Après Empire du soleil, porté à l'écran par Steven Spielberg, et qui reste un des romans les plus populaires des dernières années, J.G. Ballard poursuit dans la veine semi-autobiographique avec une oeuvre puissante où coïncident _ où s'empoignent, serait-on tenté de dire _ émotion et violence, tendresse et cruauté.
Premier tableau: Shanghai. L'occupation de la ville, après Pearl Harbor, interrompt pour toujours les garden-parties de la concession internationale. Arraché à son école anglaise et à sa nurse russe, le petit Jim découvre, dans un camp de prisonniers, l'ordre nouveau imposé par les Japonais. Dernier tableau: Hollywood, cinquante ans plus tard. Au cours du tournage d'Empire du soleil, le même Jim se trouve soudain face à un petit garçon qui lui dit: " Je suis vous... " Entre les deux, une vie: celle d'un homme qui, traumatisé par les événements de son enfance, désorienté par les paradoxes d'une époque qui voit les premiers vols dans l'espace, l'assassinat de Kennedy et la guerre du Viêt-nam, cherche désespérément une place dans ce vaste rébus. Et c'est aux femmes _ et à elles seules _ que Jim devra de préserver l'équilibre ô combien fragile d'une vie partagée entre les dangereuses entreprises de l'esprit et la quête d'une sérénité jamais atteinte. D'Olga, la nurse de Shanghai, à Cleo, la dernière compagne, elles sont là, belles ou simplement charmantes, pas toujours jeunes, chacune donnant ce qu'elle a: amour physique, amitié, ou le seul réconfort d'une présence.
Vaste fresque d'un monde chamboulé, la Bonté des femmes est aussi et avant tout un chant d'amour _ le roman le plus chaleureux, le plus passionné du grand Ballard.
Né en 1930 à Shanghai, J.G. Ballard a, comme dans son livre, été interné dans un camp japonais jusqu'à la fin de la guerre. Il découvre l'Angleterre en 1946 et publie sa première nouvelle en 1956, dans New Worlds. Depuis, il n'a cessé d'écrire. Tous ses livres ont été traduits en français et en particulier, tout récemment, Fièvre guerrière.
Estrella de Mar, enclave résidentielle britannique sur la Costa del Sol: Charles Prentice, journaliste à succès spécialiste du récit de voyage, est attiré dans le monde " du soleil et du Martini on the rocks " lorsque son frère cadet Frank, gérant du très sélect Club Náutico, avoue les meurtres de cinq personnes... alors que même la police ne semble pas croire à sa culpabilité. Charles entreprend d'établir l'innocence de Frank en explorant ce petit monde incestueux: pourquoi le magnat du cinéma en retraite Hollinger a-t-il été retrouvé dans son jacuzzi avec la jeune bonne suédoise, Bibi Jansenoe pourquoi Mme Hollinger, ancienne starlette, était-elle dans la chambre du secrétaire, Roger Sansomoe pourquoi sa nièce Anne a-t-elle péri dans les flammes, une seringue à la mainoe Guidé dans ses recherches par le très charmant et très énergique professeur de tennis Bobby Crawford, Charles commence à penser qu'un minimum de violence est peut-être nécessaire pour stimuler les expatriés au regard vitreux qui " errent sur les greens le jour et sommeillent devant leur télévision par satellite le soir "...
J.G. Ballard, dans sa vingt-cinquième oeuvre de fiction, veut-il nous persuader que nous devons nous attendre, dans un avenir assez proche, à vivre la " mort cérébrale " d'un monde de loisirs perpétuels et de sécurité absolueoe Né en 1930 à Shanghaï, interné dans un camp japonais jusqu'à la fin de la guerre, J.G. Ballard découvre l'Angleterre en 1946 et publie sa première nouvelle en 1956 dans New Worlds. Depuis, il n'a cessé d'écrire. Tous ses livres ont été traduits en français, dont Empire du soleil, oeuvre semi-autobiographique portée à l'écran par Steven Spielberg, et, plus récemment, la Bonté des femmes, Fièvre guerrière et la Course au paradis (tous les trois parus chez Fayard).
Sur un fond de Riviera - Marina-Baie des Anges, Antibes, Juan-les-Pins, Théoule-sur-mer, Cannes la Bocca - , J.G. Ballard monte une intrigue policière qui tourne à la psychopathologie.
Le narrateur, Paul Sinclair, accompagne sa jeune et brillante épouse, Jane, qui doit remplacer le docteur David Greenwood, médecin-chef de la luxueuse clinique rattachée au parc d'activités international Eden-Olympia, " cité de l'intelligence ", " future Silicon Valley européenne " : ledit David Greenwood a défrayé la chronique en assassinant dix personnes - dont sept cadres supérieurs - au cours de ce qui semble avoir été une crise de folie soudaine, avant de retourner son arme contre lui-même.
