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Franz Kafka
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«Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se retrouva dans son lit changé en un énorme cancrelat. [...] Que m'est-il arrivé ? pensa-t-il. Ce n'était pas un rêve. [...] Et si je continuais un peu à dormir et oubliais toutes ces bêtises, pensa-t-il, mais cela était tout à fait irréalisable, car il avait coutume de dormir sur le côté droit et il lui était impossible, dans son état actuel, de se mettre dans cette position. Il avait beau se jeter de toutes ses forces sur le côté droit, il rebondissait sans cesse sur le dos.»
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On raconte que c'est grâce aux éditions clandestines du samizdat - et donc, sans nom d'auteur - que fut introduite en Union soviétique la traduction du Procès. Les lecteurs pensèrent, dit-on, qu'il s'agissait de l'oeuvre de quelque dissident, car ils découvraient, dès le premier chapitre, une scène familière : l'arrestation au petit matin, sans que l'inculpé se sût coupable d'aucun crime, les policiers sanglés dans leur uniforme, l'acceptation immédiate d'un destin apparemment absurde, etc. Kafka ne pouvait espérer une plus belle consécration posthume. Et pourtant, les lecteurs russes se trompaient. Le projet de Kafka n'était pas de dénoncer un pouvoir tyrannique ni de condamner une justice mal faite. Le procès intenté à Joseph K., qui ne connaîtra pas ses juges, ne relève d'aucun code et ne pouvait s'achever ni sur un acquittement si sur une damnation, puisque Joseph K. n'était coupable que d'exister.
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«- Dans quel village me suis-je égaré ? Y a-t-il donc ici un château ? - Mais oui, dit le jeune homme lentement, et quelques-uns des paysans hochèrent la tête, c'est le château de M. le Comte Westwest. - Il faut avoir une autorisation pour pouvoir passer la nuit ? demanda K. comme s'il cherchait à se convaincre qu'il n'avait pas rêvé ce qu'on lui avait dit. - Il faut avoir une autorisation, lui fut-il répondu, et le jeune homme, étendant le bras, demanda, comme pour railler K., à l'aubergiste et aux clients : - À moins qu'on ne puisse s'en passer ?...»
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La sentence : Dans la colonie pénitentiaire
Franz Kafka
- Folio
- Folio 3 Euros
- 16 Mai 2024
- 9782073014665
C'est une idée éditoriale contemporaine de l'écrivain que de réunir ces textes, à laquelle Kafka opposa, en 1916, l'argument suivant : «Verdict et Colonie pénitentiaire formeraient une exécrable combinaison ; à la rigueur La Métamorphose pourrait leur servir d'intermédiaire, mais sans elle cela reviendrait vraiment à prendre deux têtes étrangères et à les cogner de force l'une contre l'autre.» Nous le prenons au mot et cognons ces deux récits, éclairés des oeuvres postérieures, l'un contre l'autre. «Le principe en vertu duquel je prononce est que la faute est toujours hors de doute.»
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«Très cher père, Tu m'as demandé récemment pourquoi je prétends avoir peur de toi. Comme d'habitude, je n'ai rien su te répondre...» Réel et fiction ne font qu'un dans la lettre désespérée que Kafka adresse à son père. Il tente, en vain, de comprendre leur relation qui mêle admiration et répulsion, peur et amour, respect et mépris. Réquisitoire jamais remis à son destinataire, tentative obstinée pour comprendre, la Lettre au père est au centre de l'oeuvre de Kafka.
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Karl Rossman a dix-sept ans quand ses parents l'expédient de Prague vers New York. Au moment où le bateau entre dans le port, Karl voit se dresser la statue de la Liberté qui brandit une épée. Sombre présage ? Surgit bientôt un oncle d'Amérique providentiel qui convie le jeune homme dans sa riche demeure. Enivré de tant de luxe et de modernité, dans la verticalité de la ville de verre et d'acier, Karl doit pourtant renoncer bien vite à cet univers étincelant. Commence un road movie semé d'embûches et de rencontres insolites où il se démène, tel un double de Charlot, et découvre, à travers les divers emplois qu'il occupe, un monde de plus en plus hostile... Premier «long métrage romanesque» de Kafka, écrit avant Le Procès et Le Château, Amerika est paru en 1927, après la mort de son auteur. Dans ce conte cruel, anti-roman d'apprentissage, l'Amérique n'est assurément pas la nouvelle Terre promise qu'on annonçait au héros.
