Cybèle, Nora, Rome, Vivi : quatre femmes, quatre histoires qui représentent chacune une forme de résistance. À la guerre, au fascisme, à la mort, à l'oubli. Quatre roses noires qui n'ont pour arme que leur courage, leur détermination et leur force d'aimer. Ce sont elles les véritables héroïnes de cette dystopie. Entraînant dans leur sillage Orden, un poète réfractaire poursuivi par la milice armée à la solde de l'ordre nouveau qui gouverne le pays, elles sont les fers de lance d'un réseau de résistance qui prépare une insurrection. Dans ce roman politique, engagé, l'écrivain nous parle de la France d'aujourd'hui et d'un monde qui est presque déjà le nôtre : celui de la confiscation des outils démocratiques, de la carte blanche laissée à la police, de la surveillance généralisée, de l'ambiance insurrectionnelle qui ne cesse de croître.
C'est une mise en garde en même temps qu'un appel à sursaut que lance ici le romancier. L'Humanité.
Préface inédite de l'auteur.
Un roman magistral. L'HumanitéTrois époques, trois personnages, trois pays, une seule et même énigme : l'image de Jésus.Dans ce roman vertigineux, le suaire est au coeur d'une folle bataille. De la France du XIVe siècle à l'Italie post-unitaire en passant par les États-Unis de Donald Trump, en proie à tous les extrémismes, il traverse les âges et relie Lucie, Henri et Thomas, trio amoureux en perpétuelle métamorphose. Le combat pour le conquérir se double d'un combat pour posséder le coeur de Lucie, objet d'une passion dont le linceul est à la fois l'enjeu et l'emblème. En explorant l'incroyable et multiple histoire du Suaire de Turin, Gérard Mordillat, l'auteur de Corpus Christi et des Vivants et les morts, tente de répondre à la question de Pilate dans l'Evangile de Jean : « Qu'est-ce que la vérité ? ».Ecce Homo, ou le mystère d'une image sans cesse réinventée. Un roman palpitant. Le Canard enchainé
Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Les oeuvres d'Ernest Pignon-Ernest ne naissent vraiment qu'en ville, lorsqu'elles s'y fondent, lorsqu'elles font corps avec les murs sur lesquels elles sont collées. Elles se développent, travaillées par le temps, les intempéries, la pollution urbaine, les graffitis, les taches, les déchirures qui, aussi improbable que cela puisse paraître, les retouchent, les reformulent, les explorent comme si elles n'avaient jamais quitté l'atelier du peintre. Affiché sur un mur de Naples, le portrait de Pasolini portant son cadavre requiert celles et ceux qui le regardent et qui, parfois, s'approchent si près qu'ils se plaquent contre lui pour s'en imprimer ; pour l'absorber corps contre corps, comme une étreinte amoureuse ou mortelle.
C'est un art de combat.
Ernest Pignon-Ernest est un rebelle.
Lui, c'est Rudi. Il n'a pas trente ans. Elle, c'est Dallas. Bien malin qui pourrait dire pourquoi tout le monde l'appelle comme ça. Même elle a oublié son nom de baptême... Rudi et Dallas travaillent à la Kos, une usine de fibre plastique. Le jour où l'usine ferme, c'est leur vie qui vole en éclats, alors que tout s'embrase autour d'eux. A travers l'épopée d'une cinquantaine de personnages, Les Vivants et les Morts est le roman d'amour d'un jeune couple emporté dans le torrent de l'histoire contemporaine. Entre passion et insurrection, les tourments, la révolte, les secrets de Rudi et de Dallas sont aussi ceux d'une ville où la lutte pour la survie dresse les uns contre les autres, ravage les familles, brise les règles intimes, sociales, politiques.
Dans ce monde où la raison financière l'emporte sur le souci des hommes, qui doit mourir ? Qui peut vivre ?
Balzac se vantait d'être « le meilleur historien de son temps ». L'oeuvre romanesque de Gérard Mordillat offre à son tour un des tableaux les plus véridiques de la situation politique, sociale et économique de notre pays en ce début du xxie siècle.
