Au-delà du changement climatique, les dégradations de notre environnement que causent nos modes de vie ont des conséquences néfastes majeures sur la biodiversité et sur la santé humaine. Nous devons au plus vite transformer en profondeur nos interactions avec la Terre et les êtres vivants qui la peuplent. Car, en détruisant notre planète, c'est à nous-mêmes que nous faisons du mal. Jean Claude Ameisen nous rappelle que prendre soin de la nature et préserver sa splendeur, c'est prendre soin de l'humanité. À condition, aussi, de lutter pour la réduction des inégalités, pour la fin de la pauvreté, pour l'accès de tous aux droits fondamentaux, à la nourriture, à un toit, à l'éducation, à la prévention et aux soins.
Le texte original a fait l'objet d'une mise à jour pour la présente édition.
Regroupées en trois parties (Le mort et le vif ; Le vécu de la mort ; La bonne mort), les contributions des huit auteurs de cet ouvrage explorent, à la lumière de la biologie, de la philosophie, de la science des religions, de l'histoire, de la psychanalyse, quelques-unes des innombrables interrogations que fait surgir la question du "mourir" : Comment la biologie et la médecine contemporaines définissent-elles la mort ? Les travaux sur le "suicide cellulaire" doivent-ils nous conduire à voir la mort comme étant indispensable à la vie ? Sur quels fondements repose la définition médicale de la mort humaine ? Comment aborder la fin de vie, rendre accessibles les soins palliatifs et, parfois, entendre la demande d'euthanasie ? Où en sommes-nous avec la mort, ses représentations et ses rites ? Les croyances en l'immortalité individuelle trouvent-elles aujourd'hui à se renouveler, dans une version laïque, en s'alimentant aux découvertes des sciences du vivant ?