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Sixtrid
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Le roman de Zola le plus vendu !
Étienne Lantier, mécanicien au chômage, erre sur les routes du nord de la France. Au hasard d'une rencontre, frigorifié et mort de faim, il finit par trouver un emplois dans la mine du Voreux. Il découvre alors les conditions inhumaines du travail et la misère de la vie de mineur.
Mais, les conditions économiques étant au plus bas, la Compagnie propriétaire du Voreux essaie de baisser encore leurs maigres salaires. Désespérés par une existence déjà misérable, faite de privations (ils ne mangent pas tous les jours, meurent de silicose, vivent dans des logements exigus...), Etienne entraîne ses camarades dans la grève. S'engage alors un bras de fer entre la direction intraitable et inconsciente des conditions affreuses des mineurs et une foule famélique de plus en plus révoltée prête aux pires extrémités pour se faire entendre. Le face à face s'éternise: qui cédera le premier ?
Comme son titre l'indique, Germinal, est la germination de la conscience ouvrière face à la cupidité du capital, la volonté d'une plus juste répartition des richesses produites par l'effort commun des ouvriers, la dénonciation de la transmission héréditaire de la fortune, l'exigence de l'égalité pour tous. C'est aussi l'incompréhension entre une bourgeoisie vivant une vie luxueuse et confortable et une classe ouvrière, survivant à grand peine et ne réclamant qu'un peu plus de considération et une juste rémunération de son labeur.
Germinal est le treizième roman de la série des Rougon- Macquart -
Lorsque L'Assommoir a paru dans un journal, il a été attaqué avec une brutalité sans exemple, dénoncé, chargé de tous les crimes. Est-il bien nécessaire d'expliquer ici, en quelques lignes mes intentions d'écrivain ? J'ai voulu peindre la déchéance fatale d'une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs. Au bout de l'ivrognerie et de la fainéantise, il y a relâchement des liens de la famille, les ordures de la promiscuité, l'oubli progressif des sentiments honnêtes, puis comme dénouement, la honte et la mort. C'est la morale en action, simplement.
L'Assommoir est à coup sûr le plus chaste de mes livres. Souvent j'ai dû toucher à des plaies autrement épouvantables. La forme seule a effaré. On s'est fâché contre les mots. Mon crime est d'avoir la curiosité littéraire de ramasser et de couler dans un moule très travaillé la langue du peuple. Ah ! La forme, là est le grand crime ! Des dictionnaires de cette langue existent pourtant, des lettrés l'étudient et jouissent de sa verdeur, de l'imprévu et de la force de ses images. Elle est un régal pour les grammairiens fureteurs. N'importe, personne n' a entrevu que ma volonté était de faire un travail purement philologique, que je crois d'un vif intérêt historique et social...
Emile Zola L'Assommoir est le septième volume des Rougon-Macquart. -
Le sujet de Nana est celui-ci : Toute une société se ruant sur le cul. Une meute derrière une chienne, qui n'est pas en chaleur et qui se moque des chiens qui la suivent. Le poème des désirs du mâle, le grand levier qui remue le monde Emile Zola Le second Empire est à son apogée. Paris est, pour les favorisés, une éternelle fête. Nana, courtisane sans la moindre morale, a compris que son corps et sa personne sont les atouts essentiels de sa réussite. Tout Paris a les yeux rivés sur elle. Dans une totale insousciance, elle passe d'amants en amants les ruinant par ses caprices. Plus d'un y laisseront leur fortune et leur vie. Mais l'Empire et Nana vont être engloutis dans un même destin par la débâcle de 1870. Ainsi s'achèvera en un naufrage commun la pourriture d'une courtisane et d'une société révolue.
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L'histoire évoque le monde du chemin de fer et se déroule tout au long de la ligne Paris-Saint-Lazare - Le Havre. Entre les deux gares, décrites avec une grande précision, les héros ne cessent d'osciller, dans un trajet pendulaire, jouets des passions qui les dominent. De grands drames arriveront à mi-chemin du parcours, au croisement des destins, dans un tunnel, et au carrefour (lieu-dit imaginaire à consonance négative) de la Croix de Maufras.
