Arthur Rimbaud a écrit toute son oeuvre, l'une des plus belles de notre langue, entre seize et vingt ans. Pour des générations de lecteurs, l'oeuvre et la vie forment un mythe : le jeune poète qui fugue et dort à la belle étoile ; le rejet de la contrainte morale et familiale ; la détestation de la province ; les poèmes envoyés par la poste dans des lettres insuffisamment affranchies ; la bohème ; le voleur de feu et le voleur de livres ; le voyage qui permet de transbahuter la vie ; l'amour fou pour Verlaine ; bientôt le « Départ » et le commerce du café, de la gomme, du musc au bord de la mer Rouge et les caravanes à soixante chameaux dans le désert.
L'ouvrage de Jean-Jacques Lefrère s'est imposé comme la biographie de référence, la plus sûre et, de loin, la meilleure, parce qu'elle contient l'ensemble des informations disponibles, en tout cas les plus plausibles, et parce qu'elle dit même ce qu'on ne sait pas. En creux, on y lit aussi la meilleure biographie de Verlaine.
Médecin lettré et scientifique positiviste, Jean-Jacques Lefrère réalise ici ce qu'il faut bien appeler une autopsie, une dissection de la vie de Rimbaud. Sa méthode : le culte du document et l'ampleur de la documentation. Son ambition : dire les faits. Son sentiment : la passion pour l'oeuvre. Si les biographies de Rimbaud sont nombreuses, celle-ci, qui n'a d'autre objectif que le « vrai », est unique.
Dans une longue préface sur Rimbaud et son influence, il m'a semblé important d'expliquer pourquoi, longtemps après la mort du poète, nous sommes toujours « rimbaldiens ».
Frédéric Martel ;
Ce volume fait suite à deux précédents : le premier a été l'édition de la Correspondance d'Arthur Rimbaud (2007), le deuxième a été l'édition de sa correspondance posthume (2010), qui regroupait les lettres échangées à son sujet au cours des dix années qui ont suivi sa disparition, en même temps que les articles ou ouvrages qui lui étaient consacrés. Ce nouveau tome couvre la période 1901-1911, au cours de laquelle le nom de Rimbaud est encore loin d'avoir la célébrité mondiale qui sera la sienne quelques décennies plus tard, mais la connaissance de son oeuvre dépasse désormais, et de beaucoup, les milieux littéraires d'avant-garde. Le poète reçoit même, dans sa Charleville natale, l'hommage officiel d'un buste, oeuvre de son beau-frère Paterne Berrichon. C'est l'époque où des écrivains qui vont compter dans le siècle - Jacques Rivière, Paul Claudel, Alain-Fournier, André Gide, Victor Segalen - mentionnent Rimbaud dans leur correspondance. Paul Valéry écrit ainsi à Gide: Vraiment ce bougre-là a deviné et créé la littérature qui reste toujours au-dessus du lecteur. Tandis que le sonnet des Voyelles poursuit son bonhomme de chemin, des inédits du poète sont retrouvés et publiés avec ferveur. Paterne Berrichon et Georges Izambard, le beau-frère et l'ancien professeur de rhétorique, s'invectivent dans le Mercure de France sur leur vision du poète. Et le mythe va bon train, se solidifiant d'année en année : l'adolescent de génie, le déserteur de la poésie, l'explorateur de l'Abyssinie, autant de figures de Rimbaud que le public d'avant la Première Guerre mondiale apprend à connaître et à admirer.
On croit connaître Rimbaud, le génie échappé de Charleville-Mézières qui s'arrêta subitement d'écrire à vingt ans... Mais Rimbaud est aussi l'homme aux semelles de vent qui partit vivre à l'autre bout du monde, intransigeant avec les siens, dur mais fragile, sombre et mélancolique.
Dans une subtile confrontation, ce recueil de citations nous révèle les deux vies du personnage, donnant toute sa dimension à l'un de nos plus grands poètes.
