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Francis Ponge
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Le parti pris des choses ; proêmes ; douze petits écrits
Francis Ponge
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 15 Février 1967
- 9782070302239
L'huître L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir:il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles:c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos. À l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger:sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en-dessus s'affaissent sur les cieux d'en-dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.
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«Il s'agit de savoir si l'on veut faire un poème ou rendre compte d'une chose (dans l'espoir que l'esprit y gagne, fasse à son propos quelque pas nouveau). C'est le second terme de l'alternative que mon goût (un goût violent des choses, et des progrès de l'esprit) sans hésitation me fait choisir. Ma détermination est donc prise... Peu m'importe après cela que l'on veuille nommer poème ce qui va en résulter. Quant à moi, le moindre soupçon de ronron poétique m'avertit seulement que je rentre dans le manège, et provoque mon coup de reins pour en sortir.» Francis Ponge.
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Poèmes en prose, brouillons, réflexions sur la poésie, fragments de correspondance : l'auteur du Parti Pris des choses nous fait entrer dans son atelier de création. Comment décrire le monde qui nous entoure, trouver le mot juste pour transcrire notre expérience de la nature, du monde végétal, du règne animal ? L'écrivain nous dévoile sa méthode mais aussi son éthique : afin de renouer avec le monde, afin d'élargir nos existences, nos mots ne doivent pas dominer les choses mais les épouser. Splendide leçon de littérature pour notre temps, La Rage de l'expression nous montre que toute manière d'écrire est aussi une manière de vivre. A retenir : Repères chronologiques ; Francis Ponge et son temps ; La structure du recueil ; Les thèmes clés de La Rage de l'expression Dossier sur l'oeuvre et sur le parcours associé, «Emancipations créatrices» : - Pourquoi lire La Rage de l'expression aujourd'hui ? - Histoire littéraire et présentation de La Rage de l'expression - Les mots importants du recueil - Deux groupements de textes - Prolongements artistiques - Exercices d'appropriation - Points de méthode De nombreux exercices rédigés et guidées pour préparer l'écrit (le commentaire, la dissertation, la contraction de texte) et l'oral du Bac (les analyses linéaires et la grammaire).
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Le parti pris des choses
Francis Ponge
- Belin éducation
- Classico Lycee - Texte Integral Et Dossier
- 18 Août 2021
- 9791035817930
Francis Ponge pose un regard neuf sur le monde qui nous entoure. Il nous invite à redécouvrir, à travers trente-deux poèmes en prose, les choses les plus banales : le galet, le pain, la bougie, l'orange. Utilisant avec virtuosité toutes les ressources du langage, le poète célèbre la nature et nous donne avec humour une belle leçon d'humilité. - Le texte intégral de l'oeuvre accompagné de notes de bas de page - Neuf fiches pour faire le tour de l'oeuvre 1. Francis Ponge en 20 dates 2. L'oeuvre dans son contexte 3. La structure de l'oeuvre 4. Les grands thèmes de l'oeuvre 5. La fabrication du texte poétique 6. Des leçons de choses humoristiques 7. La poésie en prose, entre tradition et modernité 8. Ponge, lecteur de Lucrèce 9. Citations - Pour préparer l'oral du Bac - Des explications littéraires et des sujets guidés - Des questions de grammaire _ Des activités d'appropriation - Des prolongements artistiques et culturels - Deux groupements de textes 1. Poèmes en prose (XIX?-XX? siècles) 2. Poésie et peinture (XIX?-XX? siècles) Tout pour réussir le Bac.
