Que désigne-t-on par l'anglicisme « cancel culture » ? S'agit-il seulement d'une « culture de l'effacement », selon la francisation recommandée par l'Académie française ? L'histoire de la cancel culture depuis son émergence dans les mouvements progressistes américains de défense des minorités, mise en perspective dans une histoire plus large de la censure des opinions et des oeuvres, permet de comprendre les dangers qui menacent aujourd'hui, en France, le débat d'idées et l'art. L'expression « cancel culture » peut bien avoir un usage polémique, elle n'en décrit pas moins une réalité : celle d'une culture de la censure qui est en train de s'instaurer sous nos yeux au nom des meilleures intentions.
L'exemple récent de France Telecom illustre cruellement la crise de confiance vécue par les salariés et constatée dans de très nombreuses entreprises ces dernières années. Les collaborateurs ont l'impression d'avoir été « floués » par l'entreprise qui n'aurait pas respecté ses engagements. La question de la confiance et de la relation entre l'employeur et ses collaborateurs est au coeur de la réussite des transformations d'entreprises engagées pour les années à venir, qui s'appuient sur une mobilisation accrue des collaborateurs... dans un contexte de crise ! Il est alors indispensable de redéfinir les termes de l'échange, d'élaborer un nouveau « contrat », adapté aux personnes et aux situations concrêtes, s'inscrivant dans la durée, par la mise en oeuvre d'un management approprié. Cet ouvrage a pour objectif de fournir des clés efficaces aux dirigeants, managers, DRH pour rétablir la confiance au sein de leur entreprise. Chaque partie est illustrée de nombreux cas pratiques et témoignages issus de l'expérience terrain des consultants contribuants à l'ouvrage.
René Girard et ses thèses radicales hantent le paysage intellectuel mondial. Cependant, du fait de la position marginale de leur auteur (décentré par rapport à ses propres études de chartiste, par sa position critique post-freudienne et post-lévi-straussienne, par sa position géographique et professionnelle américaine), ces fantômes peinent à prendre corps dans la recherche universitaire littéraire de notre pays.
Depuis quelque temps, toutefois, Girard jouit enfin en France d'une certaine reconnaissance, et des penseurs de premier plan n'hésitent plus à dire l'influence qu'il a pu exercer sur eux et sur leurs travaux.
Lecteurs anciens et passionnés de son oeuvre, H. Heckmann et N. Lenoir ont décidé de passer outre à l'étrange désintérêt que cet auteur, « médiéviste renégat », manifeste lui-même pour la littérature française du Moyen Âge et ont invité leurs collègues à tester ses hypothèses anthropologiques sur des échantillons variés de la littérature narrative des xiie et xiiie siècles. Publiant avec son autorisation l'adaptation scientifique d'un de ses deux articles sur le sujet et nonobstant la difficulté théorique que présente une telle entreprise, ils en proposent ici les premiers résultats.
Transformer son entreprise, c´est relever le défi de l´incertitude, enclencher une dynamique forcément chaotique, mais capable de faire émerger des solutions inattendues, adaptées au contexte.
La transformation ne s´administre pas avec des recettes toutes prêtes : pour mobiliser les collaborateurs, la gestion de projet et la communication ne suffisent pas...
À rebours des méthodes qui entendent délivrer « clé en main » des techniques en faisant fi du contexte, cet antimanuel propose des pistes inédites pour penser et diriger la transformation, et répond aux questions que tout dirigeant peut être amené à se poser.S´appuyant sur les expériences « terrain » et l´expertise des auteurs, ainsi que sur de nombreux entretiens avec des dirigeants d´entreprise, cet ouvrage invite les acteurs du changement à prendre le recul nécessaire pour innover et stimuler les dynamiques de transformation.
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