Ce troisième tome de la correspondance « posthume » d´Arthur Rimbaud consacré à l´édification du mythe Rimbaud couvre la période 1912-1921. Paterne Berrichon, le beau-frère du poète auto-érigé en défenseur de sa mémoire, s´y illustre dans diverses querelles : avec Remy de Gourmont, qui se gausse de la prétendue « héroïque pureté » du poète et affirme l´homosexualité de celui-ci ; avec Georges Izambard, que Berrichon accuse d´avoir instillé chez le jeune Rimbaud des idées révolutionnaires ; avec Marcel Coulon, qui eut l´audace de contester certaines idées de Berrichon sur Rimbaud ; avec Ernest Raynaud, enfin, dont la lecture de Paris se repeuple suscite les foudres du gardien du temple. Celui-ci n´est pas le seul, toutefois, à disputer l´interprétation de l´oeuvre du poète, comme le prouve, en particulier, le différend entre André Suarès et Paul Claudel, chantre du Rimbaud catholique. Cette décennie voit par ailleurs paraître de nouvelles lettres inédites de Rimbaud, dont la célèbre lettre sur le poète « Voyant » publiée en 1912 dans la Nouvelle Revue française. La guerre éclipse les conflits de récupération et d´interprétation de l´oeuvre du poète, mais creuse encore son tombeau : à l´occupation puis à la destruction de la ferme Rimbaud de Roche, dans laquelle est enseveli, avec de nombreux souvenirs, le second tome de la biographie de Rimbaud par Berrichon, s´ajoute la disparition d´Isabelle Rimbaud, de Paul Demeny, destinataire de la « Lettre du Voyant », et de son ami le poète Germain Nouveau. Alors que les futurs surréalistes entrent en scène avec la publication, en 1919, dans la toute jeune revue Littérature fondée par Breton, Aragon et Soupault, d´un poème inédit de Rimbaud, celui-ci, objet de multiples publications universitaires, devient bientôt un sujet de fiction. Rimbaud devient le héros d´une pièce de théâtre publiée en Allemagne, et Aragon en fait le personnage d´un de ses romans, annonçant l´engouement des surréalistes pour l´oeuvre et l´épopée rimbaldiennes.
Arthur Rimbaud meurt le 10 novembre 1891. Dès lors, tous les éléments du fameux « mythe de Rimbaud » se structurent. Ceux qui le fomentent sont à l'oeuvre, comme Isabelle Rimbaud, Paterne Berrichon, Paul Verlaine. Certains, assez rares, pressentent l'importance du « passant considérable », tels Gustave Kahn, Paul Claudel, Paul Valéry. Cet ensemble de lettres, enrichi de documents non épistolaires, présenté par Jean-Jacques Lefrère, constitue une suite de la correspondance du poète (Fayard, 2007).
Un très bel album de photographies anciennes et contemporaines sur l'Afrique de Rimbaud, le déserteur de la poésie reconverti dans le trafic d'armes, qui séjourna onze années sur ce continent alors dangereux et peu exploré.
Jean-Jacques Lefrère est l'auteur chez Fayard d'une biographie de Lautréamont, des Saisons littéraires de Rodolphe Darzens. Son Rimbaud (Fayard, 2001, prix Castex de l'Académie des sciences morales et politiques, Prix Napoléon III) salué à l'unanimité par la presse (classé cinquième dans les meilleurs documents en 2001 par Lire) et sélectionné sur les dernières listes des prix littéraires, a obtenu un grand succès commercial. Il est le co-auteur de l'album Rimbaud à Aden paru en même temps que la biographie. Il codirige ce deuxième album avec la même équipe : P. Leroy, un grand collectionneur bibliophile et J-H. Berrou, photographe.
« La diplomatie est l'art de ne pas allier les actes à la parole. » Tour à tour médecin, révolutionnaire puis icône planétaire, Ernesto Che Guevara fut aussi un homme de l'écrit. Au fil de sa correspondance, de ses souvenirs et de ses textes politiques se révèle un écrivain de grand talent, fin observateur de ses semblables et de son époque.