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Comment une figue de paroles et pourquoi
Francis Ponge
- Flammarion
- Gf ; Poesie
- 10 Mai 2023
- 9782080426703
Qui n'a appris qu'il fallait bannir la répétition et lui préférer l'emploi des synonymes ? À l'encontre de cette tradition scolaire qu'il juge propre à l'ambiguïté et à l'obscurité, Francis Ponge définit un art poétique iconoclaste : la répétition, bien au contraire, permet d'affûter le cheminement du poème, qui traque son objet - ici, la figue - pour en exprimer tous les sucs poétiques. «Je ne sais ce qu'est la poésie, mais par contre assez bien ce que c'est qu'une figue», dit Ponge. Mâché, ruminé, le langage parcourt alors tous les avatars de la figue - «son concret contradictoire» -, suscitant des associations d'idées et des paradoxes toujours plus déroutants.
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La grenouille Lorsque la pluie en courtes aiguillettes rebondit aux prés saturés, une naine amphibie, une Ophélie manchote, grosse à peine comme le poing, jaillit parfois sous les pas du poète et se jette au prochain étang. Laissons fuir la nerveuse. Elle a de jolies jambes. Tout son corps est ganté de peau imperméable. À peine viande ses muscles longs sont d'une élégance ni chair ni poisson. Mais pour quitter les doigts la vertu du fluide s'allie chez elle aux efforts du vivant. Goitreuse, elle halète. Et ce coeur qui bat gros, ces paupières ridées, cette bouche hagarde m'apitoyent à la lâcher.
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En 1954, en liminaire du texte éponyme, Ponge annonce son propos : « provoquer une modification de l'idée de fleurs, en y faisant rentrer bien des choses tenues à l'écart jusqu'ici. » Dans cette perspective, il réunit sous ce titre singulier divers écrits consacrés aux végétaux, ou plutôt au végétal, depuis 1926. L'entreprise poétique de l'auteur du Parti pris des choses se double ici d'une recherche théorique, pourrait-on dire, encore accrue. Il s'en explique en évoquant le projet de « faire adopter une idée philosophique de cet objet ou plutôt, de ce moment de tout individu, de tout être. » Nous ne sommes plus là en face de ces courts moments d'éblouissement poétique consacrés aux « choses » auxquels Francis Ponge nous a accoutumés, mais bien dans la traque méthodique, patiente, exhaustive, organisée d'une essence. Ce texte à part dans l'oeuvre de Ponge, particulièrement magnifique, profondément philosophique, a été publié au printemps 1968 dans la revue L'éphémère (n° 5), puis à fait l'objet d'une nouvelle publication par Gallimard en 1992 dans l'ouvrage Nouveau nouveau recueil.
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Oeuvres complètes Tome 1
Francis Ponge
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 18 Novembre 2003
- 9782070112715
Ponge, ou la rage, dans ses proêmes, d'exprimer la chose, qui nous prend à partie pour «atteindre enfin par la parole au point dialectique où [la] situent sa forme et son milieu, sa condition muette et l'exercice de sa profession juste». Ponge, ou l'homme en chemin vers l'homme dans ce dire où l'objet montre «ce qu'il a de brut, de différent» au terme de l'investigation aimante du regard poétique, où se trouve conjuré le sort de l'«opiniâtrement clos». Ponge, c'est aussi, en marge des écoles, mais au coeur de l'histoire littéraire sans cesse revisitée, la quête du langage adéquat, quête incessante que souligne la genèse des textes. Les mots, le style doivent rendre compte du dessein humaniste du poète : être le héraut - plus que le chantre - de ce qui l'entoure et qu'artisan il détoure pour l'accoucher de son secret/projet - «une exacte compréhension du monde sans doute est à ce prix». «L'art de vivre d'abord y devait trouver son compte : il nous fallait relever ce défi.» Le texte, jusqu'en sa matérialité, se veut pièce à conviction dans le réseau mouvant des recueils toujours recomposés, avec, en ligne de fuite, le rêve mallarméen du Livre.