Outre son aspect documentaire, La Bête humaine est un roman noir, sorte de thriller du xixe siècle qui a choqué les contemporains de Zola. On ne décompte pas moins de deux viols, plusieurs meurtres, au moins deux suicides, et deux catastrophes, dont beaucoup sont inspirés de faits divers réels.
Enfin, La Bête humaine est un roman à charge sur la période de décadence bien caractéristique de la fin du Second Empire, aboutissement voulu du cycle des Rougon-Macquart.
Ce livre, comme d'habitude dans nos éditions, est en version intégrale.
Interprèté par : Eric Herson-Macarel. 1 CDMP3. Prix public prévu : 16,90? -
Premier volume de la série Les Rougon-Macquart Je veux vous expliquer comment une famille, un petit groupe d'êtres, se comporte dans une société, en s'épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus, qui paraissent, au premier coup d'oeil, profondément dissemblables, mais que l'analyse montre intimement liés les uns aux autres. L'hérédité a ses lois, comme la pesanteur. Emile Zola A Plassans, petite bourgade provençale, le lendemain du coup d'Etat de Napoléon III fondant le Second Empire, deux adolescents, Miette et Silvère, se retrouvent mêler aux insurgés républicains. Le nouveau pouvoir organise la répression Mais en même temps que cette histoire, c'est surtout la naissance d'une famille qui se trouve évoquée : les Rougon et les Macquart dont la double lignée, légitime et bâtarde, descend de la grand-mère de Silvère, Tante Dide. Entre Pierre Rougon et son demi-frère Antoine Macquart, aux caractères radicalement opposés, l'affrontement va rapidement se déclarer et dégénérer
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Pendant la guerre de 1870, deux soldats se lient d'amitié ; Jean Macquart, incarnation des solides valeurs rurales, et Maurice Levasseur, intellectuel qui rêve d'un cataclysme où s'anéantirait le monde corrompu - et le lecteur va les suivre jusqu'à ce que la Commune les sépare et dramatiquement les voie s'affronter.
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L'un des romans d'Emile Zola, le plus vendu lors de sa sortie.
Octave Mouret (le futur héros du Bonheur des Dames), débarque à Paris et devient le nouveau locataire d'un immeuble bourgeois de six étages, situé rue de Choiseul. Il découvre rapidement que, dans cette demeure en apparence de réputation irréprochable, les intrigues font partie de la vie courante des habitants. Derrière une belle façade se dissimule une cour intérieure d'où émane des odeurs nauséabondes dues aux détritus des cuisines que les domestiques jettent par les fenêtres. Et par analogie, derrière cette respectable façade, existe un puant cloaque moral, où le vice, l'adultère et l'hypocrisie bourgeoise règnent en maître : de vieux barbons pervertissent, grâce à leur argent, des jeunes filles ; les maris trompent leurs femmes avec les domestiques ; les femmes méprisent leurs maris et ne restent que pour leur fortune ; les mères courent les bals afin de trouver, coûte que coûte, un beau parti pour leur progéniture... Octave, qui au départ se laisse prendre à ce jeu, revient dans le droit chemin grâce à Mme Hédouin, la seule qui réussisse à se tenir à l'écart de cette misérable société.
Les bonnes du dernier étage subissent et assistent à cet infernal ballet. Comme le dit l'une d'elle en guise de conclusion :
- Mon Dieu ! mademoiselle, celle-ci ou celle-là, toutes les baraques se ressemblent. Au jour d'aujourd'hui, qui a fait l'une a fait l'autre. C'est cochon et compagnie.
Pot-Bouille est le dixième volume des Rougon-Macquart. -
Le vingtième et dernier volume de la série Les Rougon-Macquart A Plassans, berceau provençal de sa famille, tandis que le Second Empire est tombé depuis deux ans, Pascal Rougon vit auprès de sa nièce Clotilde qu'il a élevée et qu'il adore.
Le Docteur Pascal conclut l'histoire de la famille. -
Le quatrième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire.
L'action se situe à Plassans, le berceau des Rougon-Macquart, petite ville que Zola a imaginée en s'inspirant d'Aix-en-Provence et de Flassans-sur-Issole.
La ville, qui avait été acquise à Napoléon III grâce aux intrigues de la famille Rougon (La Fortune des Rougon), est passée aux légitimistes. Un prêtre bonapartiste, l'abbé Faujas, y est envoyé par le pouvoir pour la reconquérir.