Jean-Jacques Lefrère a réuni ici les meilleures citations du Che, mêlant détermination et humanité, idéalisme et réalisme confondant.
Choix et présentation de Jean-Jacques Lefrère
Jean-Jacques Lefrère a consacré plusieurs ouvrages à Rimbaud : Arthur Rimbaud. Biographie (Fayard, 2001), les albums Rimbaud à Aden, Rimbaud à Harar, Rimbaud ailleurs, composés en collaboration avec Jean-Hugues Berrou et Pierre Leroy (Fayard, 2001, 2002, 2004), Rimbaud le disparu (Buchet-Chastel, 2004), Face à Rimbaud (Phébus, 2006).
Isidore Ducasse (Montevideo, 1846 _ Paris, 1870), qui a signé ses Chants de Maldoror du pseudonyme de comte de Lautréamont , est longtemps resté un personnage singulier, presque énigmatique, qui aurait jeté son livre à la face du siècle avant de disparaître. Faute de la connaître, on inventa longtemps sa biographie.Il faut dire que tous les ingrédients d'une légende ou d'un mythe étaient au rendez-vous: la naissance dans un pays lointain, l'enfance dans un Uruguay en proie à la guerre civile, l'adolescence dans des lycées-cachots de Bigorre et du Béarn, l'existence solitaire à Paris et la mort précoce à vingt-quatre ans, de cause inconnue, dans une capitale prise sous le siège de 1870.L'oeuvre? Déconcertante dans sa forme, déroutante par son lyrisme, puissante par sa sorte de modernité permanente.Encore aujourd'hui, Isidore Ducasse passe pour l'écrivain du dix-neuvième siècle sur lequel on a le moins de renseignements, et les points obscurs de sa biographie sont propices à une atmosphère de rumeur et de mystère. Les Surréalistes craignaient _ ou feignaient de craindre _ que la connaissance biographique sur le poète nuise à la puissance d'impact de son oeuvre. C'était un raisonnement faux: ce que l'on a pu découvrir sur la vie de Ducasse enrichit au contraire l'oeuvre, lui ajoutant chaque fois une nouvelle facette. Après le livre de François Caradec, paru en 1970, qui fut d'un apport considérable, le présent ouvrage, richement illustré, bénéficie des acquis les plus récents de la recherche biographique sur cet écrivain dont on commence à dire qu'il pourrait bien être le poète français du XXIe siècle, comme Rimbaud a été celui du XXe siècle.Jean-Jacques Lefrère est l'auteur, chez Fayard, des Saisons littéraires de Rodolphe Darzens, suivi de documents sur Arthur Rimbaud.
La feuille ? Un placard subversif que rédigeait, à la toute fin du xixe siècle, un homme qui s'était inventé le nom de plume de Zo d'Axa et qui fut en relation avec nombre d'écrivains et d'artistes majeurs, comme Fénéon ou Pissarro.
Il ne fut pas une seconde plume, ce pamphlétaire, ce révolté qui fustigea à peu près toutes les arcanes de la Société, jetant ses vérités et ses sévérités avec une encre corrosive qui lui valut procès, exils et séjours en prison.
En suivant son existence, riche en aventures, on découvre un homme au destin hors du commun, on sent surtout palpiter toute une époque, à travers le mouvement anarchiste qui, au temps de Ravachol et autres dynamiteurs, fit trembler une capitale traumatisée par des attentats à l'explosif.
Mais pour Zo d'Axa, l'anarchie, c'était déjà une forme d'ordre. Par son refus de toute adhésion à ce qu'il ne lui plaisait pas de faire ou d'être, il a donné un sens nouveau aux mots liberté et indépendance.
