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Eugène Green
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Mozart : la voie du loup
Clement Cogitore
- Philharmonie De Paris
- Supersoniques
- 11 Avril 2024
- 9791094642757
Mozart imagine le fils de Tamino et Pamina, les héros de
La Flûte enchantée, rejouer le périple de ses parents dans le combat de la clarté contre la nuit.
Quel a pu être le dernier instant de Mozart, qui s'éteint à trente-cinq ans au sommet de son art, alors qu'au Theater auf der Wieden, on applaudit
La Flûte enchantée ? Un songe peut-être, où Sarastro et la Reine de la nuit surgissent d'une forêt chimérique ; où les animaux parlent et formulent d'antiques énigmes. En maître, Mozart accompagne le voyage du jeune Taminet, qui découvre la puissance secrète de la flûte magique. Il cherche la Lumière.
Wolfgang Amadeus Mozart, pianiste virtuose, compositeur d'opéras, d'oeuvres pour forte-piano et de musique orchestrale, est né en 1756 à Salzbourg et mort à Vienne en 1791. Une des figures les plus aimées et jouées du répertoire, il reste pour nous un mystère. -
Chassés des forêts où ils vivaient depuis des siècles, les renards se sont réfugiés à Londres, dans les parcs de la famille royale. Ils ont beau mener une existence modeste et discrète, ils sont traités en criminels et traqués sans répit. Quand le prince consort décide d'organiser une chasse à courre, les renards entrent en résistance. Déterminés à prouver aux humains qu'ils valent mieux qu'eux, ils décident de faire la Révolution.
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L'ami du chevalier de Pas ; portrait subjectif de Fernando Pessoa
Eugène Green
- Diabase
- 19 Novembre 2015
- 9782372030090
C'est à six ans que Fernando Pessoa inventa le chevalier de Pas, son premier hétéronyme. Par ce geste fondateur en tant qu'artiste littéraire, il avait exprimé une grande partie de son destin qu'Eugène Green nous donne à (re)découvrir : « C'est un regard personnel, émerveillé, fraternel, sur la vie d'un homme qui a laissé au monde l'un des oeuvres les plus étranges et les plus riches de toute l'histoire de la littérature européenne. On peut donc envisager ce texte comme une interrogation sur la poésie. Toutefois, je ne prétends rien éclaircir, car jeter sur la vie d'un autre un regard poétique, c'est contempler un mystère. » L'ouvrage est suivi de la traduction par Eugène Green de quelques poèmes de Fernando Pessoa et de sa pièce . En hommage supplémentaire, le scénario d'« Une petite pessoade cinématographique » nous rappelle que Eugène Green est aussi un cinéaste à l'ironie décapante.
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Gotzon Peyrat, le héros de La Bataille de Roncevaux (Gallimard, 2009), a été engagé au cinéma l'Atalante de Bayonne comme projectionniste, mais la « révolution numérique » ayant rendu ce métier presque inexistant, il est également caissier et serveur au bar. Tombé amoureux d'une étudiante, Kattalin, lui qui reste un défenseur inébranlable de sa langue maternelle, l'euskara, ainsi que de l'imparfait du subjonctif en français, serait content de vivre paisiblement en s'occupant de son amour et de ses combats linguistiques. Une série de meurtres de jeunes hommes bascophones, une demande venant d'une association mystérieuse, et la présence au Pays basque d'une inquiétante parisienne, l'entraînent dans une enquête où finalement tous ces sujets se rencontrent. Un roman sombre mais paradoxalement nimbé de lumière.
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De nos jours, le jeune Hodei vit avec ses parents et son frère Peio dans une ferme du Pays Basque. Hodei est un enfant solitaire, il n'a pas d'amis et il aime surtout s'aventurer dans la nature, ce qui ne plaît pas à ses parents. Ils l'envoient chez sa grand-mère, à qui il expose le problème, et celle-ci songe à une solution. Il doit se rendre chez la Sorcière dans le bois de Hautsak, qui lui confiera une mission. De fait, la Sorcière lui raconte l'histoire du monstre Herensuge, mi-dragon mi-serpent, une femelle qui a laissé un oeuf en mourant. À Hodei de veiller sur l'oeuf et la créature qui en sortira. C'est le début d'une série d'aventures qui conduira l'enfant par monts et par vaux sur le dos du dragon.