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«Le Savon, Mesdames et Messieurs, die Seife, die Seifenkugel, vous savez, bien certainement, ce que c'est. Vous vous en servez chaque jour. Vous en avez une idée tout à fait certaine, commune à nous tous, et que ce mot suffit parfaitement à représenter. Il s'agit d'une réalité du monde physique. Et pour moi aussi, bien sûr, il en est ainsi. Mais, pour moi, le Savon, eh bien, c'est, avant tout, c'est plutôt encore aujourd'hui ce dossier, ce sacré dossier ! Ah ! ce dossier- savon, ce savon- dossier, quel mal, depuis vingt ou vingt-cinq ans, il m'a donné, ce savon ! [...] Allons-y ! Ouvrons-le, ce dossier !».
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Oeuvres complètes Tome 2
Francis Ponge
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 25 Septembre 2002
- 9782070114931
Ponge, ou la rage, dans ses proêmes, d'exprimer la chose, qui nous prend à partie pour «atteindre enfin par la parole au point dialectique où [la] situent sa forme et son milieu, sa condition muette et l'exercice de sa profession juste». Ponge, ou l'homme en chemin vers l'homme dans ce dire où l'objet montre «ce qu'il a de brut, de différent» au terme de l'investigation aimante du regard poétique, où se trouve conjuré le sort de l'«opiniâtrement clos». Ponge, c'est aussi, en marge des écoles, mais au coeur de l'histoire littéraire sans cesse revisitée, la quête du langage adéquat, quête incessante que souligne la genèse des textes. Les mots, le style doivent rendre compte du dessein humaniste du poète : être le héraut - plus que le chantre - de ce qui l'entoure et qu'artisan il détoure pour l'accoucher de son secret/projet - «une exacte compréhension du monde sans doute est à ce prix». «L'art de vivre d'abord y devait trouver son compte : il nous fallait relever ce défi.» Le texte, jusqu'en sa matérialité, se veut pièce à conviction dans le réseau mouvant des recueils toujours recomposés, avec, en ligne de fuite, le rêve mallarméen du Livre.
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Nuitdu 19 au 20 juillet 1961(les Fleurys)Voici pourquoi j'ai vécuGoûtant un vif plaisir à ne rien faire que provoquer par ma seule présence (chargée d'une sorte d'aimantation à l'être des choses) - cette présence étant en quelque façon exemplaire:par l'intensité de son calme (souriant, bienveillant), par la force de son attente, par la force d'exemple de son existence accomplie dans le calme, dans le repos, par la force d'exemple de sa santé - que provoquer une intensification vraie, authentique, sans fard de la nature des êtres et des choses, qu'à l'attendre, qu'à attendre ce moment-là.À ne rien faire qu'à attendre leur déclaration particulière.Puis à la fixer, l'attester:à l'immobiliser à la pétrifier (dit Sartre) pour l'éternité, à la satisfaire ou encore à l'aider (sans moi ce ne serait pas possible) à se satisfaire.À ne rien faire qu'écrire lentement noir sur blanc, très lentement, attentivement, très noir sur très blanc.Je me suis allongé aux côtés des êtres et des choses la plume à la main, et mon écritoire (une page blanche) sur les genoux.J'ai écrit, cela a été publié, j'ai vécu.J'ai écrit. Ils ont vécu, j'ai vécu.
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À la rêveuse matière Probablement, tout et tous - et nous-mêmes - ne sommes-nous que des rêves immédiats de la divine Matière : Les produits textuels de sa prodigieuse imagination. Et ainsi, en un sens, pourrait-on dire que la nature entière, y compris les hommes, n'est qu'une écriture ; mais une écriture d'un certain genre ; une écriture non significative, du fait qu'elle ne se réfère à aucun système de signification ; qu'il s'agit d'un univers indéfini : à proprement parler immense, sans
mesures. Tandis que le monde des paroles est un univers fini. Mais du fait qu'il est composé de ces objets très particuliers et particulièrement émouvants, les sons significatifs et articulés dont nous sommes capables, qui nous servent à la fois à
nommer les objets de la nature et à exprimer nos sentiments, Sans doute suffit-il de nommer quoi que ce soit - d'une certaine manière - pour exprimer tout de l'homme et, du même coup, glorifier la matière, exemple pour l'écriture et providence de l'esprit. -
«Il s'agit de savoir si l'on veut faire un poème ou rendre compte d'une chose (dans l'espoir que l'esprit y gagne, fasse à son propos quelque pas nouveau).C'est le second terme de l'alternative que mon goût (un goût violent des choses, et des progrès de l'esprit) sans hésitation me fait choisir.Ma détermination est donc prise...Peu m'importe après cela que l'on veuille nommer poème ce qui va en résulter. Quant à moi, le moindre soupçon de ronron poétique m'avertit seulement que je rentre dans le manège, et provoque mon coup de reins pour en sortir.»Francis Ponge.