Création Studio Flammarion Couverture : Portrait de Zo d'Axa par Félix Vallotton. Collection personnelle Jean-Jacques Lefrère
Pour mince que soit leur valeur artistique, les dessins de Rimbaud n'en gardent pas moins ce pouvoir de fascination spécifique de tout ce qui touche à ce poète.
Si cet album les réunit pour la première fois, c'est parce que, comme tout croquis, ils sont traces d'un instant, d'un coup d'oeil, d'une manière de voir, et dévoilent les traits de personnalité d'autant plus nettement qu'ils sont peu apprêtés. Le présent album comprend trois volets. Un premier présente les dessins dont l'authenticité n'est pas discutable. Un deuxième, ceux que l'on attribue à Rimbaud, souvent avec quelque vraisemblance.
Un troisième rassemble divers dessins que la tradition assigne au poète et qui ne sont certainement pas de lui. En annexe est reproduit un ensemble de documents inédits sur le village ardennais de Roche et sur la maison où fut achevés, dans une certaine fièvre, Une saison en enfer.
Arthur Rimbaud est né à Charleville le 20 octobre 1854 et s'est éteint à Marseille le 10 novembre 1891. Son oeuvre poétique tient en une centaine de pages, pas davantage. Mais elle a déjà traversé un siècle en gardant une extraordinaire puissance d'émotion et une formidable modernité : une oeuvre " hors de toute littérature et, probablement, supérieure à toute ", décrétait Félix Fénéon, dès 1886, à propos des Illuminations. Un jugement que Verlaine, dans son étude des Hommes d'aujourd'hui sur le poète, proposait d'étendre au reste de l'oeuvre de Rimbaud.
S'il est un écrivain dont l'oeuvre et l'existence sont, en dépit de la minceur de l'une et de la brièveté de l'autre, aussi intensément liées, c'est assurément celui-là. Cette biographie tente de cerner la réalité du personnage par la vérification des sources, des renseignements, des documents, des témoignages, pour écarter les légendes et les mythes qui ont pesé, durant un siècle, sur l'auteur d'Une saison en enfer. Jean-Jacques Lefrère est l'auteur, chez Fayard, des Saisons littéraires de Rodolphe Darzens, suivi de documents sur Arthur Rimbaud, et d'une biographie d'Isidore Ducasse, auteur des Chants de Maldoror.
Cette biographie - la première consacrée à Jules Laforgue en France - retrace son enfance uruguayenne, sa scolarité dans un lycée bigourdan, son installation à Paris et, avatar étonnant pour ce jeune homme timide et réservé, son séjour à la cour de l?impératrice d?Allemagne en qualité de lecteur de français, une décennie à peine après la guerre franco-prussienne. Cinq années durant, Laforgue occupa cette fonction auprès d?une Souveraine qu?il suivit dans toutes ses villégiatures : Berlin, Bade, Coblence, etc. Mais la tentation d?un retour en France le taraudait. A Paris, ses Complaintes avaient trouvé leurs premiers admirateurs. Le poète rentra dans sa patrie et épousa une jeune Anglaise rencontrée à Berlin. Leur love story dura peu : une tuberculose pulmonaire les emporta l?un et l?autre à quelques mois d?intervalle, en 1887. Laforgue avait vingt-sept ans.Prosateur dans les Moralités légendaires, épistolier attachant et intimiste, poète, critique d?art, journaliste et mémorialiste, Laforgue bâtit une oeuvre éclectique qui attira l?attention d?un Fénéon et d?un Gourmont.En entreprenant cette recherche, l?auteur de cette biographie a eu accès à de nombreux documents inédits, conservés dans des archives familiales ou des collections privées.
