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Flammarion
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Mariée à Camille, Thérèse révèle sa vraie nature, à la fois sensuelle et voluptueuse, au contact de Laurent. Les deux amants croient pouvoir assouvir leur passion librement en assassinant l'époux gênant. Gagnés par le remords, sombreront-ils dans la folie ? Anatomiste de l'âme, Zola étudie les désordres, dissèque les passions et élabore une oeuvre magistrale où s'affirment déjà les principes esthétiques du naturalisme. TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Biographie de l'auteur - Contexte historique et culturel - Genre de l'oeuvre - Chronologie TOUT POUR RÉUSSIR - Études linéaires guidées - Sujet d'entraînement à la dissertation - Éducation aux médias et à l'information GROUPEMENT DE TEXTES - Le naturalisme CAHIER PHOTOS.
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Au XIX? siècle, refusant de subir plus longtemps leurs conditions de travail et d'existence épouvantables, les mineurs du Nord se mettent en grève. Cette lutte, désespérée et féroce, de la classe ouvrière permettra-t-elle d'ébranler l'ordre établi et d'instaurer un état social plus juste ? Paru en 1885, Germinal apporte un regard neuf sur une partie de la société jusque-là oubliée et révèle les ambitions littéraires, politiques et sociales de son auteur. TOUT POUR COMPRENDRE - Notes lexicales - Biographie de l'auteur - Contexte historique et littéraire - Genre de l'oeuvre - Chronologie TOUT POUR RÉUSSIR - Questions sur l'oeuvre - Parcours de lecture - Les figures de style GROUPEMENTS DE TEXTES - Se révolter dans la littérature du xXIX? siècle - Le travail dans l'oeuvre de Zola UN LIVRE, UN FILM - Germinal de Claude Berri (1993) CAHIER PHOTOS.
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"Tout L'Assommoir peut se résumer dans cette phrase «Fermez les cabarets, ouvrez les écoles»", écrivait Zola en 1877. Afin d'atteindre son idéal - travailler, manger à sa faim et avoir toujours un endroit où dormir-, Gervaise, honnête blanchisseuse installée dans le quartier de la Goutte-d'Or, livre bataille à l'alambic du café voisin. Triomphera-t-elle de la "machine à soûler" les travailleurs ? Accuse de "bas-fondmanie" par les antinaturalistes, attaque aussi par les républicains, qui lui reprochèrent d'avoir représenté le peuple sous des dehors hideux, Zola a voulu, dans le septième roman des Rougon-Macquart, "peindre la déchéance fatale d'une famille ouvrière, dans le milieu empeste de nos faubourgs". Roman sur les ouvriers parisiens du Second Empire, L'Assommoir a la langue et l'odeur de la misère.
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En face de la pauvre boutique du père Baudu se dresse, dans toute son arrogance, le Bonheur des Dames, nouveau temple de la consommation féminine, dirigé par l'ambitieux Octave Mouret. C'est alors sous le regard fasciné de la jeune provinciale Denise, bien décidée à travailler au Bonheur, que va se jouer la bataille du commerce moderne. Dénonciation des excès du système capitaliste, le onzième volume de la série des Rougon-Macquart, où fourmillent les descriptions des expositions aguicheuses et des étalages à faire rêver le chaland, est aussi le grand roman zolien du désir et de la joie. - Le naturalisme - La préparation du roman naturaliste - Intertextualité - La réception du roman.
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Nana ruine ceux qui la désirent : le banquier Steiner, le capitaine Hugon... tous seront séduits et conduits au désespoir par la «Vénus blonde». En décrivant la vie d'une courtisane, Zola dépeint, à la manière des moralistes, la débâcle de la société bourgeoise du Second Empire en un saisissant tableau de moeurs.
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Des Batignolles à Auteuil, un mécanicien de locomotive erre, le couteau en main, hanté par une idée fixe:tuer une femme... Dans le train qui mène au Havre, un couple poignarde sauvagement un notable du régime impérial, avant de le jeter sur la voie. À la Croix-de-Maufras, lieu-dit reculé, un garde-barrière empoisonne son épouse, dans l'espoir de s'emparer de son magot.
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Avec La Fortune des Rougon, Zola inaugure magistralement la série des Rougon-Macquart. Il dévoile les origines historiques et mythiques d'une «terrible famille» dont la descendance atteindra tous les milieux de la société française.Loin de fixer un modèle restreint au récit naturaliste, ce «roman étrange et passionné» mêle hardiment les genres et les tons, renouvelle les standards de la chronique, de l'étude de moeurs et de la satire. Partant d'une actualité aux accents tragiques - les répercussions du coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte en province -, La Fortune des Rougon (1871) est à (re)lire comme une ambitieuse création poétique, une symphonie qui déjoue par avance toute approche réductrice du grand écrivain qu'est Zola.
