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Mille Et Une Nuits
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En 1894, l'état-major de l'armée est secoué par une affaire qui ébranle la société tout entière : un officier a trahi. Alfred Dreyfus, juif alsacien, est le coupable idéal. Sa dégradation, sa déportation sur l'île du Diable, son retour en France, ont divisé la société. Avec "J'accuse", Emile Zola symbolise l'engagement intellectuel face au pouvoir, au mensonge et à la soumission.
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On vit, on meurt. On meurt au bout du compte comme on a vécu, et moins en général selon ce qu'on a fait de sa vie que selon ce que la vie a fait de nous. Et Zola de s'interroger avec ironie sur l'égalité devant la mort puisqu'elle ne saurait de toute façon effacer le scandale de l'inégalité des conditions.
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En 1893, le laboratoire Zola est à l'oeuvre. Ici, le phénomène choisi sera le mariage. A travers quatre cas (l'aristocratie, la haute bourgeoisie, les boutiquiers et les couches populaires), de l'obligation mondaine au contrat lucratif, de l'association sécurisante de deux bilans comptables à la passion amoureuse - parce que dans la misère il n'y a plus que ça -, l'expérimentateur Zola nous présente avec un humour corrosif les différentes formes de cette union estampillée qu'on appelle mariage.
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Le Carnet de danse : suivi de Celle qui m'aime
Emile Zola
- Mille et Une Nuits
- La Petite Collection
- 26 Mai 2004
- 9782842058357
Lorsque Émile Zola écrit ces deux contes, qui seront publiés, avec six autres récits, sous le titre Contes à Ninon, en 1864, il n'a que vingt-deux ans. II a alors pris conscience de sa véritable nature, celle d'un observateur de moeurs : « Le Carnet de danse », qui passe en revue les cavaliers de Georgette, dévoile les coquetteries des bals mondains et les déceptions de sa première rencontre avec les hommes ; « Celle qui m'aime » est une pauvre fille qui gagne quelques sous en se laissant contempler dans une baraque de foire, derrière une glace sans tain, en envoyant des baisers à des spectateurs qu'elle ne voit pas...
Pour Henri Mitterand, ces nouvelles portent en elles « des fantasmes et des ressources d'écriture où se dessine déjà la carte d'identité du génie zolien. » -
Intitulés l'un et l'autre "Lettre à la jeunesse", Zola a publié en 1879 et en 1897 deux textes aux prises avec les enjeux politiques de son époque. Dans la lettre de 1879, Zola dénonce le lyrisme romantique et la rhétorique qui fait de la littérature une "simple construction de langue bâtie en l'air". Il s'en prend à Hugo et à Renan, et défend le naturalisme naissant au nom de l'esprit d'enquête et de vérité auquel les romanciers doivent souscrire s'ils veulent poursuivre le travail des Lumières et préparer le xxe siècle.
Zola invite la jeunesse à rejoindre ce mouvement qui n'est autre que celui de l'histoire. Très brève, la lettre de 1897 est écrite en réaction aux exactions antisémites de jeunes ligueurs nationalistes qui s'en sont pris à un sénateur dreyfusard. Zola sent les valeurs de progrès menacées et s'inquiète de façon prémonitoire d'un certain antisémitisme : "Ils commenceront le siècle en massacrant tous les Juifs, parce que ce sont des concitoyens d'une autre race et d'une autre foi !"
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Controverse sur Courbet ; et l'utilité sociale de l'art
Pierre-Joseph Proudhon
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 12 Janvier 2011
- 9782755505917
En 1863, le dernier tableau de Courbet, Le Retour de la conférence, est exclu du Salon. L´oeuvre met en scène un groupe de prêtres titubant, sous les effets de l'alcool, le long d'un chemin de campagne. Pressé par Courbet, son ami Proudhon accepte de rédiger une défense de ce tableau qui fait scandale. Mais ce qui ne devait être qu'une brochure de quelques pages devient bientôt un vaste traité du rôle social de l'artiste, publié, à la mort du philosophe, en 1865, sous le titre Du principe de l'art et de sa destination sociale. L'ouvrage serait sans doute passé inaperçu si une jeune plume de la critique ne l'avait étrillé sans ménagement, en réaffirmant l'autonomie absolue de l'artiste : ainsi démarre l'ascension irrésistible d'Émile Zola... Ce sont les textes de cette controverse passionnante qui se trouvent, pour la première fois réunis, dans ce volume. Christophe Salaün a été l'appareil critique de ce texte (notes et postface)