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«NIOQUE est l'écriture phonétique (comme on pourrait écrire inivrant) de GNOQUE, mot forgé par moi à partir de la racine grecque signifiant connaissance, et pour ne pas reprendre le GNOSSIENNE de Satie ni le CONNAISSANCE (de l'Est) de Claudel.» Francis Ponge.
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Poèmes de Francis Ponge
Francis Ponge
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior En Poesie
- 5 Septembre 2013
- 9782070653676
Pourquoi les choses ? C'est leur présence têtue qu'interroge Francis Ponge. Pourquoi les mots ? Afin d'en déceler les qualités, les profondeurs, d'éclairer leur étrangeté et leur mystère. Un défi lancé au langage et à la poésie. «Un coquillage est une petite chose, mais je peux la démesurer en la replaçant où je la trouve, posée sur l'étendue du sable. Car alors je prendrai une poignée de sable et j'observerai le peu qui me reste dans la main après que par les interstices de mes doigts presque toute la poignée aura filé...».
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Tome I. Lyres Tome II. Méthodes My creative Method. Pochades en prose. Le Porte-plume d'Alger. Le Verre d'eau. Fables logiques. L'Homme à grands traits. Prologue aux Questions rhétoriques. Le Murmure. Le Monde muet est notre seule patrie. Des Cristaux naturels. Le dispositif Maldoror-Poésies. La Société du Génie. Proclamation et petit four. L'Ustensile. Sur la diction poétique. Tentative orale. La Pratique de la Littérature. Entretien avec Breton et Reverdy. Tome III. Pièces L'Insignifiant. Le Chien. La Robe des choses. Le Pigeon. Le Fusil d'herbe. Particularité des fraises. L'Adolescente. La Crevette dans tous ses états. La Maison paysanne. La Fenêtre. La Dernière Simplicité. La Barque. 14 juillet. Le Grenier. Fabri ou le jeune ouvrier. Éclairci en Hiver. Le Crottin. Le Paysage. Les Ombelles. Le Magnolia. Symphonie pastorale. La Danseuse. Une Demi-journée à la campagne. La Grenouille. L'Édredon. L'appareil du Téléphone. La Pompe lyrique. Les Poèles. Le Gui. Le Platane. Ode inachevée à la Boue. L'Anthracite ou le charbon par excellence. La Pomme de terre. Le Radiateur parabolique. La Gare. La Lessiveuse. L'Eau des Larmes. La Métamorphose. Moeurs nuptiales des chiens. Le Vin. Le Lézard. La Radio. La Valise. La Terre. La Cruche. Les Olives. Ébauche d'un Poisson. Le Volet, suivi de sa scholie. L'Atelier. L'Araignée. Première ébauche d'une Main. Le Lilas. Plat de poissons frits. La Cheminée d'usine. L'Assiette. La parole étouffée sous les Roses. Le Cheval. Le Soleil placé en abîme. Les Hirondelles ou Dans le style des hirondelles. La Nouvelle Araignée. L'Abricot. La Figue (sèche). La Chèvre.
