Au soir de son départ à la retraite, monsieur Takewaki s'effondre dans la rue, les bras chargés de fleurs. Il est admis en soins intensifs à l'hôpital. A son chevet se succèdent bientôt médecins, infirmières, amis et proches, les remords autant que les regrets. Mais, bientôt, alors qu'il s'enfonce dans un profond coma, son esprit l'entraîne hors de son corps, dans une échappée belle à la redécouverte de son ancienne vie, à la poursuite des ombres qui ont composé son existence. En dépit de son immobilité forcée, et tandis qu'il perçoit les échos des conversations, il reconstitue peu à peu le sens d'une existence pleine d'émotions, au point de revenir au jour même de sa naissance. Pour renaître, à nouveau.
An 12 de la dynastie chinoise des Ts'ing...
A Tchouen-yun, le petit ramasseur de crottin, la vieille sorcière Pai Taitai a prédit qu'un jour «?tous les trésors existant sous le ciel se trouveraient entre ses mains?»?; et à Wen-sieou, le cadet de bonne famille, que lui reviendrait «?l'écrasant destin de soutenir l'empereur?». C'est ainsi que leurs vies tumultueuses croiseront les destinées des plus hautes figures de la cour et se trouveront mêlées aux soubresauts de la fin de l'empire mandchou.
Tantôt minutieux, tantôt échevelé, ce roman fait feu de tout bois, brasse réalité et légendes, fouille l'âme des personnages historiques et démonte les ressorts du pouvoir, qui déchaîne les passions humaines.
Sur une petite ligne de chemin de fer sur le point d'être désaffectée, quelque part en Hokkaidô, au bout du monde, un vieux chef de gare... Alors que les souvenirs se pressent en cette nuit de réveillon, une tempête de neige fait surgir du passé le fantôme de la petite fille du vieil homme, Yukiko, morte en bas âge, en même temps que tout ce qui était resté enfoui au fond de lui pendant un demi-siècle. Repli du temps juste avant la mort, comme pour achever un souvenir qui aurait ici le goût de l'enfance.
D'un récit à l'autre, voici le quotidien transfiguré par la grâce d'une rencontre. Comme si notre monde matérialiste et désabusé pouvait être aussi fertile en miracles que celui de jadis. Comme s'il ne fallait pas désespérer, alors même qu'on s'y attendrait le moins, de voir s'allumer l'étincelle dans la nuit.
Ce titre a précédemment paru aux éditions Picquier sous le titre?: Le Cheminot.
Première parution de la version poche en février 2011.
An 12 de la dynastie chinoise des tsing.
A tchouen-yun, le petit ramasseur de crottin, la vieille sorcière pai taitai a prédit qu'un jour " tous les trésors existant sous le ciel se trouveraient entre ses mains " ; et à wen-sieou, le cadet de bonne famille, que lui reviendrait " l'écrasant destin de soutenir l'empereur ". aidé par les eunuques de la ruelle des vieux nobles, tchouen-yun pénétrera dans le gynécée de la redoutable impératrice tseu-hi, par-delà les neuf enceintes de la cité interdite.
Son destin et celui de wensieou croiseront les destinées des plus hautes figures de la cour et se trouveront mêlés aux soubresauts de la fin de l'empire mandchou. tantôt minutieux, tantôt échevelé, ce roman fait feu de tout bois, brasse réalité et légendes. fouille l'âme des personnages historiques et démonte les ressorts du pouvoir, dont le symbole, la perle du dragon conférant le mandat du ciel, déchaîne les passions humaines.
Plus de dix ans ont passé.
Wen-sieou occupe maintenant un poste élevé au service du jeune empereur et a épousé la fille du ministre yang. il mène le parti des réformistes, ouvert aux idées occidentales. tchouen-yun, devenu l'eunuque favori de l'impératrice tseu-hi, appartient à la faction opposée, celle des conservateurs. et tandis que l'empire - dragon bicéphale - se déchire dans les luttes de pouvoir, les puissances occidentales dépècent le pays.
