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A la fin d'un dîner entre un banquier et l'un de ses amis, ce dernier s'interroge sur la manière dont ce «gros commerçant et accapareur notable» peut concilier l'exercice de sa profession avec de prétendues convictions anarchistes. Par le biais du dialogue socratique, ce pamphlet fustige les sophismes éhontés d'une bonne société «intellectuelle» qui se pique d'esprit révolutionnaire : la critique évoque irrésistiblement celle de la «gauche caviar». Publié pour la première fois en 1922, Le banquier anarchiste est le seul récit au sens strict dont Pessoa soit venu à bout. Il tenait à ce texte au point de le signer de son nom véritable et d'en prévoir la traduction anglaise en espérant pour lui une «carrière» européenne.
Grand format 18.00 €Indisponible
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Le gardeur de troupeaux et les autres poèmes d'Alberto Caeiro avec poésies d'Alvaro de Campos
Fernando Pessoa
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 3 Mars 1987
- 9782070324064
«À l'avant d'une modernité dont ce siècle à son déclin se réclame avec superbe, se dresse un homme qui fut obscur, effacé, inconnu de sa concierge, riche d'humour et rayonnant lorsque son miroir intérieur lui renvoyait son reflet futur. Je ne suis rien, ce n'est pas une parole contrite du saint homme Job, mais un rappel de ce nada ibérique qui est au principe de l'être et à sa terminaison. Trois vers après cette affirmation du néant, survient cette antithèse éclatante : Je porte en moi tous les rêves du monde : un feu d'artifice cosmique. Les poètes n'ont pas de biographie ; leur oeuvre est leur biographie. Certes, Octavio Paz, la formule serait irréfutable si une oeuvre au pluriel n'impliquait des poètes multiples. Pessoa, le nôtre puisqu'il est à tous, est un nom qui dans sa langue se traduit par personne - non le nemo latin qui gomme toute identité, mais persona dans l'acception de masque ; en ce cas, le verbe apocalyptique qui débouche sur l'énigme, sur l'ambiguïté, sur la supercherie ludique.» Armand Guibert.
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" pour le voyageur arrivant par la mer, la ville s'élève, même de loin, comme une belle vision de rêve, se découpant nettement contre un ciel bleu vif que le soleil réchauffe de ses ors.
Et les dômes, les monuments, les vieux châteaux surplombent la masse des maisons, tels les lointains hérauts de ce délicieux séjour, de cette région bénie des dieux. " fernando pessoa " lisbonne, ville de l'intranquillité, après la prague de kafka et le dublin de joyce, fait son entrée dans la littérature, et son "passant intégral", fernando pessoa, en est l'introuvable et mélancolique fantôme. " antoine de gaudemar, libération
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Ce Passage des heures, inédit dans la version que nous publions ici, a été écrit par Fernando Pessoa entre 1915 et 1916, avant d'être repris en 1923. Signé Alvaro de Campos, l'hétéronyme de l'Ode Maritime et de Bureau de tabac, le texte se présente comme une suite de poèmes plutôt que comme une ode d'un seul souffle dont l'auteur est coutumier à cette époque, mais elle en partage le caractère grandiose, et cette capacité de lier le sentiment universel à la singularité de chacun. Ce poème en grande chevauchée par-delà les paysages, les hommes et les concepts souhaite embrasser l'humanité tout entière. « Mon coeur rendez-vous de toute l'humanité » dit-il, et ce sont autant de femmes, enfants, vagabonds et assassins, amants et bouffons, policiers et vieilles marraines qui traversent ces pages. Pessoa passe, multiple et fluide, comme un ouragan sur Singapour, Macao et Zanzibar en passant par Madagascar, avec l'énergie déferlante de celui qui trouve la vie trop petite, et qui a du mal dans son emportement à tenir les rênes tant l'univers le submerge, tant il est submergé par lui-même. Le poète est plus que jamais sous la plume d'Alvaro de Campos cet ingénieur à la fois suprême et dérisoire attelé à la « grande machine univers » qui a été « éduqué par l'Imagination ». Il tient l'ouverture maximale aux êtres, aux sensations, aux idées, dans un poème placé sous le signe de la sincérité et de la contradiction chère à Baudelaire dont on perçoit les échos, jusque dans ces bourrasques de mélancolie et de nuits tombantes qui finissent par poindre, où celui qui écrit avec le désir de tout contenir, tout retenir, tout restituer, d'être et d'être de toutes les façons possibles, d'être à la fois littéral et métaphorique, nous révèle qu'il est « celui qui a toujours voulu partir, et qui reste toujours ». Mélancolie et pesanteur humaine qui refuse de choisir une humanité au détriment de l'autre, qui tient même l'humanité pour une dans sa multiplicité même, qui célèbre le labyrinthe d'idées, d'élans et d'émotions qui nous compose, acceptant avec lucidité de briser l'idéal, de s'égarer, de se retrouver, de n'être plus soi-même, d'être tous les versants de soi-même ; de la sympathie à la tendresse à l'amour, jusqu'aux ombres, jusqu'au mensonge, jusqu'au crime, et jusque dans la transposition du genre, jusque dans le vacarme effervescent de la multitude du début du XXe siècle et ses paysages pleins de trolleys, de transatlantiques, d'usines et de moteurs diesels - car pour Pessoa la machinerie même céleste passe toujours par la machinerie humaine. Passage des heures est un poème bouleversant qui voudrait rendre tangible la métaphysique, qui voudrait tout être, tenir tout le possible et toute l'altérité sur une ligne, car « il n'y a qu'un seul chemin pour la vie, c'est la vie... ».