Ce volume regroupe quatre de ses romans : L'Attraction universelle, Les Vivants et les Morts, Xenia et Ce que savait Jennie, dont les héroïnes, jeunes femmes faites de chair, de sang et de nerfs, se dressent contre la brutalité du monde réel : le chômage, les licenciements, les petits boulots, la solitude absolue... Des femmes au coeur de l'action, qui combattent, aiment, désespèrent mais ne renoncent jamais à s'insurger contre le sort qui leur est fait.
Mman, Dallas, Xenia, Jennie... Quatre destins, quatre vies qui semblent éloignées les unes des autres mais qui forment, selon l'auteur, la vie d'un seul et même personnage vu dans tous les axes, sous toutes les lumières.
Dans la lignée de Zola et de Victor Hugo, Gérard Mordillat fait entendre comme personne la voix des réfractaires et déclassés de notre société.
« Personne n'avait jamais entendu un tel rugissement. Personne n'avait jamais vu ça : les jeunes, les vieilles, les vierges, les prostituées, les amoureuses, les musulmanes, les Africaines, les Asiatiques, les échevelées, les tondues, les sévères, les robes rouges, les pantalons noirs, les beautés, les disgraciées, les en fauteuil, les béquillardes, les sirènes, les gorgones, les talons hauts, les chaussures basses, les myopes, les lunettes noires, les battues, les battantes, les voilées, les seins nus, les callipyges, les hurleuses, les timides, les grandes, les petites, les révoltées, les rebelles, les révolutionnaires...
Elles étaient le chaos, l'insurrection. » À travers une multitude de destins individuels, l'auteur de La Tour abolie et de La Brigade du rire capte la puissance d'une action collective. Épique, politique et humaine : une fresque visionnaire.
Ils sont onze : Kowalski, dit Kol, né en colère, Betty, au chômage, Dylan, prof d'anglais et poète, les jumelles Dorith et Muriel, pour qui la vie est une fête permanente, L'Enfant-Loup, coureur et bagarreur, Suzana, infirmière en psychiatrie, Rousseau, prof d'économie, Hurel, industriel, lecteur de Marx, Isaac , distributeur de films, et Victoria, que personne n'attendait.
Constitués en « Brigade du rire », ils kidnappent Pierre Ramut, l'éditorialiste vedette de Valeurs françaises, et le forcent à travailler selon ses préceptes : semaine de 48 heures, salaire de 20 % inférieur au SMIC, productivité maximum, travail le dimanche. Il saura désormais de quoi il parle...
Existe-t-il une littérature de résistance ? À la connerie. À l'air du temps. À la montée de l'extrémisme. Oui, et Gérard Mordillat est l'un de ses meilleurs chefs de réseau. François Busnel, L'Express.
Cocasse, cynique, en plein dans le mille de l'actualité sociale. Hubert Artus, Lire.
« En filant vers le métro, Drag s'astreignit à récapituler tout ce qu'ils avaient en magasin : un, une lettre du Poète : « il ne mourra jamais » ; deux, le Poète, qui avait suivi tous les matches de la Momie, n'était pas à l'enterrement, cloué sur un lit d'hôpital ; trois, la Momie avait un jeune frère (Mômo) qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau ; un pékin que personne n'avait jamais vu avant et que personne n'avait jamais revu depuis ; quatre, le Poète était décédé chez sa mère, peu de temps après la Momie mais sa femme, Roberte, n'avait pu embrasser que le bois de son cercueil ; cinq, sans hésiter, Roberte leur avait lancé des bouchées à la reine dans les dents ; six, elle avait un fils capable de cacher des pavillons de banlieue derrière des murs de HLM ; sept, ça commençait à faire beaucoup. » Les deux acteurs principaux de cette farce sont un peu moins candides, moins bras cassés que leurs illustres modèles littéraires. Ni pastiche de roman noir, ni roman à clés, cette fantaisie, qui ne manque pourtant pas de nous rappeler que « tous les témoins sont de faux témoins », le fait sur le mode jubilatoire de l'histoire à dormir debout.