Rodolphe Darzens, né à Moscou en 1865 et mort à Paris en 1938, eut une existence pittoresque, picaresque même. Poète symboliste lié avec tout le milieu littéraire de son époque, il fut secrétaire d'André Antoine au théâtre Libre, fondateur de revues à la vie brève, journaliste sportif, inventeur de la carotte ferrugineuse, lutteur masqué aux Folies-Bergère, revendeur de bicyclettes d'occasion, directeur de théâtre, coureur automobile, spadassin des lettres (on lui connaît une dizaine de duels), traducteurs d'Ibsen t de Strinberg, moniteur de boxe du jeune Michel Simon, librettiste pour Cléo de Mérode, etc. S'il est tombé aujourd'hui dans un oubli que l'on est tenté de qualifier de parfait, il est l'une de ces figures secondaires, qui n'en sont pas moins, sous l'invocation de Larbaud, le tissu même de la littérature. L'oeuvre de Rodolphe Darzens est morte, mais ce poète symboliste aux dons limités a eu un jour un coup de foudre pour la poésie d'Arthur Rimbaud. Profondément impressionné par cette oeuvre, à une époque où Rimbaud était pratiquement inconnu, Darzens entreprit une enquête pour retrouver les poèmes éparpillés jadis par " l'homme aux semelles de vent " avant son abandon de la littérature. Le premier, il mena des recherches pour reconstituer la vie de ce poète dont on ne savait pratiquement rien. L'étude qu'il rédigea sur Rimbaud, qu'il ne put publier par suite d'une opposition de la famille du poète est restée inédite. Elle est reproduite intégralement dans le présent volume avec de nombreux documents, dont le fac-similé jusqu'alors inconnu de plusieurs lettres de Rimbaud.
Cet album iconographique autour de la vie et de l'oeuvre d'Isidore Ducase (1847-1870), dit le comte de Lautréamont, cherche à percer les mystères persistants qui entourent cette figure de la littérature poétique du XIXe siècle. Avec de nombreux inédits.
En Rimbaud, le poète est mort à 20 ans. L'homme lui a longtemps survécu pour connaître, jusqu'à sa mort, l'errance et l'aventure : à Aden, en Arabie (aujourd'hui Yémen), et à Harar, ville sainte que l'on atteignait
après des semaines de marche à travers le désert d'Abyssinie (aujourd'hui Ethiopie). Pendant qu'il organisait des caravanes chargées de peaux et de café, à Paris de petites revues littéraires d'avant-garde commençaient
à s'intéresser à ce personnage dont Verlaine venait de révéler les vers dans une plaquette intitulée « Les poètes maudits ». Mais ce qu'il était advenu de lui, nul ne le savait- ce qui contribua largement à la fascination que ses poèmes exercèrent. Dans sa factorerie de Harar, Rimbaud ignorait que l'on commençait à parler de son oeuvre poétique. La célébrité et la mort l'attendaient au cours de l'année 1891, qui vit son retour forcé, un cancer osseux - en France. Le Reliquaire, premier recueil, fut mis en librairie et saisi, à la demande d'un préfacier récalcitrant, le jour même de la mort de Rimbaud, qui n'en sut jamais rien.
Le présent album retrace cette double et simultanée aventure : la découverte d'une oeuvre qui avait toute s les chances d'être perdue, et le destin d'un poète qui avait renié son oeuvre et se comportait comme le principal
artisan de son oubli.
Des centaines de documents, dont certains restés inconnus jusqu'à ce jour, sont reproduits en fac-similé et présentés par ordre chronologique.
Face à Rimbaud : c'est ainsi que cet album place le lecteur, sans phrase, sans précaution, directement, à travers l'ensemble des portraits retrouvés du poète, des plus célèbres comme le Coin de table de Fantin-Latour ou la photographie de Carjat, aux moins connus, telles ces caricatures fort peu flatteuses de Forain. L'un de ces portraits - qui montre Rimbaud au cours de sa dernière année - est inédit, d'autres n'avaient jamais été reproduits en volume.
A travers cette série d'images - photographies, peintures, caricatures, dessins - retenues parce qu'elles étaient l'oeuvre d'un contemporain qui avait connu Rimbaud ou parce qu'elles avaient été publiées de son vivant, apparaît au fil des pages un personnage qui semble échapper à son mythe, presque le fuir.