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Qu'est-ce que le silence ? Pourquoi notre époque semble le fuir, et même le redouter, comme autrefois on craignait le Diable ? Le silence est pourtant le commencement : du monde, de la parole, des relations humaines. Il en marque aussi la fin, mais avec la promesse d'un retour, car dans le silence où tout meurt, tout peut recommencer. La crise de l'homme contemporain, ne serait-ce, après tout, qu'une tentative frénétique d'oublier le silence ?
Eugène Green est cinéaste et écrivain. Ses films les plus récents sont Attarabi et Mikelats (2021) et Le Mur des morts (2022). Ses derniers livres sont des romans : Moines et chevaliers Éditions du Rocher (2020) et Le Partage des eaux Éditions Arteaz (2023) ; un essai : En faisant, en trouvant, notes sur la poésie Éditions Exils (2022) et un recueil de poèmes : En glanant dans les champs désolés Éditions Champ Vallon (2023). -
En glanant dans les champs désolés : poèmes choisis 2004 - 2021
Eugène Green
- Champ Vallon
- Recueil
- 15 Septembre 2023
- 9791026711988
Un choix de poèmes écrits pendant les deux premières décennies du XXIe siècle. Tantôt lyriques, tantôt contemplatifs ou comiques, écrits en vers métriques, souvent avec des rimes et même utilisant des formes fixes, ils invitent à être lus à haute voix et sont fondés sur l'idée de la présence qui se révèle dans le verbe incarné.
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«Penser le cinéma, c'est résoudre des problèmes concrets : structure narrative, image, son, travail des acteurs. Mais c'est d'abord se situer par rapport aux principales interrogations métaphysiques de l'homme occidental, car c'est d'elles qu'est né le cinématographe.» Cinéaste singulier, Eugène Green livre son vademecum personnel, sa poétique - voire mystique - du cinématographe. Nourri d'une pratique exigeante, d'une expérience intime et d'un engagement total, un précis de cinéma philosophique et cinéphile, mimanifeste, mi-mode d'emploi.
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Ce livre est une tentative personnelle pour comprendre et expliquer ce qui fait la nature intrinsèque de la poésie. Eugène Green, qui a écrit lui-même de la poésie et qui a longtemps mis en scène les drames baroques, trouve dans ces deux mots les clés : les Grecs désignaient la poésie par un mot, poiÄ«sis, qui signifie faire, fabriquer. Les poètes du monde roman, eux, se définissaient par un autre mot, trobar en occitan , trouver en français... Au fil des pages, Eugène Green nous emmène dans une prodigieuse promenade à travers les langues et les littératures.
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L'histoire riche et fascinante des Druides des anciens temps à nos jours.
Des chapitres consacrés aux druides et à la religion celtique, aux femmes druides, aux druides dans la mythologie et la résurgence de croyances druidiques au XVIIe siècle.
De nouvelles reconstitutions graphiques mettant en scène les druides, leurs cérémonies et leurs sacrifices.
Des extraits provenant de textes d'auteurs classiques, comprenant les seuls comptes rendus de première main sur les anciens druides.
Les plus récentes découvertes, révélant comment l'archéologie est capable de déceler les victimes de sacrifices druidiques.
Des encadrés spéciaux sur des lieux sacrés, sanctuaires et centres cérémoniels, les sorcières et les druidesses, les meurtres rituels.
Panorama historique du druidisme et répertoire des musées et sites à visiter.
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Julie de Hauranne, une jeune actrice française, arrive pour la première fois à Lisbonne où elle doit tourner dans un film inspiré des Lettres Portugaises de Guilleragues.
Elle se trouve vite fascinée par une religieuse qui vient prier toutes les nuits dans la chapelle de Nossa Senhora do Monte. En cinq chapitres, dans la lumière de Lisbonne et la vibration des fados, Eugène Green suit la déambulation de la jeune femme dont le désir s'épure dans le miroir des rencontres. Après une nuit où elle parle enfin avec la religieuse, elle entrevoit le sens de sa vie et de son destin...
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Dans la ville de Turin se croisent des jeunes gens d'horizons très différents, mais qui vont se trouver liés par une série de hasards apparents, autour de deux crimes : le meurtre d'une petite fille de trois ans, d'origine modeste, et l'enlèvement d'un banquier.