Dans le second volet de sa fresque historique, asada jirô noue les fils du destin de ses personnages, étroitement mêlés aux convulsions d'oú émergera la chine moderne. mais au temps de l'histoire s'en superpose un autre, la sereine éternité d'un ciel plus bleu que l'azur, peint par un artiste vénitien au service de dieu.
Sur une petite ligne de chemin de fer sur le point d'être désaffectée, quelque part en Hokkaidô, un vieux chef de gare. Alors que les souvenirs se pressent en cette nuit de réveillon, une tempête de neige fait surgir du passé le fantôme de la petite fille du vieil homme, Yukiko, morte en bas âge, en même temps que tout ce qui était enfoui au fond de lui pendant un demi-siècle.
An 12 de la dynastie chinoise des ts'ing.
A tchouen-yun, le petit ramasseur de crottin, la vieille sorcière pai taitai a prédit qu'un jour " tous les trésors existant sous le ciel se trouveraient entre ses mains " ; et à wen-sieou, le cadet de bonne famille, que lui reviendrait " l'écrasant destin de soutenir l'empereur ". aidé par les eunuques de la ruelle des vieux nobles, tchouen-yun pénétrera dans le gynécée de la redoutable impératrice tseu-hi, par-delà les neuf enceintes de la cité interdite.
Son destin et celui de wen-sieou croiseront les destinées des plus hautes figures de la cour et se trouveront mêlés aux soubresauts de la fin de l'empire mandchou. tantôt minutieux, tantôt échevelé, ce roman fait feu de tout bois, brasse réalité et légendes, fouille l'âme des personnages historiques et démonte les ressorts du pouvoir, dont le symbole, la perle du dragon conférant le mandat du ciel, déchaîne les passions humaines.
C'est à l'école de la vie qu'a été formé Asada Jirô, l'un des écrivains les plus doués de sa génération. Il signe ici un roman fleuve où la vérité historique devient le ferment du romanesque. A la fin du XIXe siècle, un petit ramasseur de crottin et un fils de bonne famille franchissent les portes de la Cité Interdite. Ils croiseront les destinées des plus hautes figures de la cour et se trouveront mêlés aux soubresauts de la fin de l'empire mandchou. Tantôt minutieux, tantôt échevelé, ce roman fait feu de tout bois, brasse réalité avérée et légendes, fouille l'âme des personnages historiques et démonte les ressorts du pouvoir, dont le symbole, la Perle du Dragon conférant le Mandat du Ciel, déchaîne des passions trop humaines.
Hanté par les combats et la mort, Kan'ichirô Yoshimura se déshonore en fuyant le champ de bataille. Avant ce tragique événement, il était connu comme l'une des plus fines lames du Shinsen Gumi. Surnommé par certains « le Démon » ou « l'Égorgeur », cet homme a enduré, pour l'amour des siens, tant les injures que la nécessité de faucher d'innombrables vies. Découvrez l'histoire d'un homme complexe, aux multiples facettes et rongé par les contradictions...Deux maîtres du manga, Takumi Nagayasu et Jirô Asada, vous présentent un nouveau mythe bouleversant autour du Shinsen Gumi.
Oto, tu ne pleures pas ? Pourquoi tu n'es pas venu plus tôt ? Ca suffit, laisse-le ! Enfin, Oto, ça ne te fait rien , Je suis cheminot. Les cheminots ne pleurent pas pour des histoires de famille.
la première chose qui surprend quand on feuillette le cheminot, c'est le froid qui émane de ces pages et vous saisit.
il y a aussi hokkaido - l'île où se déroule l'intrigue - qui semble étrangement familière même si vous n'y êtes jamais allé. tout le mérite revient à takumi nagayasu, dont le dessin est d'une pureté et d'une précision pénétrantes. l'histoire de goro, le héros de la lettre d'amour, est tout aussi surprenante. goro est un mafieux de bas étage, égoïste et sans scrupules. sa vie est sordide et sans intérêt, jusqu'au jour où une femme lui ouvre son coeur et fait de lui un être humain digne de ce nom.
un magnifique récit de jiro asada qui possède l'art et la manière d'insuffler la vie à ses héros et de les rendre si proches de nous.