Ces portraits, qui jalonnent l'existence heurtée et difficile du jeune Carolopolitain venu se faire connaître à Paris et de l'homme des pays de la Mer rouge, sont présentés dans un ordre qui suit l'itinéraire de vie du poète : une biographie par l'image, en quelque sorte, qui retrace cette aventure humaine hors du commun.
Une notice présente chaque portrait, à la fois dans son histoire propre et dans sa place au sein de la trajectoire biographique du poète.
Saviez-vous que Louis XVI se fit inoculer le virus de la variole ? Qu'Alexander Fleming découvrit accidentellement la pénicilline ? Que la nitroglycérine peut aussi être utilisée comme médicament ? Que de la simple eau salée est efficace pour soigner le choléra ?
Autant d'histoires extraordinaires qui retracent, à travers les siècles, de grandes avancées médicales. Mouvementées, souvent difficiles, pour certaines insolites, ces aventures ont contribué à découvrir, faire disparaître ou combattre efficacement des maladies parfois fléaux de l'Humanité.
Du traitement de la syphilis à la thérapie génique, de la découverte des antibiotiques à la greffe de visage, sans oublier la vaccination jennérienne et la guérison des enfants bleus, voici quatorze histoires étonnantes, toutes des victoires pour la vie.
Des savants grecs autopsiant pour la première fois des cadavres afin de mieux connaître l'anatomie humaine au docteur Laennec qui inventa le stéthoscope en regardant des enfants jouer avec un morceau de bois, en passant par les tentatives d'un certain Bérillon pour démontrer la supériorité physique du Français sur l'Allemand pendant la Grande Guerre, l'histoire de la médecine est jalonnée de recherches parfois curieuses mais appliquées qui ont donné lieu à des découvertes essentielles pour l'être humain. L'ouvrage mené par deux professeurs de médecine, érudits et passionnés d'histoire donne une approche singulière et passionnante de la médecine. Quels en sont les tournants fondateurs ? Comment a-t-on découvert les subtilités techniques et physiologiques du corps humain ? A travers ces portraits et récits, ils n'omettent pas de dépeindre la part d'ombre de l'avancée médicale et scientifique, comme ces découvertes ratées aux conséquences dramatiques, à l'instar des bébés aux corps déformés par la thalidomide ou l'affaire du sang contaminé. Chemin faisant, ces brillants savant - curieux et imaginatifs à l'instar d'Arnault Tzanck, ou excessifs et malsains, tels Edgar Bérillon - nous dévoilent leurs personnalités hors du commun qui forcent l'admiration, le scepticisme et parfois l'effroi.
François Caradec: La publicité au temps de la réclame Maurice Culot: Comment faire avaler des briques ou La merveilleuse histoire de Ludwig Hatschek Jean-Didier Wagneur: Puff et littérature Olivier Salon: Publicité subliminale Nathalie Pelier: La réclame, pièce en vers de Jules Nast Jean-Paul Morel: Les réclames du Dr JAF Marc Hanrez: Gare aux réclamations!
Eric Walbecq: Le Troisième Secteur de Léon Bloy Paul Braffort, Martin Pénet: Les Chanteurs et la réclame radiophonique Daniel Zinszner: Au pays des lanternes Paul Schneebeli: Le Scorpion du Calice Pascal Durand: Mallarmé et la réclame Alain Chevrier: La Publicité dans la poésie Marc Dachy: Johannes Baader: "Réclame pour moi" Sima Godfrey: Le Product placement en littérature Marie-Noëlle Campana-Rochefort: Quel scandale!