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On pourra lire dans ce volume, présentés cette fois dans l'ordre chronologique de leur composition, tous les nouveaux écrits de l'auteur depuis 1959, c'est-à-dire depuis la mise en fabrication de son ouvrage Le Grand Recueil. Ceci à une exception près, celle du Savon, paru voici quelques mois - et naturellement des pages auxquelles il travaille encore. On y trouvera, en particulier, deux grands textes «poétiques», L'Asparagus et Le Pré, qui marquent une nouvelle évolution dans la manière de l'auteur, ainsi que de nouveaux et importants textes sur la peinture (Braque, Picasso, Fautrier, Chardin et La Nature morte, etc.). Dans une première partie ont été rassemblés un certain nombre de textes, datés de 1921 à 1958, qui, pour des raisons diverses, n'avaient pu figurer dans aucun des livres publiés par nous sous la même signature. Une longue suite de notes sur Giacometti, que le célèbre artiste devait illustrer - mais la mort l'empêcha de réaliser ce projet - figure notamment dans cette première partie.
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Ayant écrit (publié en 1964) Le Pré, Francis Ponge à ses yeux a achevé sa tâche. Il n'a plus qu'à répondre aux commandes, et continuer de révéler son oeuvre, - et noter d'autre part la partition de son chef-d'oeuvre ultime, La Table, ni «dossier», ni «fabrique», mais autre chose. La table : «je puis maintenant [...] l'effacer et du même coup effacer tout ce que j'ai écrit sur elle, l'effaçant enfin du même coup elle-même pour absolument en finir». Ou bien : «[...] je m'imagine mort au monde (pour le monde) et cependant ma mémoire [mon esprit] pour moi-même vivant encore et se souvenant, dans l'éternité»... ... Journal, en somme, le dernier, tenu du 21 novembre 1967 au 16 octobre 1973.
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Tome I. Lyres La Famille du Sage. Naissance de Vénus. Le Troupeau de moutons. Carrousel. Peut-être trop vicieux. Le Jour et la Nuit. Règle. Dimanche, ou l'artiste. Frénésie des détails, calme de l'ensemble. L'Herbe. Le Nuage. Couple ardent. Grand nu sous bois. Le Monument. Le Ministre. Soir d'août. Cinq septembre. Feu et cendres. Coriolan ou la grosse mouche. Marine. Bois des tabacs. L'Allumette. Au printemps. Le Quartier des affaires. Détestation. Prose de profundis à la gloire de Claudel. À la gloire d'un ami. Baptême funèbre. Note hâtive à la gloire de Groethuysen. Paul Nougé. Henri Calet. Cher Hellens. Pour une notice. Pierre Charbonnier. Phrase pour Charbonnier. La dînette chez Karskaya. Pour l'un des «portraits de famille» de Leonor Fini. Hélion. Réflexions sur les statuettes, figures et peintures d'Alberto Giacometti. Scvlptvre. Braque-dessins. À Bona Tibertelli de Pisis. Exposition Sekiguchi. Exposition Faniel. Parade pour Jacques Herold. Exposition Springer. Braque-Japon. Un Bronze parle. Germaine Richier. Paroles à propos des nus de Fautrier. Fautrier, d'un seul bloc fougueusement équarri. Prose à l'éloge d'Aix. Les Illuminations à l'Opéra-Comique. Interview à la mort de Staline. Réflexions sur la jeunesse. Le Mariage en 57. Texte sur l'Électricité. Interview sur les dispositions funèbres. Tome II. Méthodes Tome III. Pièces L'Insignifiant. Le Chien. La Robe des choses. Le Pigeon. Le Fusil d'herbe. Particularité des fraises. L'Adolescente. La Crevette dans tous ses états. La Maison paysanne. La Fenêtre. La Dernière Simplicité. La Barque. 14 juillet. Le Grenier. Fabri ou le jeune ouvrier. Éclairci en Hiver. Le Crottin. Le Paysage. Les Ombelles. Le Magnolia. Symphonie pastorale. La Danseuse. Une Demi-journée à la campagne. La Grenouille.