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Du célèbre auteur portugais du "Livre de l'intranquillité", qui écrivait aussi en anglais, Fernando Pessoa (1888-1935),"Antinoüs", poème traduit ici en alexandrins. Antinoüs" est un long lamento sur la mort de ce bel éphèbe, amant de l'empereur romain Hadrien (I-II° s. après J. C.). Leur amour inspira aussi Marguerite Yourcenar dans "Mémoires d'Hadrien". La traduction est suivie d'une étude approfondie sur le poète et son oeuvre par un spécialiste de Pessoa.
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Les éditions Tinto da China (Lisbonne) ont fait paraitre en avril 2016, dans une édition établie par Jerónimo Pizzaro, Les oeuvres complètes d'Alberto Caeiro, à partir des manuscrits de Fernando Pessoa découverts en 1979 et conservés à la Biblioteca Nacional de Portugal. Ce volume présente notamment de nombreuses variantes, notes et corrections que Fernando Pessoa a introduites dans les cahiers dans lesquels il a recopié la toute dernière version du « Gardeur de troupeaux ». 30 ans après leur première traduction de ce poème majeur d'Alberto Caeiro, Jean-Louis Giovannoni et Rémy Hourcade, avec le renfort de Fabienne Vallin, ont entrepris une retraduction intégrale du texte en se basant sur cette dernière édition et les nouveautés qu'elle apporte.
Le gardeur de troupeaux est l'oeuvre majeure d'Alberto Caeiro, le maître naturaliste des hétéronymes inventés par Fernando Pessoa. Berger imaginaire qui mène le troupeau de ses idées, homme sans grande éducation, il n'est pas un intellectuel raffiné. Sa poésie est simple et directe, il est le poète des sens, du monde et de la nature, pas de la pensée. « Je n'ai jamais gardé de troupeau », commence-t-il par nous dire. Caeiro est poète, c'est sa façon à lui d'être seul, ajoute-t-il. Seul dans un monde peuplé d'hommes qui pensent comprendre le monde, qui vivent dans l'illusion de la pensée, des images, du sens caché des choses. Caeiro nous apprend la douce leçon de la simplicité, il nous dit ce que c'est que voir, aimer, lire, marcher. Voir c'est ne pas penser, c'est considérer ce que l'on a devant soi, l'immédiateté de la présence des choses. La sensation immédiate des odeurs de l'été, de la couleur des fleurs de la nature, de la chaleur du soleil. Caeiro nous apprend à regarder le monde tel qu'il est, il nous apprend à désapprendre les images et tout son poème exprime la difficulté de voir le visible. Il nous incite à accepter notre modestie, notre calme ignorance, notre petitesse paradoxale, car on est aussi à la taille de ce que l'on voit. Nous passons et disparaissons, sans trop de bruit, dans la permanence du monde, dont nous devons accepter sans tristesse qu'il n'a pas de sens ; qu'il est, tout simplement, et que nous sommes, sans plus de sens. Caeiro, en nous racontant le vent qui passe sur la colline, le bruit des arbres et des rivières, nous débarrasse de tout mysticisme, nous apprend la proximité de la réalité contre la distance, l'horizon flou des rêves.
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En quête d'une poétique du rêve, Pessoa situe également Le Marin au paroxysme du tragique :
"Oh, quelle horreur, quelle horreur intime dénoue la voix de notre âme et les sensations de nos pensées et nous fait parler et sentir et penser quand tout en nous demande le silence et le jour et l'inconscience de la vie..." (p.63).
Cinq personnes : Trois Veilleuses, le Marin et "la cinquième personne [...] qui tend le bras et nous interrompt chaque fois que nous allons sentir" - composent ce "drame en âme".
"Ne sentez-vous pas tout cela comme une araignée qui d'âme en âme nous tisse une toile noire qui nous attrape ?"