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Dans ces douze cahiers, que Kafka qualifie parfois de Journal, observations de vie quotidienne, rêves, visions, fulgurations, réflexions et même dessins alternent avec de multiples débuts de récit, certains répétés comme s'il s'agissait de réchauffer un moteur narratif refroidi. Dans cette galaxie brille un seul récit achevé, Le Verdict, écrit d'une traite une nuit de 1912, devenu pour l'écrivain le modèle du bonheur de raconter. Mille et une nuits d'écriture de notations et de récits qui mettent en scène les affres et les exaltations de celui qui dit de lui-même : Finir prisonnier - ce serait un but dans la vie. Mais c'était une cage entourée d'une grille... comme s'il était chez lui le bruit du monde affluait et ressortait par la grille, en fait le prisonnier était libre, il pouvait avoir part à tout, rien au dehors ne lui échappait... il n'était même pas prisonnier. Loin des sanctifications et des discordes, ces carnets nous font entrer avec Kafka au pays de l'écriture. D. T.
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Le théâtre de l'Oklahoma
Franz Kafka
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 17 Avril 2024
- 9782743662530
Ce texte correspond au dernier chapitre du roman "Amerika", le troisième roman de Kafka (avec "Le Château" et "Le Procès") lui aussi resté sous forme de fragment. Ce récit singulier, où le protagoniste file à un train d'enfer vers le centre géométrique du Nouveau Monde, a donné lieu à de multiples interrogations et interprétations : bibliques, talmudiques, philosophiques, métaphysiques. C'est dire la richesse de ce récit aussi bref que dense, traduit une première fois par Alexandre Vialatte, le "découvreur" de Kafka pour la France, il y a plus de soixante-dix ans, en 1946.
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« Je vis en paix au coeur de ma demeure, et pendant ce temps, quelque part, l'ennemi creuse lentement et silencieusement tout en se rapprochant de moi. »
Le Terrier est l'une des dernières nouvelles écrites par Franz Kafka. Il explore, avec un humour noir qui atteint son paroxysme, les rencontres entre l'homme et l'animal. Un troglodyte nous partage sa vie enterrée, dans un lieu où la paix du « chez-soi » devient mortelle : un tombeau pour l'éternité.
Traduit de l'allemand par Dominique Miermont
Postface de Jacques Miermon -
Journal intime
Franz Kafka
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 21 Février 2024
- 9782743661816
"Kafka ne nous a laissé que des fragments ; ses romans le sont au même titre que ses aphorismes et ses journaux intimes. Mais ce qui frappe de prime abord, c'est que l'inachèvement n'exclut pas une subtilité et une minutie du détail peu communes. Rien de plus poignant que cette intensité, sans cesse interrompue par l'insatisfaction, sans cesse reprise par l'espérance, voire la certitude d'une totalité à conquérir." (Pierre Klossowski)
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« Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se retrouva dans son lit changé en un énorme cancrelat. » Ainsi débute la journée de cet employé modèle qui n'est pas au bout de ses surprises... et que dire de ses parents qui ne sont guère enchantés de trouver un gros insecte dans la chambre de leur fils ? Fable philosophique sur le thème de la culpabilité et conte fantastique qui explore les peurs humaines, La métamorphose se place parmi les chefs-d'oeuvre de la littérature du XX? siècle.
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«En cinq ans, on pouvait construire environ cinq cents mètres ; après quoi, il est vrai, les chefs étaient en général trop épuisés et ils avaient perdu toute confiance en eux-mêmes, toute foi dans la Contruction et les choses du monde. Alors qu'ils étaient encore dans l'exaltation des festivités célébrant la jonction de mille mètres de Muraille, on les envoyait au loin, très loin. Au cours de ce voyage, ils voyaient surgir dans le paysage des pans achevés de la Muraille, ils passaient devant les quartiers généraux des grands chefs qui les décoraient ; à leurs oreilles retentissaient les clameurs des nouvelles armées de travailleurs déferlant des profondeurs du pays.»
