La voix singulière et le franc-parler du secrétaire national du Parti communiste français.
Inconnu du grand public avant la présidentielle de 2022, Fabien Roussel est aujourd'hui l'une des personnalités de gauche préférées des Français. Après le succès de son précédent livre, Ma France, heureuse, solidaire et digne, le secrétaire national du PCF tire les enseignements des scrutins présidentiels et législatifs et donne sa vision des défis que doivent relever la gauche et les communistes français.
Fabien Roussel fait entendre une voix singulière, nourrie par ses multiples rencontres avec cette France qui travaille, qui souffre autant qu'elle aspire au bonheur. Il affirme avec force l'urgence d'en finir avec la société du chômage, de retrouver une indépendance énergétique, de lutter contre le patriarcat, mais aussi d'écouter les Français, de combattre le poison de l'extrême droite, de convaincre les déçus de la gauche et tous ceux qui ont renoncé à voter.
Avec le franc-parler qu'on lui connaît désormais, Fabien Roussel n'évacue aucun sujet : le score décevant du premier tour de la présidentielle de 2022, les résultats des législatives, le " plafond de verre " que la gauche doit briser pour être majoritaire... " Je suis convaincu que tous nos efforts paieront. Les Jours heureux sont devant nous. "
25 novembre 2018, Ivry-sur-Seine. Fabien Roussel est élu à la tête du PCF par des adhérents en quête de changement. Dans le regard bleu intense de l'homme du Nord, des visages défilent à toute vitesse. Ceux de ses parents, bien sûr, auxquels il doit en grande partie son engagement politique. Il pense à tous ces salariés, étudiants, retraités rencontrés ces dernières années, dans sa circonscription ou en France. Il pense aussi à sa ville de Saint-Amand-les-Eaux, à ses habitants qu'il aime retrouver toutes les semaines quand il rentre chez lui. Et puis il y a les figures tutélaires qui rythment un parcours militant entamé à l'adolescence : Maurice Thorez, Georges Marchais, Michelle Demessine et Alain Bocquet, le « père spirituel » auquel il a succédé à l'Assemblée nationale.
À l'heure de la relève, Fabien Roussel ne manque ni de références ni de soutiens. La tâche qui lui incombe est immense. Faire souffler un vent nouveau à gauche dans la course à l'Élysée : telle est la feuille de route que lui ont confiée les militants. Désormais candidat à la présidence de la République, Fabien Roussel veut relever avec les Français le défi des jours heureux. Comment ? C'est ce qu'il nous propose de découvrir dans ce livre.
Un livre étonnant, dans lequel se dessine le véritable portrait du candidat communiste, révélation de cette élection présidentielle.
Est-on encore un révolutionnaire quand on considère que les personnes l'emportent sur les idées ? Faut-il parler de « violences policières » ou bien de « violences dans la police » ? Quelle est la différence entre le « peuple » et la « masse » ? Peut-on être communiste et défendre les petits entrepreneurs ? Faudrait-il autoriser ceux qui le souhaitent à travailler au-delà de 60 ans ? Le voile islamique est-il un problème en République ? Comment lutter contre les antivax sans imposer de vaccin ? Est-il de gauche, enfin, d'estimer que le plaisir est de gauche ?
Toutes ces questions, et bien d'autres, sont abordées dans les entretiens sans filtre ni langue de bois que Fabien Roussel a bien voulu accorder à Raphaël Enthoven. Il en résulte un dialogue vivant, un livre étonnant, où s'entremêlent politique et philosophie. Un livre unique et précieux, où se dessine, peut-être pour la première fois, le véritable portrait du candidat communiste à l'élection présidentielle.
Raphaël Enthoven est écrivain et professeur de philosophie.
Fabien Roussel est secrétaire national du Parti Communiste Français depuis 2018. Il est désigné candidat du parti pour l'élection présidentielle de 2022.
Quoi de plus commun qu'un cours d'instrument ? Bien souvent, on pense que la formation technique et pratique du professeur, agrémentée d'un peu de pédagogie, pourrait suffire à proposer un enseignement de qualité. Mais ne manque-t-il pas là quelque chose d'essentiel ?
Faire du cours d'instrument un moment privilégié de transmission de pratique entre l'enseignant et son élève, « enseigner et apprendre », nécessite d'examiner de plus près ce qui détermine un cours. Anselm Ernst parcourt de manière détaillée tous les aspects faisant d'un professeur un expert de l'enseignement, lors de la préparation du cours (objectifs, méthode de travail, planification), lors de sa mise en oeuvre (relation, langage verbal et corporel) y compris dans le cas d'un cours collectif, puis de son évaluation. Voilà tout l'enjeu de cet ouvrage : faire réfléchir l'enseignant à son positionnement et à ses méthodes, pour trouver très concrètement comment développer une relation bienveillante et vertueuse, autant humainement que musicalement, avec son élève. Les nombreuses pistes de travail pour varier et évaluer son enseignement, qu'il s'agisse de méthodes, d'objectifs pédagogiques ou encore de notions plus sociologiques ou psychologiques ont fait à juste titre de ce livre une référence en la matière depuis plusieurs années.
Ce livre CD, richement illustré par des tableaux d'époque, propose un concept original : non seulement écouter une oeuvre musicale mais aussi comprendre sa genèse et sa signification. Le violoniste Fabien Roussel réalise un passionnant voyage dans cette oeuvre énigmatique : il resitue le contexte religieux de l'époque (la contre-réforme) et propose de nombreuse clés d'écoute. Il explique en quoi, ces sonates dites « du Rosaire » pour violon et basse continue, composées dans les années 1670 par Biber, entrent dans le champ de la musique « représentative », Toute entière centrée sur la représentation de la scène, de ses personnages et de leurs actions, la musique n'est pas un commentaire théologique proprement dit. Elle donne à voir, ou plutôt à entendre ! Pour Biber comme pour Loyola, méditer, c'est d'abord voir et sentir.
Le livre se termine par un texte d'Eric Lebrun, compositeur des 20 mystères du Rosaire et qui dit l'actualité des sonates de Biber.