Alain Zalmanski: Réclames d'objets et objets à réclamer Eugénie Briot: Fragments d'une poétique du commerce: les pratiques mercatiques des parfumeurs parisiens du XIXe siècle Henri Béhar: Une réclame pour le ciel (André Breton) Océane Delleaux: Stratégie du multiple Mete Camdereli: Une histoire turque de la publicité Christophe Bourseiller: Roswell contre Ummo: la guerre des OVNIS Françoise Gaillard: Une femme qui s'affiche Dominique Noguez: Les dix plus belles réclames littéraires
La prévention des risques de la transfusion est un enjeu fondamental. La transfusion sanguine est une discipline médicale et scientifique à fort caractère transversal, où s'associent nombre de métiers et de spécialités cliniques et biologiques. Ce guide permet aux médecins et aux biologistes de trouver toutes les réponses sur les aspects scientifiques, médicaux et pratiques les plus variés du don de sang et de la transfusion sanguine. Il aborde les principes généraux de la transfusion ; les différents produits sanguins et leurs indications ; les complications de la transfusion et leur prévention ; les situations cliniques auxquelles tout médecin peut être confronté ; le système d'hémovigilance ; les progrès des biotechnologies et le développement de nouveaux produits sanguins d'origine non humaine ; la sociologie de la transfusion, si importante pour une discipline basée sur l'éthique et le bénévolat des donneurs. Est également décrite l'organisation de la transfusion sanguine en Europe, avec toutes les adresses et sites utiles. Cette 5e édition est mise à jour tant dans son contenu que dans sa forme. Le texte est pratique avec des encadrés de synthèse et de points clés. Une double lecture est désormais possible : approfondie ou bien rapide, allant à l'essentiel. La maquette passe en deux couleurs, avec des cahiers couleurs pour les illustrations.
Un jour, un dessinateur et peintre, féru d´Histoire de la peinture, se pose la question que tous se posent devant les dessins retrouvés dans les grottes préhistoriques : comment les hommes de la Préhistoire ont-ils fait pour produire de telles oeuvres, au trait si précis, si assuré ? Pourquoi les ont-ils réalisés au fin fond de cavernes souvent difficilement accessibles ? Qui plus est, ils l´ont fait pendant trente mille ans, de manière quasi immuable. Ils avaient donc une raison majeure.
Le dessinateur entreprend alors une collaboration avec un scientifique pour éprouver l´explication qu´il a conçue. Des expériences sont réalisées, parfois dans les mêmes conditions que celles de nos lointains aïeux. Toutes s´avèrent concluantes, au-delà même de ce qu´ils attendaient. Quant au sens de ces dessins, il finit peut-être lui aussi par se laisser percer.
Les deux auteurs de ce livre sont, dans le domaine de la paléontologie, des autodidactes absolus, de parfaits non-spécialistes. Est-ce ce statut qui leur a permis de mener, en toute indépendance d´esprit, sans aucun préjugé, cette quête qui a abouti à lever un des plus anciens et un des plus tenaces secrets de l´Histoire de l´Humanité ?
L'augmentation croissante des besoins en produits sanguins d'origine humaine et la prévention des risques de la transfusion sont l'objet d'un enjeu, aussi fondamental que vital. La transfusion sanguine, basée sur l'éthique et le bénévolat des donneurs, est une discipline médicale et scientifique à fort caractère transversal, où s'associent nombre de métiers et de spécialités cliniques et biologiques. Cet ouvrage est un guide permettant aux médecins et aux biologistes de trouver toutes les réponses sur les différents aspects pratiques de la transfusion sanguine. Cette 3e édition entièrement revue et actualisée, tient compte des derniers développements de la discipline transfusionnelle et du contexte sanitaire actuel. Cet ouvrage précise les principes généraux de la transfusion ; les différents produits sanguins et leurs indications ; les stratégies de prévention des transmissions de maladies et des complications liées à la transfusion ; les situations cliniques nécessitant une transfusion ; le système d'hémovigilance ; les progrès des biotechnologies et le développement des substituts des produits sanguins. Ce livre permet d'approfondir la compréhension de la pratique transfusionnelle à travers une étude sociologique. Il dresse un bilan comparatif de l'organisation sanguine en Europe et s'appuie sur des statistiques actualisées.