Virgilio, étudiant en lettres, se distingue de la plupart de ses contemporains par la richesse de sa vie spirituelle ; son ami et condisciple Luciano est, lui, en quête d'un idéal qu'il a du mal à discerner ; une longue histoire familiale pèse sur Orlando, l'aristocrate ; Erminia, jeune paysanne devenue ouvrière, ne trouve sa place nulle part ; Norberto, issu de la bourgeoisie, pense s'en libérer en organisant un enlèvement comme au temps des Brigades rouges...
À travers ces parcours erratiques, Eugène Green campe une civilisation qui glorifie la liberté individuelle, mais nie l'idée d'un destin ou d'une forme d'existence propre à chaque être - comme jadis celle des moines et des chevaliers.
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Le jour oú, récalcitrant, jérôme lafargue, tranquille professeur de littérature à la sorbonne, accepte de rencontrer johann launer, il écrit dans son journal : "un rendez-vous catastrophique ce matin avec un allemand inconnu.
Ce n'est pas un fou, mais un homme profondément malheureux, car il pense avoir découvert qu'il est un autre, dont il ne sait même pas le nom. " de fait, c'est le mystère de sa propre identité que launer espère dénouer en convainquant l'universitaire parisien de fouiller pour lui ses souvenirs délavés : est-il seulement le fils de son père ? a munich, en 1968, fuyant les arrière-goûts rééducatifs de mai, jérôme lafargue a en effet brièvement approché un certain wenzel launer, allemand de bohême, guerre épineuse sous la botte nazie, famille en ruine.
Touché par la démarche inquiète et pleine d'espoirs du fils de cet homme qui s'était montré si bon envers lui, lafargue entreprend sur ces quelques jours de sa vie, marqués par la rencontre de celle qui est toujours sa femme, un véritable travail archéologique. sous couvert d'exploration d'une mémoire en sommeil, la reconstruction devient peu à peu la chronique d'une réinvention de l'être et du temps - oú la réalité trouve sa vérité dans la fiction.
Et, au-delà du voyage intérieur, se dégage alors une réflexion engagée sur la filiation, les énigmes de la foi, les intrications du bien et du mal, et la nature de l'identité européenne.
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Gotzon Peyrat, orphelin élevé par sa grand'mère dans une ferme près de Donibane Garazi, que la République française appelle Saint-Jean-Pied-de-Port, vit dans le présent intemporel de la langue basque. Le roman raconte l'enfance et la jeunesse de Gotzon, sa scolarité dans les écoles républicaines, sa découverte du trésor de l'amitié, ses premiers émerveillements amoureux... Peu à peu il comprend à quel point la langue basque donne son sens à l'univers qui l'entoure. Mais il voit tous ses proches disparaître, comme sa langue et son pays, ce qui fait croître en lui une grande colère. Ayant organisé une réplique héroï-comique de la bataille de Roncevaux, Gotzon va se trouver accusé d'un crime grave... Le récit de la vie de Gotzon Peyrat est plein d'un humour, d'une intelligence et d'une poésie qui doivent tout à la dimension spirituelle du rapport que le personnage entretient avec sa langue. Eugène Green poursuit ici sa réflexion sur la parole, sur l'identité européenne, et sur la place de la spiritualité dans le monde contemporain.
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Émile, médecin hospitalier à Paris, est marié avec Adrienne, fille de l'artistocratie catholique anglaise, descendante de ces nobles qui n'ont pas accepté jadis le schisme anglican. Un soir, rentrant chez lui après une journée éprouvante, il ne trouve pas Adrienne. Pas de message, pas d'indice. Est-elle allée rejoindre ce qui lui reste de famille à Londres ? C'est là, en tout cas, qu'Émile part à sa recherche. Chacun de son côté, Émile et Adrienne vont rencontrer divers personnages, comme eux en quête de sens.
Une fois encore, Eugène Green livre un roman d'une étrangeté totale. La question religieuse y est abordée sur un mode cocasse, inattendu, plein d'ironie et de fraîcheur. On y lit en creux non l'éloge d'une religion mais la critique profonde et cinglante d'une civilisation qui a renoncé à toute dimension spirituelle.