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En cheminant dans ce recueil où des textes illustres comme La Métamorphose côtoient des trésors souterrains comme Regard, nous domptons nos propres angoisses, mises à nu par l'humour noir de Kafka. Alors que nous errons dans les méandres d'une conscience tourmentée, la voix désolée de Kafka nous berce. En véritable ami, Kafka offre la consolation qui lui a toujours manqué. À entendre ce ton immédiatement familier dans un monde rendu étrange et sévère sous sa plume, nous mesurons le prix de ce compagnonnage noué le temps d'une lecture. Lire Kafka, c'est endosser le rôle indispensable de son interlocuteur muet.
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«Très cher père, Tu m'as demandé récemment pourquoi je prétends avoir peur de toi. Comme d'habitude, je n'ai rien su te répondre, en partie justement à cause de la peur que tu m'inspires, en partie parce que la motivation de cette peur comporte trop de détails pour pouvoir être exposée oralement avec une certaine cohérence...» Lettre au père est au centre de l'oeuvre de Kafka. C'est une lettre désespérée qu'il adresse à son père, dans laquelle il tente en vain de comprendre leur relation sulfureuse, faite de respect et de mépris, d'amour et de peur, d'admiration et de répulsion.
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C'était un dimanche matin, par un superbe printemps. Georg Bendemann, un jeune négociant, était assis dans sa chambre, au premier étage de l'une des maisons basses et de structure légère qui s'étiraient en enfilade le long du fleuve, ne différant, ou presque, que de taille et de teinte. Il venait de finir une lettre à un ami d'enfance qui se trouvait à l'étranger, l'avait refermée avec une lenteur enjouée puis, le coude appuyé sur le bureau, se mit à regarder, à travers la fenêtre, le fleuve, le pont et, sur l'autre rive, la douce verdure des collines...
Ecrit d'une traite, une nuit durant, en 1912, Le Verdict est l'un des rares récits que Kafka choisit de publier de son vivant - et l'un des plus rares encore à n'avoir jamais été désavoué par son auteur.
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La métamorphose ; étude sur Vladimir Nabokov
Franz Kafka
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 16 Mai 1989
- 9782253049807
« Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin, au sortir de rêves agités, il se trouva dans son lit métamorphosé en un monstrueux insecte. Il reposait sur son dos qui était dur comme une cuirasse, et, en soulevant un peu la tête, il apercevait son ventre bombé, brun, divisé par des arceaux rigides, au sommet duquel la couverture du lit, sur le point de dégringoler tout à fait, ne se maintenait que d'extrême justesse. D'impuissance, ses nombreuses pattes, d'une minceur pitoyable par rapport au volume du reste, papillonnèrent devant ses yeux. « Qu'est-il advenu de moi ? » pensa-t-il. Ce n'était pas un rêve. Sa chambre, une vraie chambre humaine quoiqu'un peu trop petite, était là, paisible entre les quatre murs familiers... »
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La Métamorphose
Cédric Hannedouche
- Belin éducation
- Classico College - Texte Integral Et Dossier
- 21 Août 2024
- 9791035833749
Dossier pédagogique de Cédric Hannedouche.
Traduction de Jean-Pierre Lefebvre.
Grégor Samsa se réveille un matin métamorphosé en insecte immonde. Sa transformation est inexplicable et la situation, absurde, tourne au cauchemar. Tout le monde fuit l'immense coléoptère et Grégor reste seul avec lui-même.
La Métamorphose, chef-d'oeuvre de Franz Kafka, est un récit terrifiant, qui mêle critique sociale et questionnement sur l'individu en communauté. Dans le volume, des activités pour dire, lire et écrire.
Groupements de textes :
1. D'autres métamorphoses
2. Face à l'étranger
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Comment ne pas éduquer les enfants : lettres sur la famille et autres monstruosités
Franz Kafka
- L'Orma
- Les Plis
- 10 Novembre 2020
- 9788831312233
Les étonnants paradoxes de l'âme humaine et les fragiles labyrinthes du psychisme de l'enfant exposés dans les lettres où Kafka analyse le comportement de l'« animal-famille ». Questionnant le joug familial, il s'extirpe du lacis de ses fiançailles et démolit, non sans émotion, la figure paternelle. Le plus surprenant prosateur du vingtième siècle se révèle être un pédagogue subtil et d'une extrême lucidité.
