats et dépeint les événements avec force et limpidité. Une leçon d'histoire immédiate, publiée dès 1920, et qui n'avait jamais été rééditée.
Membre de l'Académie française, spécialiste du premier Empire dont il a écrit une histoire monumentale en seize volumes (rééditée dans la collection « Bouquins »), Louis Madelin (1871-1956) a été mobilisé dès 1914. Sous-lieutenant d'infanterie puis officier d'information jusqu'à sa démobilisation en 1918, il a également écrit plusieurs ouvrages sur la Grande Guerre.
Fouché ! Les deux syllabes claquent et immédiatement retiennent l'attention. Dans ses souvenirs, Chateaubriand a en quelque sorte statufié Talleyrand et Fouché, en évoquant le «vice appuyé sur le bras du crime», contribuant ainsi à l'essor de la légende noire du ministre de la police de Napoléon. Aucune figure de l'époque impériale n'a à ce point troublé les esprits et fasciné. De Balzac à Stefan Zweig, de Louis Madelin à Jean Tulard, les grands maîtres de la littérature et de l'histoire ont entrepris de brosser le portrait de cet homme énigmatique.
Louis Madelin est le premier à avoir abordé, de manière scientifique, la vie et la carrière de Fouché. L'historien a cherché à comprendre la cohérence d'un itinéraire longtemps qualifié d'opportuniste. Il ne cèle pas les coins d'ombre du personnage, mais il entend surtout mettre l'accent sur l'unité d'un homme qui, au-delà de ses revirements politiques, a conservé intacte sa volonté de consolider les acquis de la Révolution. L'auteur montre également la part que prend le ministre à la construction du pouvoir personnel de Napoléon et à celle de l'oeuvre impériale. Véritable caméléon politique, il traversera encore plusieurs révolutions politiques jusqu'à la chute de l'Empire.
«Fouché a trouvé en Louis Madelin un avocat de talent, dont le livre restera comme l'un des classiques de l'école historique française.» (Jean Tulard) «Pour la première fois, les traits de Fouché nous sont présentés sous leur véritable aspect dans la monumentale biographie de Louis Madelin.» (Stefan Zweig) «Une monumentale biographie qui fait encore aujourd'hui autorité.» (Léon Kammacher) Louis Madelin (1871-1956) est un des plus grands historiens de Napoléon. Sa biographie de Fouché, tirée de sa thèse de doctorat d'histoire, fut publiée en 1901 et connut immédiatement le succès. Louis Madelin a été membre de l'Académie française à partir de 1927. Il était, selon Paul Fleuriot de Langle, d'une race d'érudits qui a fourni au cours du XIXe siècle des Adolphe Thiers, des Fustel de Coulanges, des Hyppolyte Taine et des Albert Sorel . Préface de Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon.
Présentation de Johan Ranger.
Georges-Jacques Danton, né le 26?octobre 1759 à Arcis-sur-Aube, guillotiné le le 5?avril 1794 (16 germinal an?II) place de la Révolution à Paris.Il est impossible de parler de Danton sans parler de parler de Robespierre tellement leurs destins sont liés. Ils ont sensiblement le même âge, Robespierre est né le 6?mai 1758 à Arras. Tout comme Dantin, Robespierre est mort guillotiné place de la Révolution à Paris, le 28?juillet 1794. Tous deux sont les figures emblématiques les plus marquantes de la Révolution française et plus particulièrement de la Terreur (1793-1794). Tous deux viennent de province, tous deux sont avocats, tous deux font de la politique, tous deux sont maître dans l'art de manipuler les esprits pour arriver à leurs fins... Mais les similitudes s'arrêtent là, car tous les oppose à tel point qu'ils vont devenir ennemis mortels.Danton, physiquement, c'est un colosse. Il a une voix de stentor qui fait de lui un redoutable tribun qui sait mobiliser les esprits lorsque la patrie, la Révolution ou la Liberté sont en danger. Danton c'est le Verbe! Danton c'est la flamboyance. C'est un jouisseur et un sentimental qui aime la vie sous tous ses aspects.A contrario, Robespierre est un être de l'ombre. Il est froid, réservé et distant. S'il ne brille pas par ses talents d'orateur, il est, par contre, un fin stratège en politique qui sait être patient et attendre «?son heure?».Pour conclure sur une similitude, tous deux sont morts jeunes, victimes du système qu'ils avaient oeuvrés à mettre en place.
Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.
