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Laszlo F. Foldenyi
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Les espaces de la mort vivante : Kafka, de Chirico et les autres
Laszlo F. Foldenyi
- Circe
- 30 Août 2024
- 9782842425142
Dans ce nouveau livre, László Földényi recrée le rêve de la ville idéale à travers l'histoire et son destin inéluctable : la ruine, « qui marche comme un spectre à travers la perfection immaculée »,
la ruine, comme « un filigrane dans la structure des édifices destinés à l'éternité ».
Du totalitarisme à la peinture de la Renaissance ou aux peintures métaphysiques sur lesquelles de Chirico a travaillé pendant la Première Guerre mondiale, en passant par la perfection descriptive des espaces bureaucratiques de Kafka, où la mort, la vie et le sommeil s'amalgament.
László Földényi affiche une capacité de réflexion qui enrichit sans aucun doute celle des lecteurs et le confirme comme l'un des plus brillants essayistes et historiens des idées en Europe aujourd'hui.
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Dostoïevski lit Hegel en Sibérie et fond en larmes
Laszlo F. Foldenyi
- Actes Sud
- Un Endroit Ou Aller
- 3 Janvier 2008
- 9782742772339
Földényi imagine que c'est cela, l'horreur découverte par Dostoïevski : l'histoire, dont il sait qu'il est victime, ignore son existence, sa souffrance passe inaperçue ou, pire, elle ne sert à rien dans le flot général de l'humanité. Ce que Hegel suggère, aux yeux de Dostoïevski (et à ceux de Földényi), c'est ce que Kafka dirait un jour à Max Brod : "Il y a de l'espoir, mais pas pour nous." La mise en garde de Hegel est encore plus terrible que l'existence illusoire proposée par les idéalistes : nous sommes perçus mais nous ne sommes pas vus. A. M.
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Mélancolie ; essai sur l'âme occidentale
Laszlo F. Foldenyi
- Actes Sud
- Un Endroit Ou Aller
- 8 Janvier 2012
- 9782742797691
La mélancolie, nous dit László F. Földényi, est une tonalité constante du tempérament de l'homme occidental, quels que soient les contextes idéologiques qui le baignent. Il y aurait donc un fond de mélancolie, un esprit mélancolique à l'oeuvre dans les soubresauts de la culture européenne.
Tour à tour marque des devins et des hommes d'exception de l'Antiquité, maladie mentale caractérisant l'insensé du Moyen Age, altération psychique du héros romantique plongé dans la tristesse et l'ennui ou du névrosé ordinaire qui court les rues de la vie moderne, cette figure singulière des maladies de l'âme n'en reste pas moins l'expression aiguë des profondes contradictions de l'identité humaine.
Cette affection - aubaine ou fatalité - traverse les époques en convoquant autour d'elle philosophie, médecine, esthétique, art, ce qui en fait le lieu par excellence où ne cesse de se poser et de se renouveler l'interrogation sur le sens de l'existence. C'est que la mélancolie a l'audace de dévoiler le ressort caché de la condition humaine : cette ambivalence inconfortable de l'homme écartelé entre son destin d'être fini et son désir d'infini, s'éprouvant avec un plaisir jouissif ou une souffrance accablante. Mais toujours, vertigineusement, comme un moins que rien qui désire plus que tout.
La mélancolie, c'est l'histoire de cette épreuve solitaire indépassable mais c'est aussi et surtout une épreuve décisive de lucidité, selon le pessimisme serein du philosophe, qui lui rend ici un brillant hommage.