« Quand les pauvres n'auront plus rien à manger, ils mangeront les riches. »La tour Magister : trente-huit étages au coeur du quartier de La Défense. Au sommet, l'état-major, gouverné par la logique du profit. Dans les sous-sols et les parkings, une population de misérables rendus fous par l'exclusion. Deux mondes qui s'ignorent, jusqu'au jour où les damnés décident de transgresser l'ordre social en gravissant les marches du paradis.Avec la verve batailleuse qui a fait le succès de La Brigade du rire, Gérard Mordillat, l'auteur de Vive la sociale ! et de Les Vivants et les Morts, nous offre une fable prodigieuse sur la société capitaliste et la révolte de ceux qu'elle exclut.Gérard Mordillat est l'un des peintres les plus inventifs des contradictions de ce temps. Jean-Claude Lebrun, L'Humanité.Mordillat a écrit le roman de la révolte. Sa colère gronde et vise juste. Yves Violler, La Vie.
La famille de Maurice déteste l'armée, les flics et les curés. En attendant le Grand Soir, leur vie d'honnêtes travailleurs est rythmée par les articles de L'Huma et les après-midi à flâner chez Mme Armand au Perroquet Vert, entre Belleville et Ménilmontant. Qui aurait imaginé que le petit Momo épouserait une bourgeoise élevée chez les soeurs qui ne supporte pas qu'on dise du mal du Général ?
Carvin, la trentaine, est ouvrier mécanicien dans une usine du Nord. Sa femme Chantal, lasse de la dureté de cette vie, le quitte avec leur fille. Anath est la DRH de l'usine. Quand l'usine est brutalement fermée par des actionnaires américains, la tempête qui se lève unit les destins de Carvin et d'Anath... C'est dans la lutte pour une nouvelle vie qu'ils vont apprendre à se découvrir.
Comme Jack London, l'emblème de notre collection, Gérard Mordillat est né dans la classe ouvrière. Ce qui pour lui signifie tout : ce qu'il est, ce qu'il pense, ce qu'il fait. Avec un enthousiasme décapant, l'auteur de Vive la sociale ! revendique son appartenance, nous invite à partager sa fierté d'être de ceux-là, du côté de ces femmes et de ces hommes trop souvent oubliés des médias ou de l'Histoire, les opprimés, les crève-la-dalle, les insurgés, les militants, les résistants. Qu'ils soient d'hier ou d'aujourd'hui, d'ailleurs ou d'ici, Gérard Mordillat leur rend grâce et se raconte dans un même élan. Il évoque l'esprit de la Commune et revit l'école buissonnière du côté de Belleville et de Ménilmontant ; il s'attendrit sur son frérot le prolo et son paternel qui lui laissa un super cadeau : exiger le droit à l'écriture, « une force que la classe ouvrière ne devait pas négliger » ni laisser aux nantis. Il nous parle de ses chemins de traverses, de son premier boulot dans une imprimerie, de ses rencontres déterminantes, de la découverte de la poésie et de la cinémathèque ; et puis de sa passion du vélo, le bitume comme une feuille blanche à conquérir. Sans étiquette politique sinon celle d'homme libre, l'écrivain et cinéaste réinvente avec force et humour ce qu'être de gauche signifie : avoir le goût des autres, du bien commun, du partage, de l'égalité, de la fraternité.
Dans la nuit du 31 décembre, Gary et les autres membres de l'atelier de recherche mécanique de Mondial Laser, une entreprise de pointe vendue à l'Inde par un fonds spéculatif américain, s'emparent d'un navire de luxe, le Nausicaa. À bord, les actionnaires et leurs invités célèbrent au champagne une année de bénéfices records.
Tandis que la fête bat son plein - bal masqué, orchestre, caviar -, le Nausicaa est détourné. Il met cap au nord.