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Lisbonne. Aujourd'hui. Un jeune garçon qui ignore jusqu'à son nom, beau, naïf et maladroit est fait « chevalier » et vont s'ouvrir alors l'aventure et ses épreuves, la rencontre de l'amour, la quête spirituelle : nous retrouvons les épisodes de l'histoire du Conte du Graal de Chrétien de Troyes mais dans un autre temps et un autre lieu. Eugène Green peint un « Monde vivant » où le passé et le présent s'interpénètrent et où le mythe trouve à s'accomplir ici et maintenant avec pour viatique : la parole. Sur son chemin d'apprentissage, Perceval - car c'est bien lui - fait diverses rencontres qui permettent à l'auteur d'épingler certaines incohérences contemporaines fièrement revendiquées sous les atours de l'intelligence. Le courage, l'audace, l'héroïsme mais aussi l'errance, la honte, le désespoir vont emplir tour à tour le coeur de Perceval où l'amour dans la personne de la jeune Blanchefleur sert de guide. Moquerie cinglante, ironie joyeuse, humour jubilatoire mais aussi poésie, délicatesse, subtilité : souriant ou grave, le récit aux dialogues vifs nous entraine, entrelaçant passé et avenir et les ramenant fermement à cet instant, « le présent dans sa plénitude » qui est l'autre nom du destin.
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Avec patience et sapience, Eugène Green démontre la puissante originalité de ce théâtre « baroque », son esthétique si particulière enracinée dans la Parole, la rhétorique, la déclamation et sa gestuelle appropriée, hissées à la véritable dimension du Sacré. Cette démonstration rigoureuse, enrichie d'appendices pertinents sur la prononciation du latin classique, du français, de l'anglais shakespearien, fait de La Parole baroque l'un de ces livres essentiels.
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Né en 1930, Amédée Lucien Astrafolli va devenir, très jeune, une figure originale des lettres françaises. Il s'illustre dans la défense de l'atticisme (idéal littéraire et linguistique qui se réfère à l'élégance, au goût de la juste mesure et à la sobriété des grands écrivains attiques), face aux assauts des 'asianistes', ces barbares prêts à brader les attraits raffinés de la rhétorique classique contre une illusion de modernité. Face à lui, Astrafolli va trouver une jeune sémiologue féministe et révolutionnaire, Marie-Albane de Courtambat, pasionaria des barricades soixante-huitardes, avec qui il va croiser le fer. Un troisième personnage, Julien Tertre, plus jeune, va s'interposer entre ces deux passionnés : il représente une génération éprise de concret, désireuse de rendre compte de choses plus essentielles à partir de la réalité, tâche pour laquelle les outils du cinéma lui paraissent mieux adaptés que ceux de la littérature...
Eugène Green brosse le tableau d'un demi-siècle de luttes idéologiques, de partis pris parfois fumeux, de querelles intellectuelles ou mondaines, dont la jeunesse actuelle tend à se défaire. On retrouve ici les préoccupatiopns d'un écrivain toujours à contre-courant : amour presque mystique de la langue française (venant d'un natif de Barbarie, cela ne manque pas d'être touchant), recherche de l'épure et de la dimension spirituelle dans l'art... Un roman satirique, brillant, inclassable.
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" Face au mystère insondable du monde, notre intelligence ne peut deviner quelque chose qu'en affrontant les énigmes, sans espérer les résoudre. " Jeune neurologue installé à Saint-Jean-de-Luz avec sa femme et leur fils, Nikolau Aztera connaît une vie heureuse. Mais quand il perd ceux qu'il aime le plus, il abandonne la médecine, se retire dans le village d'Ossès, et se consacre à sa passion pour la bibliophilie, résolu à vivre loin du monde. Un jour il reçoit la visite d'une femme dont le fils adolescent subit depuis peu des crises effrayantes au cours desquelles il semble dialoguer avec des êtres invisibles. Elle lui demande de l'aider. L'enquête va le plonger dans l'abîme d'un mystère où sa vie prendra un nouveau sens.
Ce polar métaphysique entremêle histoires de possession et de sorcellerie, évoque les thèmes universels du Mal et de la grâce, du présent du passé, et de la nécessité de la transmission.
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" Tout homme est un mystère... certains plus que d'autres. " Après un long séjour à Paris, un jeune homme, Patxi Etxezaharra, rentre dans sa ville natale de Saint-Sébastien, où il espère vivre avec sa compagne et écrire un roman. Mais le premier soir il croise en bord de mer son ami d'enfance, Matxi, méconnaissable. Le lendemain, Matxi le contacte, et lui avoue que, lors de leur rencontre, il était sur le point de se tuer. Il insiste pour que Patxi l'accompagne dans sa maison de famille, au Pays basque Nord, où adolescents ils passaient ensemble leurs vacances d'été, et où Matxi sent qu'il y a des forces qui l'empêchent de vivre. Malgré lui, le jeune écrivain accepte de le suivre.