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Entre l'âge de 8 et 17 ans, Fernando Pessoa a vécu en Afrique du Sud ; il lui en restera une parfaite maîtrise de la langue anglaise. S'appropriant cette langue qui n'est pas la sienne, il la réinvente à sa façon (un peu à la manière de Beckett écrivant en français). Si, de son vivant, il n'a publié sous son nom qu'une seule oeuvre en portugais, sont par contre parus quatre recueils en anglais, plus de nombreux fragments, rassemblés dans ce livre. Dans une grande rigueur d'expression, Pessoa y atteint les sommets de la poésie métaphysique, notamment dans Antinoüs et dans les Trente-cinq sonnets, qui comptent parmi ses plus grands chefs d'oeuvre.
Charme.
De la rive lunaire des songes, Je tends vers toi mes mains jointes, O toi qui descendis d'autres fleuves, Que ceux que l'oeil espère voir !
O couronnée des rayons de l'esprit !
O spiritualité voilée !
Mes rêves et mes pensées abaissent, Leurs oriflammes à tes pieds.
O ange qui naquis trop tard, Pour rencontrer l'homme déchu !
Sous quelles neuves espèces sensibles, Nos vies jumelles connaîtront-elles, la douceur ?
De quel nouvel émoi dois-je, Rêver pour te croire mienne ?
De quelle pureté du désir ?
Toi qui te vrilles comme une vigne, Autour de ma foi caressée !
O vin de l'esprit pressé en rêve !
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Je(ux), petite anthologie de poche
Fernando Pessoa
- Chandeigne
- Serie Illustree
- 14 Juin 2018
- 9782367321677
La première édition grand format étant épuisée nous proposons cette anthologie dans une édition de poche reliée, élégante et toujours illustrée. Un régal qui accompagne parfaitement nos deux autres anthologies de Pessoa Anthologie essentielle et Lisbonne revisitée ! « Et si j'étais... » enrhumé comme Álvaro de Campos, heureux de vivre comme Ricardo Reis, païen comme Alberto Caeiro ? Dans Je(ux), le célèbre écrivain portugais Fernando Pessoa (1888-1935) se prête à des jeux d'enfants, de mots et de masques. Car derrière tous ces noms, ces personnages (ou « hétéronymes ») se cache un poète facétieux aux multiples talents. Cette petite anthologie, magnifiquement illustrée par Ghislaine Herbera, révèle le joueur qui est en chacun de nous et prouve que la poésie n'est qu'une vision du monde à travers les yeux d'un enfant espiègle.
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With its astounding hardcover reviews Richard Zenith''s new complete translation of THE BOOK OF DISQUIET has now taken on a similar iconic status to ULYSSES, THE TRIAL or IN SEARCH OF LOST TIME as one of the greatest but also strangest modernist texts. An assembly of sometimes linked fragments, it is a mesmerising, haunting ''novel'' without parallel in any other culture.>
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Grand format 10.75 €
Indisponible
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Lettres a la fiancee_1_ere_ed - fermeture et bascule vers 9782743639341
Fernando Pessoa
- Rivages
- 17 Avril 1991
- 9782869304505
Cet ensemble des lettres d'amour adressées par Fernando Pessoa à son éphémère fiancée au cours des deux années - séparées par un silence de neuf ans - qu'a duré leur aventure sentimentale, jette un éclairage inattendu sur l'auteur du Livre de l'intranquillité. Ophélia Queiroz est la seule femme connue dans la vie de Pessoa, ce qui confère à cette correspondance son caractère unique. Un long entretien accordé par Ophélia, bien des années plus tard, à sa nièce, ouvre ce volume : il constitue un témoignage irremplaçable sur l'existence quotidienne du poète et son comportement à l'égard de ses contemporains.
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L'oeuvre de Fernando Pessoa est une des oeuvres les plus importantes du XXe siècle et probablement de tous les temps. Cet immense poète qui écrivait « ma patrie est la langue portugaise », rêva longtemps de devenir un écrivain reconnu de langue anglaise. Un volume conséquent de son oeuvre poétique fut rédigé en anglais. Le français fut dans les années 1906-1908, avant la mise en place de son système des hétéronymes qui prit toute son ampleur à partir de 1914, sa deuxième langue d'expression littéraire. Durant toute sa vie, il fut un grand lecteur et les échos de Nerval, de Baudelaire, de Verlaine, de Rollinat ou de Mallarmé qu'on entend dans certains poèmes ou dans certaines ébauches, sont un hommage tacite au rayonnement intellectuel de la France.
La présente édition donne pour la première fois l'ensemble des poèmes français de Pessoa comme certaines traductions en français qu'il réalisa lui-même. Des fac-similés du Fonds Pessoa conservé à la Bibliothèque de Lisbonne y sont reproduits. Une préface de Patrick Quillier introduit le volume.
Grand format 29.00 €Indisponible