Sinclair, pilote amateur qui se remet des suites d'un accident d'avion, investit son temps libre dans l'exploration d'Eden-Olympia, microcosme chargé de secrets. Surveillé de près ou de loin par l'énigmatique vigile Frank Halder, il finira par reconstituer le mortel parcours de David Greenwood. L'enfance de J.G. Ballard, né à Shangaï en 1930, s'acheva par trois ans dans un camp d'internement japonais. Après des études de médecine à Cambridge et une formation de pilote au Canada, il s'installe en 1960 aux États-Unis et publie ses premiers romans. Sans rompre avec le genre de l'hyperréalisme poussé jusqu'à la fiction, il élargit sa notoriété avec son autobiographie l'Empire du soleil, adaptée au cinéma par Steven Spielberg, et dont la Bonté des femmes est la suite. Parus chez Fayard : la Bonté des femmes (1992), Fièvre guerrière (1992), la Course au paradis (1995) et la Face cachée du soleil (1998).
A Hawaï, Neil Dempsey, seize ans, orphelin de père et quelque peu désoeuvré, rencontre le Dr Barbara Rafferty, une quadragénaire excentrique dont la personnalité le fascine. Barbara, qui a été radiée de l'ordre britannique des médecins pour avoir pratiqué l'euthanasie, s'est reconvertie dans le militantisme écologique. Ayant convaincu le jeune Américain de la seconder dans une belliqueuse mission de sauvegarde des albatros de Saint-Esprit, petite île de Polynésie dévolue à la reprise des essais nucléaires français, elle s'emploie à donner d'abord coûte que coûte à l'affaire un tour de scandale d'ampleur internationale. Y parvenant à la faveur d'une "bavure" des patrouilleurs français sur l'île (Neil blessé par balle lors d'une altercation, tout projet se trouve abandonné sous l'effet immédiat d'une pression médiatique venant du monde entier), elle s'attache aussitôt, suivie de quelques fidèles tout acquis à sa cause, à transformer Saint-Esprit en un sanctuaire pour espèces animales et végétales menacées. Les albatros reviennent, les dons affluent, les visiteurs se succèdent. Mais bientôt, une mystérieuse épidémie s'abat sur les hommes de la petite communauté...
En imaginant _ et en décrivant _ les possibles avatars d'une "tyrannie de l'idéal" (ici, ceux d'un féminisme et d'un écologisme à outrance) au sein d'un paradis fantoche et paranoïaque, J.G. Ballard, toujours aussi prophétique et implacable, nous met en garde, dans ce nouveau grand roman, contre les fourvoiements majeurs et les valeurs illusoires de l'homme en cette fin du deuxième millénaire.
Né en 1930 à Shanghaï, interné dans un camp japonais jusqu'à la fin de la guerre, J.G. Ballard découvre l'Angleterre en 1946 et publie sa première nouvelle en 1956 dans New Worlds. Depuis, il n'a cessé d'écrire. Tous ses livres ont été traduits en français, dont Empire du soleil, oeuvre semi-autobiographique portée à l'écran par Steven Spielberg, et, plus récemment, la Bonté des femmes et Fièvre guerrière.
" maintenant que la troisième guerre mondiale s'est terminée sans dommages, je me sens libre de revenir sur deux aspects remarquables de cette terrifiante affaire. le premier est que cet affrontement nucléaire longtemps redouté, et dont l'opinion présumait qu'il effacerait toute vie sur notre planète, a duré en fait à peine quatre minutes... l'autre... que je suis pratiquement la seule personne à savoir qu'elle a eu lieu. " une guerre mondiale occultée par les bulletins de santé d'un président des etats-unis moribond; un clochard interchangeable qui vend ses souvenirs de la lune; un meurtre reconstitué à travers des réponses sans questions; un index en quête de livre, obsédant comme un problème qu'il nous appartient, à nous lecteur, de résoudre: voilà, plus insolites, plus ironiques, plus provocants _ et plus humains aussi _ que jamais, quelques-uns des joyaux que nous offre, dans ces quatorze nouvelles nouvelles, l'incomparable j.g. ballard _ dont, dans l'hommage qu'il lui rend, bradbury dit: " j.g. ballard est la figure de proue d'un domaine littéraire en pleine exploration... comme calvino, il a un talent rare: celui de projeter dans les espaces déserts de la vie moderne les cités invisibles et le monde magique de l'imagination. " né en 1930 à sahanghai, interné dans un camp japonais jusqu'à la fin de la guerre, j.g. ballard découvre l'angleterre en 1946 et publie sa première nouvelle en 1956, dans new worlds. depuis, il n'a cessé d'écrire. tous ses livres ont été traduits en français, dont empire du soleil, oeuvre semi-autobiographique portée à l'écran par steven spielberg, et, tout récemment, dans la même veine, la bonté des femmes.