Gary, Suz, Dargone, Doc, Amos, Maximilienne dite Maxi, Kiki, Isabelle, Jacqueline, Moïra... et cent autres de Mondial Laser veulent contraindre ceux pour qui ils n'étaient que des chiffres à connaître eux aussi le froid, la solitude, l'abandon... Dès lors, la peur change de côté...
Gérard Mordillat
Rue des Rigoles
« Tu ferais mieux d'aller rue des Rigoles, il y a des Pompes beaucoup moins chères ! » Tel est le conseil donné à l'auteur par un copain, alors qu'il se met en devoir de préparer les obsèques de sa mère.
Et c'est ainsi, entre le chagrin et l'éclat de rire, que
les souvenirs surgissent. Des souvenirs qui ramènent Gérard Mordillat à l'après-guerre, dans ce Paris
populaire du XXe arrondissement où il grandit entre un père employé à la SNCF et une mère venue d'outre-Atlantique, professeur d'anglais à l'école Berlitz.
Un Paris où survit le souvenir des Communards, où, dans les trente cinémas de quartier qui se trouvent entre Belleville et Ménilmontant, les premiers baisers dans la pénombre se confondent avec l'éveil d'une passion pour le 7e art.
Truculent, gouailleur, tendre, mélancolique, Gérard Mordillat compose un hymne à son enfance, qui ravira tous ceux qui ont aimé Robert Sabatier ou le Truffaut des Quatre cents coups.
Xenia a vingt-trois ans, mère célibataire, elle galère comme toutes celles qui sont comme elle.
Blandine, sa voisine, la trentaine épanouie, mère d´un grand ado métis, est sa meilleure amie, son unique alliée face aux jours difficiles, aux nuits d´orage.
Quand Xenia se retrouve sans travail, Blandine réussit à la faire embaucher au supermarché, à ses côtés. Dès lors, l´horizon de Xenia s´éclaircit. Elle trouve l´amour auprès de Gauvain et s´éloigne alors petit à petit de Blandine.Mais un jour tout bascule pour Blandine, menacée de licenciement. C´est alors au tour de Xenia de lui venir en aide.
Les deux jeunes femmes vont faire front ensemble malgré les incompréhensions et les malentendus qui s´étaient installés entre elles...Xenia, c´est une histoire d´amitié, de rébellion, de solidarité.
Xenia, c´est l´histoire de deux femmes, Thelma et Louise en lutte contre la violence de la société, deux héroïnes portées par les élans du coeur.
Dans Hamlet, Yorick est feu le bouffon du roi dont le fossoyeur déterre les os et sur le crâne duquel le prince s'apitoie, se souvenant de sa verve et de son esprit. Dans ce roman, toutes les figures d'Hamlet se retrouvent : le prince, le spectre, l'usurpateur, la reine, Ophélie, le nain, etc., mais elles sont bouleversées, maltraitées, exaltées dans une forme baroque. C'est une variation sur Shakespeare, éternelle source d'inspiration, même si l'action se déroule aujourd'hui en France, ici et maintenant, avec des personnages qui nous ressemblent : un repris de justice solitaire, un élu local, une junkie paumée, une femme de notable, un innocent, ce sont bien des rois et des reines qui se disputent un royaume dont le prince est un enfant.
Edition illustrée de 6 dessins d'André Faber.
Jennie, 13 ans, n'aime pas les dimanches. Et c'est un dimanche que Mike, l'ami de sa mère, se tue à moto, le jour de son anniversaire. Olga se retrouve seule avec ses deux filles. Trois ans plus tard, Slimane et deux bébés élargissent la famille. Mais un deuxième accident survient, et les quatre enfants sont dispersés. Ce sera à Jennie de les réunir à nouveau, pour les emmener voir la mer...
Dans Subito presto, des monstres qui nous ressemblent s'appellent et se répondent. Que ce soit la tragédie d'un homme ridicule qui rejoint l'extrême droite, le délire d'une présidente prête à rétablir l'esclavage pour combattre le chômage, un chauffeur routier vendant son âme au diable pour devenir patron, le fantôme d'un bouffon ou l'homme au cerveau d'enfant qui traverse le monde sans le voir... tous disent ce que nous sommes, ici et maintenant. Autant de textes, autant d'histoires arrachées par poignées à l'actualité, autant de pierres lancées dans le miroir du quotidien pour le briser ; pour découvrir la réalité du monde où nous sommes - violent, grotesque et parfois terriblement drôle.
