Corée du Sud, mai 1980. En pleine période d'instabilité politique, des manifestations d'étudiants et de syndicats réclament la fin de la corruption et la révélation des malversations de l'état. Le gouvernement militaire sud-coréen leur oppose une répression violente. A Gwangju, 6e plus grande ville de Corée du Sud, l'armée avec le soutien de la loi martiale perpètre un véritable massacre : 163 morts, 166 disparus et plus de 3 000 blessés.
17 ans plus tard, révolté quand il se rend compte de la gravité de ces faits et de l'impunité de leurs responsables, Yongmin, jeune dessinateur et étudiant à l'université de Hongik, délaisse ses études pour rejoindre les mouvements étudiants de protestation, réclamant justice. Lors d'une manifestation, il est arrêté par la police et incarcéré. Il rejoint alors une cellule où il va devoir se familiariser avec les gangsters, meurtriers et autres détenus de droit commun !! L'auteur nous offre une plongée dans l'histoire contemporaine de la Corée du Sud.
Mais c'est surtout une saine piqûre de rappel : la liberté d'expression est un droit chèrement acquis et qui n'est jamais irrévocable !
La Corée a été occupée par le Japon de 1910 à 1945. Et si le Japon avait remporté la Deuxième Guerre mondiale, que se serait-il passé ? C'est le point de départ de l'uchronie créée par l'auteur de La vie des gosses!
Fort de sa victoire écrasante durant la Deuxième Guerre mondiale, le Japon est devenu le pays le plus puissant. Le développement de l'énergie atomique a contribué à la progression technologique en matière de robotique. Le Japon a eu une influence sur la loi internationale établie par l'O.N.U., interdisant les armes à feu et les armes de destruction massive. L'État japonais a peu à peu soumis le monde entier à une occupation militaire en expédiant sur place des robots de garde et de combat. Le combat contre l'occupation et l'oppression menée par le peuple pour recouvrer son indépendance est une nécessité vitale. Partout à travers le monde, les peuples continuent d'opposer une résistance farouche malgré la recrudescence de la violence et de la barbarie du gouvernement japonais. En Corée, des manifestations s'opposant à l'occupation sont violemment réprimées par les robots japonais en mode « attaque » ; les pertes humaines sont nombreuses. La jeune Soo-hee voit son amie se faire tuer par un robot. Le conflit prend soudainement une consistance nouvelle. Elle entre véritablement en guerre! Le grand-père de Soo-hee, qui a lu un ancien manuel sur l'art du sabre lorsqu'il était emprisonné, va enseigner à qui le veut comment s'opposer à l'oppresseur. C'est le début du soulèvement coréen! Aux robots froids, va s'opposer la voie du sabre, manié par des humains opprimés, mais déterminés et à la capacité d'analyse de la situation et de réaction bien plus efficace que celle des machines!
Un diptyque tout en couleurs, aux dessins expressionnistes, très prenant, très cru et très réussi! L'auteur se sert du genre de l'uchronie pour habilement faire passer son message : tous les peuples ont un devoir de mémoire et une responsabilité pour ne pas répéter les horreurs de la guerre.
Le Japon a gagné la terre et est devenu la première puissance mondiale.
Avec le développement de l'énergie atomique, la robotique a progresse grands pas. Le Japon occupe désormais la Corée, mais le peuple coréen commence à se révolter... Toute manifestation est violemment réprimée par les robots d'attaque japonais. La jeune Soo-hee voit son amie se faire tuer sous ses yeux ! Pour elle, le conflit prend soudainement toute sa réalité ! Découvrez, en deux tomes, l'histoire romancée du combat des militants coréens pour l'indépendance contre le Japon.
La première petite histoire de ce recueil nous présente un petit garçon dont le frère est manhwaga, c'est-à-dire dessinateur de manhwas. La profusion de B.D. dans la maison a déclenché sa passion pour les bandes dessinées qu'elles soient asiatiques ou américaines. Sa collection lui tient tant à coeur que le jour où il constate qu'il lui manque un volume, c'est une véritable catastrophe pour lui !!
C'est sûr ! C'est son camarade de classe qui lui a pris ! Il ne lui a jamais rendu...!!