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« Nulle anecdote adventice, nul autre personnage - hors cet intrus, à la réalité hypothétique, qui vient soudainement perturber le silence du terrier - encore que, plus on avance dans le récit, plus on a le sentiment que le terrier est, lui aussi, un personnage. La solitude avec ses bienfaits évidents et ses méfaits éventuels et le thème principal du Terrier. Cette image de terrier - et plus généralement celle de l'enfouissement - comme symbole de la solitude revient souvent sous la plume de Kafka, tant dans sa correspondance et dans son journal que dans ses récits. ».
J.-P. Verdet
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«L'intérêt que l'on porte aux jeûneurs professionnels a beaucoup baissé au cours des dernières décennies. Alors qu'il était avantageux autrefois d'organiser pour son propre compte des spectacles de cette nature, cela est devenu aujourd'hui tout à fait impossible. C'étaient d'autres temps. A'cette époque, toute la ville s'occupait du jeûneur ; l'intérêt croissait de jour de jeûne en jour de jeûne ; chacun voulait voir le jeûneur au moins une fois par jour ; vers la fin, il y avait des abonnés qui restaient toute la journée assis devant la petite cage grillagée...»
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Réflexions sur le péché, la souffrance, l'espérance et le vrai chemin
Franz Kafka
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 19 Janvier 2022
- 9782743655136
"Celui qui de son vivant ne vient pas au bout de sa vie il a besoin de l'une de ses mains pour écarter un peu le désespoir que lui cause son destin - il n'y arrive que très imparfaitement - et de l'autre main il peut enregistrer ce qu'il aperçoit sous les décombres, car il voit autre chose et plus que les autres."
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Blumfeld, un célibataire plus très jeune et autres textes
Franz Kafka
- Folio
- 24 Juin 2023
- 9782073043122
«Blumfeld, un célibataire plus très jeune, regagnait un soir son logement, ce qui était une tâche éprouvante, car il habitait au sixième étage. Pendant cette ascension, il pensait, comme souvent ces derniers temps, que cette existence totalement solitaire était bien ennuyeuse, qu'il était là réduit à gravir ces six étages littéralement à l'insu de tous pour arriver en haut dans sa chambre déserte, pour à nouveau littéralement à l'insu de tous y passer sa robe de chambre, allumer sa pipe, lire un peu une revue française à laquelle il était abonné depuis des années, tout en sirotant un kirsch qu'il faisait lui-même, et finalement, au bout d'une demiheure, se mettre au lit.» Empreints de thématiques chères à l'auteur, comme les rapports sociaux ou le sens de la vie, ces textes reflètent la singularité et l'originalité de la plume d'un des écrivains majeurs du XX? siècle.
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La métamorphose : dans la colonie pénitentiaire
Franz Kafka
- J'ai Lu
- Librio
- 1 Juin 2022
- 9782290376706
« Et si je redormais encore un peu et oubliais toutes ces sottises ?» Lorsque Gregor Samsa s'éveille un matin après une nuit agitée, il doit se rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes. Lugubre plaisanterie ? Hélas ! Plutôt une ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres, mais de vulgaires parasites. Les siens, en somme - père, mère, soeur -, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer. Dans la seconde nouvelle, l'expérimentation se fait en direct : un soldat est le jouet d'une machine infernale.
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à la colonie disciplinaire et autres récits
Franz Kafka
- Actes Sud
- Babel
- 28 Février 2008
- 9782742772797
La traduction libre et audacieuse de catherine billmann et jacques cellard fait entendre mieux que jamais l'humour surprenant qui imprègne les histoires les plus étranges ou les plus inquiétantes imaginées par kafka, telles a la colonie disciplinaire, joséphine la chanteresse, un artiste du jeûne, compte rendu pour une académie...
La collection babel propose désormais l'intégralité des récits de kafka dans une nouvelle traduction : la métamorphose, la sentence, le soutier et autres récits (babel n° 285) et le présent volume réunissent les textes publiés par l'auteur ou sous son contrôle de 1912 à 1924 ; récits posthumes et fragments (babel n° 867) rassemble des manuscrits pour la plupart inédits ou inachevés, publiés par les soins de max brod après la mort de l'écrivain praguois.