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Le 13 mai 1993, un homme vêtu de noir, la tête cachée par un casque de motard, fait irruption dans la classe maternelle N8 du groupe scolaire Commandant-Charcot, à Neuilly. Le face-à-face des otages et de H.B. («Human Bomb») vient de commencer. Vingt et un enfants et leur institutrice, Laurence Dreyfus, sont en danger de mort. H. B. menace de tout faire sauter avec des bâtons de dynamite s'il n'obtient pas cent millions de francs. Les médias s'emparent aussitôt de l'affaire. Des journalistes campent devant l'école. La prise d'otages devient un événement national. Finalement, le preneur d'otages est abattu. Laurence Dreyfus est surnommée «l'institutrice-courage». Elle sera décorée de la Légion d'honneur par François Mitterrand. Édouard Balladur l'invitera à Matignon. La plupart des médias ont donné une version très romancée de cette histoire. Ce livre en propose une autre qui décrit l'envers du décor. Le témoignage de Laurence Dreyfus, réaliste et sincère, confronté aux comptes rendus journalistiques, révèle le décalage qui existe parfois entre le discours médiatique et la réalité.
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Encore vivre aà l'écoute des récits de la shoah ; la psychanalyse face à l'effacement des noms
Laurence Kaplan dreyfus
- L'Harmattan
- Etudes Psychanalytiques
- 11 Septembre 2014
- 9782343042640
Ce livre théorise vingt années d'expérience clinique auprès des survivants et de leurs familles. Il questionne, dans ce cadre, les limites de psychanalyse à l'écoute des récits de la Shoah, et de ses outils traditionnels, comme l'interprétation et le refoulement. Il traverse la notion de traumatisme pour en dégager la spécificité et décrire les conséquences de ces expériences extrêmes sur la psyché du patient. L'auteur confronte, au travers de cas cliniques et d'entretiens avec des analystes, la psychanalyse face à l'effacement des noms.