Du 10 juin 1809 au 19 janvier 1814, Rome fut, officiellement, une ville française, le chef-lieu d'un des 130 départements qui composaient l'énorme empire de Napoléon. Un sénatus-consulte la proclama seconde ville de l'Empire et lui promit comme roi l'héritier avenir de la couronne impériale. Tandis que son souverain déchu, le pape Pie VII, retenu captif à Savone, puis à Fontainebleau, s'obstinait dans une protestation, que certains déclaraient funeste et que tous estimaient stérile, de hauts fonctionnaires, envoyés de Paris, s'efforçaient de doter des institutions et des moeurs françaises la Ville Eternelle. Aussi bien, en y instaurant ce fameux « système français » que, depuis 1793, les soldats de la Révolution promenaient à travers l'Europe, ces agens de César estimaient de bonne foi travailler à une restauration : ils entendaient ressusciter la « Rome des Consuls et des Empereurs. » Nourris de maximes et d'images antiques par une éducation toute classique, les Français avaient fait des Consuls et un César. Ils s'estimaient les vrais héritiers de la Rome antique... Cet ouvrage richement documenté retrace cette exaltante saga qui ne dura que quelques années.
Dans la deuxième partie de cette biographie, nous suivons Fouché alors qu'il retrouve le portefeuille de la Police au service de l'Empereur.Madelin montre la part que prend le ministre à la construction du pouvoir personnel de Napoléon et, partant, sa contribution à l'oeuvre impériale. Il assure la sécurité intérieure du pays, grâce à une police efficace, et rend possible aussi bien la mise en place des réformes dans le pays que la poursuite des guerres extérieures. Mais Fouché joue un dangereux double jeu lorsqu'il conspire avec Talleyrand ou entretient des contacts secrets avec l'Angleterre.Véritable caméléon politique, il traversera encore plusieurs révolutions politiques, jusqu'à la chute. .
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Lors de sa parution, en 1901, le Fouché de Louis Madelin, qu'il avait tiré de sa thèse de doctorat, fit l'effet d'une bombe dans les milieux universitaires. Jusqu'à ce livre, en effet, le personnage du jacobin qui se mua sans difficulté en ministre de Napoléon était catalogué par des historiens comme Lavisse, dans la catégorie des cyniques cruels et intéressés. Le travail de Madelin ouvrait la voie à une connaissance plus équilibrée d'un personnage essentiel de la Révolution et de l'Empire. Lavisse lui reprocha, à tort, d'être une oeuvre de réhabilitation. Sur le plan historique, cette oeuvre est en effet une biographie parfaite, fouillée, mesurée, fondée sur les meilleures sources et, surtout, complète. Elle est LA biographie de Joseph Fouché, jamais remplacée, de l'aveu même de ceux qui, comme Stefan Zweig ou Jean Tulard ont depuis complété, sous des angles différents, le travail de Madelin.
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Marie-Louise et Napoléon ont entretenue une correspondance importante durant les trois années 1812, 1813, 1814... Napoléon et Marie-Louise, mariés le 1er avril 1810, ne se séparèrent guère que quelques jours au cours des vingt-sept premiers mois de leur union. Le 29 mai 1812, l'Empereur quittait sa jeune femme à Dresde pour aller se mettre à la tête de la formidable armée destinée à l'invasion de la Russie et ne revit l'Impératrice, le désastre consommé, que sept mois après, le 18 décembre. Au cours de ces successives séparations - dix-sept mois - Napoléon écrivit, presque quotidiennement, à sa « bonne Louise » des lettres intimes et familières auxquelles, elle aussi, répondait presque chaque jour. L'entourage des souverains avait connu les allées et venues des estafettes qui, journellement, apportaient et remportaient les lettres ; Marie-Louise avait même parfois communiqué à ses amis quelques-uns des billets de son mari. Les lettres connues, écrites dans le style le plus familier, donnaient bien la note qui avait dû être celle de la correspondance intime. L'ensemble des lettres retrouvées constitue une sorte de journal quotidien de Napoléon pendant les campagnes de 1812, de 1813 et de 1814 et, partant, un document unique. « Ils s'écrivaient chaque jour, souvent plusieurs fois par jour... C'est le caractère, le tempérament, le génie et l'âme même ! Là devant, on ne suppose ni ne déduit : l'homme apparaît (...) À côté (des lettres officielles), chaque jour, il y a les lettres familières et intimes que Napoléon adresse à sa chère Louise, à sa bonne Louise (...) Pensez qu'il lui écrivait du champ de bataille de la Moskowa, devant Moscou flambant, des bords de la Bérésina, de Lutzen, de Bautzen, et le soir de Champaubert, et le soir de Montereau, et de Fontainebleau quand il allait s'empoisonner » (Frédéric Masson).