L'Édredon. L'appareil du Téléphone. La Pompe lyrique. Les Poèles. Le Gui. Le Platane. Ode inachevée à la Boue. L'Anthracite ou le charbon par excellence. La Pomme de terre. Le Radiateur parabolique. La Gare. La Lessiveuse. L'Eau des Larmes. La Métamorphose. Moeurs nuptiales des chiens. Le Vin. Le Lézard. La Radio. La Valise. La Terre. La Cruche. Les Olives. Ébauche d'un Poisson. Le Volet, suivi de sa scholie. L'Atelier. L'Araignée. Première ébauche d'une Main. Le Lilas. Plat de poissons frits. La Cheminée d'usine. L'Assiette. La parole étouffée sous les Roses. Le Cheval. Le Soleil placé en abîme. Les Hirondelles ou Dans le style des hirondelles. La Nouvelle Araignée. L'Abricot. La Figue (sèche). La Chèvre. -
L'Insignifiant. Le Chien. La Robe des Choses. Le Pigeon. Le Fusil d'herbe. Particularité des fraises. L'Adolescente. La Crevette dans tous ses états. La Maison paysanne. La Fenêtre. La Dernière Simplicité. La Barque. 14 juillet. Le Grenier. Fabri ou le jeune ouvrier. Éclaircie en Hiver. Le Crottin. Le Paysage. Les Ombelles. Le Magnolia. Symphonie pastorale. La Danseuse. Une demi-journée à la campagne. La Grenouille. L'Édredon. L'appareil du Téléphone. La Pompe lyrique. Les Poêles. Le Gui. Le Platane. Ode inachevée à la Boue. L'Anthracite ou le charbon par excellence. La Pomme de terre. Le Radiateur parabolique. La Gare. La Lessiveuse. L'Eau des Larmes. La Métamorphose. Moeurs nuptiales des chiens. Le Vin. Le Lézard. La Radio. La Valise. La Terre. La Cruche. Les Olives. Ébauche d'un poisson. Le Volet, suivi de sa scholie. L'Atelier. L'Araignée. Première ébauche d'une Main. Le Lilas. Plat de poissons frits. La Cheminée d'usine. L'Assiette. La Parole étouffée sous les Roses. Le Cheval. Le Soleil placé en abîme. Les Hirondelles ou dans le style des hirondelles. La Nouvelle araignée. L'Abricot. La Figue (sèche). La Chèvre.
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Douze petits écrits Tome 1 ; le parti pris des choses
Francis Ponge
- Gallimard
- Blanche
- 27 Octobre 1965
- 9782070251674
«Ce volume constitue la première édition collective des ouvrages de Francis Ponge parus en librairie avant Le Grand Recueil (1961) et Pour un Malherbe (1965). Il comprend dans l'ordre : Douze Petits Écrits, paru dans la colleclion «Une Oeuvre un Portrait» en I926, depuis longtemps épuisé et jamais réédité ; Le Parti pris des choses, paru dans la collection «Métamorphoses» en 1942, réédité en 1945 et 1949, toutes ces rééditions étant également épuisées ; Proêmes, paru en 1948, épuisé, réédité ici pour la première fois ; La Rage de l'Expression, paru en 1952 en Suisse, édité en France ici pour la première fois ; Le Peintre à l'Étude, paru en 1948, réédité ici pour la première fois ; La Seine, paru en 1950 en Suisse, épuisé, non réédité, édité ici pour la première fois en France. Tous ces ouvrages étaient devenus rares, et pratiquement introuvables en librairie courante. Ils sont, par cette première édition collective, mis enfin à la portée de tous. Le lecteur qui posséderait déjà Le Grand Recueil et Pour un Malherbe se trouvera, en acquérant ce volume, en possession des oeuvres complètes de Francis Ponge à ce jour, compte non tenu des textes composés depuis la mise sous presse de Le Grand Recueil, qui feront l'objet d'un prochain volume.» Bulletin Gallimard n° 206, nov. 1965.