Après Ces femmes-là, visionnaire et dérangeant, Gérard Mordillat, prix de l'Humour de résistance pour La Brigade du rire, reste fidèle à ses convictions dans ce recueil surprenant, provocateur et ludique.
21 juillet 1969 : les astronautes Neil Amstrong et Edwin Aldrin s'apprêtent à marcher sur la Lune. à Toulon, dans le quartier du petit Chicago balayé par des trombes d'eau, deux marins, le quartier-maître Christian-Marie Duval et Victor Colbert, son mousse, dit « Vichy-Menthe », poussent la porte du Miami-bar. Comme le veut la tradition, l'aîné doit « offrir une femme et une bière » à son cadet. Qui de Linda, de Maggie, de Josy ou de Kuku sera choisie pour monter avec le mousse ? Pourquoi Lip, à la tête de la Police militaire, veut-il empêcher que le rituel s'accomplisse ? Quel secret protège Madame Lin Ho, la patronne, assise sur un trésor ? Roman initiatique, Les Cinq Parties du monde est un théâtre d'ombres et d'illusions, gouverné par une quête éperdue de l'amour, où toutes les histoires mènent à une seule.Ce livre a été publié à l'origine sous le titre Vichy-Menthe.L'adaptation télévisuelle de ce livre a obtenu le FIPA d'or 2012 du meilleur film et celui de la meilleure musique originale.
Si Gérard Mordillat exècre les mathématiques, il excelle en calculs et sait, à l'occasion d'une opération de la vésicule biliaire - entre autres aventures inhospitalières-, se révéler particulièrement brillant : récit drôle des quelques semaines avant, pendant et après cette opération où l'on croise une amoureuse, un Grand Manitou, Hamlet, un dentiste surnommé Picasso, une infirmière, deux infirmières, trois infirmières... sans oublier Mona Lisa et madame Kiki. Cette seconde édition reprend le texte initial paru en 2014 sous le même titre dans une version enrichie, entièrement « revue et mijotée » et accompagnée d'illustrations d'Alain Fraggi.
Les poèmes assemblés dans ce recueil sont, pour une part, écrits dans le même élan combatif que le précédent, engagé, militant, réfractaire.
Il s'y ajoute deux séries de poèmes narratifs : l'une compose un hommage indirect aux objectivistes américains, l'autre se promène avec impertinence entre le facétieux et l'absurde. Le volume se clôt sur l'évocation de deux figures mythologiques : Jésus et Hamlet, rien de moins ! - écrite avec la désinvolture apparente des meilleurs satiristes.
Il y a cependant une bien lucide désespérance dans cette poésie décapante, mais à mille lieues de l'esprit de sérieux qui caractérise ordinairement le genre.
La nouvelle présidente française et ses collaborateurs reçoivent une équipe de téléréalité. Elle ne manque pas d'idées pour son mandat : rendre le mariage obligatoire, rétablir l'esclavage, supprimer le chômage, etc. Mais si son équipe lui obéit, la révolte du peuple n'est pas loin.
L'Attraction universelle Ppa, Mman et Bijou quittent le Nord pour s'exiler dans un pays inconnu, à la recherche du travail et du bonheur C'est un regard d'enfant sur le monde des adultes, un monde déchiré par l'amour et l'angoisse, guetté par la folie et l'obsession du crime. C'est aussi le désir d'une vie légère et pacifiée, légère comme la plume d'un oiseau, tachée de quelques gouttes de sang. Gérard Mordillat sait admirablement évoquer les douleurs et les douceurs de l'enfance. Pas l'enfance coton-velours des familles bourgeoises, mais une enfance où la vie reste à inventer. Télérama.