En revenant dans ce lieu, Patxi et Matxi retrouvent un temps la joie et l'insouciance de leur jeunesse. Mais bientôt d'étranges événements, et l'apparition de personnages fantomatiques, introduisent dans ce cadre idyllique un sentiment de trouble et de menace. Les deux amis se lancent alors dans une quête vers la source du mal, pour se délivrer du passé. -
Son profil ressemble aux portraits auxquels on attri- bua le nom de M. de Silhouette. Si on y pose une perruque poudrée, il n'y a plus de doute. C'est bien Mozart qui déambule parmi les flots de voitures.
Mais que fait à Prague, à notre époque, le composi- teur de Don Giovanni ?
Il participe au nouveau roman d'Eugène Green. Tout comme René Descartes, la comtesse Polyxena de Lob- kovic, mais aussi Eva et ses amants, Miloš et Zdenek.
Autant d'hommes et de femmes, entraînés dans une histoire qui mêle la politique au désir, la spiritualité aux fantômes.
Avec, en son coeur, la jeunesse éternelle d'un trio amoureux dans le Printemps de Prague.
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A l'ombre des tours de l'église Saint-Sulpice, dans l'étroite rue des Canettes, un petit garçon s'endort. A son réveil, une aimable chauve-souris l'accueille. Elle va lui ouvrir le ciel et un monde où Paris prend des allures nouvelles . Tel est l'un des cinq contes proposés ici, certains tirés de Perrault, d'autres inventés de toutes pièces par Eugène Green.
Le dossier Carabas, Le crime du grand méchant loup, La rue des canettes, L'histoire de Fastol, La place Saint-Sulpice : le lecteur retrouvera avec plaisir, mais vues sous un autre angle, des histoires qu'il connaît bien : celles du chat botté ou du petit chaperon rouge ; il en découvrira d'autres, situées dans le Paris d'aujourd'hui. Qu'un chien portugais juché sur une fontaine exhorte ses congénères à devenir des " chasseurs de l'amour " finira par lui sembler très naturel.
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Le présent de la parole ; les lieux communs
Eugène Green
- Leo Scheer
- Melville
- 1 Mars 2004
- 9782915341157
Le Présent de la parole a pour thème central le cinéma.
Bien que chaque pièce ait une existence indépendante, l'ensemble est conçu comme un essai, au sens de Montaigne : atteindre l'universel à partir de l'expérience personnelle. Eugène Green a choisi Prague comme fil directeur des Lieux communs. Revenu dans cette ville après une longue absence, l'auteur est à la recherche d'une parole qui rendrait sensibles les soubresauts de l'histoire et la beauté des lieux.
Reflet d'un cheminement intérieur, ce recueil témoigne d'une réflexion sur les pouvoirs de la poésie en tant qu'incarnation sonore du monde.
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Presences - essai sur la nature du cinema (cd audio)
Eugène Green
- Desclee De Brouwer
- 20 Octobre 2003
- 9782220053172
Quelle est la Nature que le cinéma peut représenteroe Cette question nous amène à un problème qui hante l'homme occidental depuis l'époque baroque, à partir de laquelle s'est construit un modèle matériel et mécanique de l'univers : quelle est la réalité des forces non corporelles que les hommes ont toujours connues ou devinées dans le monde visible ?
En partant d'une des formes les plus " frappantes " de telles présences, celle des fantômes, le présent essai passe par un long détour historique afin de montrer dans la culture du XIXe siècle - qu'il s'agisse de la photographie ou des formes d'expression héritées du passé - des tentatives pour rendre à la Nature et à l'art une dimension occultée par la civilisation rationaliste. Ce mouvement aboutit à la création du cinématographe, dont Flaubert et Mallarmé apparaissent comme les prophètes et les premiers métaphysiciens.
L'auteur considère ensuite deux conceptions opposées de ces forces invisibles, la présence symbolique et la présence réelle. La première apparaît dans Ordet de Dreyer ; la seconde est évoquée à partir de deux lieux, la Sicile et Rome, vécus dans leur continuité historique. La notion de présence réelle permet ainsi de penser un des éléments clefs de l'art cinématographique, le signe, présenté à la fois comme un moyen d'expression et une épiphanie vécue, la concrétisation d'un engagement spirituel et artistique.