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1923-1942 L'homme qui désire voyager. Au lecteur. De amicis meis. De la pluie. Le processus des aurores. Idée du texte... La simple. Aurore. Le bec d 'oiseau. Torses et chefs... La serviette-éponge. La pluie. Les gars du bâtiment. L'Égypte et les Égyptiens. Petite suite vivaraise. La Pentecôte. L'ortie. Promenade au fort de Romainville. Conférence de M. Déat. Comptine. La scie musicale. Souvenirs interrompus. Rouen, masure humide. L'énergumène. Tournoiements aveugles. Pour étrenner ma droite. Hiver de famine. Billets «hors sac». Je suis un suscitateur. Je lis Montaigne... Paysage près du Moulin-de-Charix. 1967-1984 «Eppur, si mu ove!». Pour Marcel Spada. Son nom seul aujourd'hui. Pour Max Bense. Écrits récents. With and to Hemi Maldiney Cheer up! Plutôt rien que pas assez. Le petit oiseau qui sortira de la chambre noire sera fusillé. Notes pour mon Picasso-Draeger. Envoi à Henri Maldiney d'un extrait de mon travail sur «La Table». Voici déjà quelques hâtifs croquis pour un «portrait complet» de Denis Roche. Petite machine d'assertions pour aider à l'élévation à son rang de notre Gabriel Audisio. Avant-propos. L'Écrit Beaubourg. Grand Hôtel de la Rage de l'Expression et des Velléités Réunies. Sans titre. Nous, mots français. Anne Heurgon-Desjardins. In Memoriam Gaëtan Picon. «La Belle Lurette». Petit récit de l'assomption d'un ange qui ne fut d'abord qu'un bottier. Préface à l'édition japonaise de «La Rage de l'Expression». Pour Joan Miro. [Jean Hélion]. Nouvel hommage d'un frère cadet. Bref condensé de notre dette à jamais et re-co-naissance à Braque particulièrement en cet été 80. «Allons plus vite, nom de Dieu, allons plus vite». Préface. Pour André du Bouchet (quelques notes). Braque-Argenteuil. Paul Valéry. Cher André Villers. Notes pour l'éditeur. La Table.
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Les cahiers de la NRF : album amicorum
Francis Ponge
- Gallimard
- Les Cahiers De La Nrf
- 11 Juin 2009
- 9782070123742
De la publication de son premier livre en 1926 à 1988 date de sa mort, soixante années d'« envois » de Francis Ponge et de dédicaces reçues.
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1923-1942 L'homme qui désire voyager. Au lecteur. De amicis meis. De la pluie. Le processus des aurores. Idée du texte... La simple. Aurore. Le bec d 'oiseau. Torses et chefs... La serviette-éponge. La pluie. Les gars du bâtiment. L'Égypte et les Égyptiens. Petite suite vivaraise. La Pentecôte. L'ortie. Promenade au fort de Romainville. Conférence de M. Déat. Comptine. La scie musicale. Souvenirs interrompus. Rouen, masure humide. L'énergumène. Tournoiements aveugles. Pour étrenner ma droite. Hiver de famine. Billets «hors sac». Je suis un suscitateur. Je lis Montaigne... Paysage près du Moulin-de-Charix. 1940-1975 Première et seconde méditations nocturnes. D'un carnet ocre . « ... Du vent !». Le beurre. Nioque de l'Avant-Printemps. L'oeuf. Des étrangetés naturelles. Errare divinum est. Proême du petit réveil. L'opinion changée quant aux fleurs. Préface à un Bestiaire. L'âne. Proême du 10 décembre 1959. Noté au Tertre, le 12 décembre 1959. Voici pourquoi j'ai vécu. Nouvelles pochades en prose.