Une maison de poupée met en scène la révolte d'une femme qui prend soudain conscience d'avoir été toute sa vie soumise aux hommes de son entourage. Avec cette pièce créée en 1879, Henrik Ibsen fit un coup d'éclat : d'emblée, elle provoqua âpres discussions et éreintements, éloges dithyrambiques et exaltations en tous genres ; aujourd'hui encore, de toutes les oeuvres du dramaturge, c'est celle qui est la plus traduite et la plus jouée.Critique acerbe des rapports de domination au coeur du mariage bourgeois, anticipant les questions du féminisme moderne, Une maison de poupée est aussi une splendide méditation sur le droit de chacun à choisir librement son destin. Dossier 1. Une pièce féministe ? 2. Dépendance, soumission et servitude 3. Une difficile libération 4. Une pièce ouverte 5. À propos des mises en scène.
Une pièce sombre où l'héroine pousse un homme à sa perte avant de se tuer elle-même.
Le fantasque, le hâbleur, le lâche mais séduisant Peer Gynt, tout droit sorti du folklore norvégien, mène une vie insensée. Mauvais garçon, marchand d'esclaves ou prophète, riche ou manant, il parcourt le monde des trolls et le continent africain, rencontre le Vieux de Dovre, le fondeur de boutons et la femme en vert, rêve de gloire et de richesses, connaît l'échec et le malheur - mais aussi l'amour. Peer Gynt (1867), poème dramatique au tempo endiablé où conte, satire et comédie se mêlent, est une pièce maîtresse de l'oeuvre d'Ibsen.
Un des drames les plus amers et désolés du grand homme de théâtre norvégien.
Cette pièce dont on a voulu faire une charte du féminisme, une condamnation du monde bourgeois attaché aux apparences, fuyant le qu'en-dira-t-on, indulgent pour l'homme et intransigeant pour la femme, est surtout une méditation sur la notion de personne, personne qui se connaît dans l'amour vrai.
Peer Gynt est un personnage fantasque, hâbleur, lâche, vantard, mais séduisant qui s'avise d'enlever en pleine fête nuptiale une jeune épouse avant de l'abandonner et de s'enfuir dans son village natal.