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Florent, évadé du bagne de Cayenne où il a été emprisonné suite au coup d'État du 2 décembre 1851, revient à Paris après sept ans d'absence. Il est recueilli par son demi-frère Quenu qui, avec sa femme Lisa, tient une charcuterie au coeur des nouvelles Halles. Très vite, il est saisi par le spectacle de ces «natures mortes colossales», décor d'une lutte entre les Gras, commerçants tranquilles et bien nourris, et les Maigres, que leur anticonformisme rend suspects.Jouant des potentialités esthétiques, idéologiques et symboliques du réel, Zola se livre à une virulente satire politique du «ventre» bourgeois qui, empâté par l'abondance, devient le complice du pouvoir impérial. Mais ce troisième tome de la série des Rougon-Macquart offre aussi un flamboyant exercice de description naturaliste, où mots et aliments magistralement se répondent.
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« Dans l'histoire naturelle et sociale du Second Empire, La Curée est la note de l'or et de la chair. » C'est par ces mots que Zola annonce en 1871 le premier grand roman parisien de la série des Rougon-Macquart. En digne successeur de Balzac, il allie ici avec brio la satire et le récit, le tableau de moeurs et le drame, la fiction et une analyse socio-politique acérée du capitalisme conquérant. À travers l'histoire du couple formé par Saccard, le spéculateur frénétique, et Renée, la grande bourgeoise blasée, dans le Paris nouveau, bouleversé par les travaux d'Haussmann, le romancier dévoile les ressorts de la société moderne, qui est encore et toujours la nôtre.
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Au milieu des terres désolées de Provence, le jeune abbé Mouret vit dans l'adoration de la Vierge. Consumé par sa passion, usé par un désir qu'il ne comprend pas, il est envoyé au Paradou pour une convalescence tranquille. Dans ce parc enchanteur et luxuriant, réplique terrestre du jardin d'Éden, il succombe à l'amour dans les bras d'une jeune athée qui lui redonne goût à la vie.Qualifié par Huysmans de «poème», La Faute de l'abbé Mouret (1875) est, au-delà du drame d'un prêtre amoureux, un hymne à la nature, au soleil et aux forces vitales, un chant de l'amour et de la sensualité, qui révèle, en marge des «grands romans», un Zola plus trouble et plus secret.
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«Avec Claude Lantier, je veux peindre la lutte de l'artiste contre la nature, l'effort de la création dans l'oeuvre d'art, effort de sang et de larmes pour donner sa chair, faire de la vie ; toujours en bataille avec le vrai, et toujours vaincu, la lutte contre l'ange. En un mot, j'y raconterai ma vie intime de production, ce perpétuel accouchement si douloureux ; mais je grandirai le sujet par le drame, par Claude qui ne se contente jamais, qui s'exaspère de ne pouvoir accoucher de son génie, qui se tue à la fin devant son oeuvre irréalisée. - Ce ne sera pas un impuissant, mais un créateur à l'ambition trop large, voulant mettre toute la nature sur une toile et qui en mourra.» Zola
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Voici un roman centré autour d'un personnage, et ce personnage lui-même ne vit que par et pour la politique. Voici un roman où la politique ne fait pas une apparition occasionnelle, comme dans L'Éducation sentimentale ou même dans Lucien Leuwen, mais qui, d'emblée, se propose de montrer les coulisses gouvernementales, aussi bien les aspects officiels de la vie politique que ses dessous, nous fait assister à une séance de l'Assemblée et à un Conseil des ministres. Un roman qui présente l'ambition politique comme une idée fixe, comme une passion mobilisant toutes les forces d'un homme. Ce n'est pas une mince originalité, du moins à la fin du XIXe siècle. Rassurons-nous, en effet, toute cette histoire se passe sous le Second Empire : aucune allusion à notre époque n'est à craindre. Et pourtant...
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L'entreprenant Octave Mouret, tout juste arrivé à Paris pour conquérir la capitale, emménage dans ce qu'il croit être un immeuble respectable. Il ne tarde pas à découvrir les turpitudes de ses voisins, manigances auxquelles lui-même n'échappe pas - il compte bien parvenir socialement grâce à ses succès auprès des femmes.Avec cette parodie grinçante du romanesque sentimental, Zola dresse un portrait au vitriol de la bourgeoisie:la morale des convenances couvre hypocritement un monde de mensonges et d'adultères. Roman «plein de cochonneries sur les gens comme il faut», Pot-Bouille est ici présenté dans une nouvelle édition qui invite à en ressaisir, avec finesse, toute la charge comique et satirique.
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Pénétrer la Bourse, cette «caverne mystérieuse et béante, où se passent des choses auxquelles personne ne comprend rien» : tel est l'un des buts que se donne Zola en écrivant L'Argent (1891). Spéculation, fraude, liquidation, krach : l'épopée de la Banque universelle fondée par Saccard pourrait être l'histoire d'une grosse machine lente à s'ébranler puis formidable dans sa destruction, conduite par un poète du million qui la chauffe jusqu'à la faire éclater. Mais ici, l'argent ne se résume pas à la folie du gain. Du jeune Sigismond, disciple de Marx, à la princesse d'Orviedo, figure de la charité, le romancier esquisse une multitude de rapports à l'argent. Et fait apparaître celui-ci, au bout du compte, comme une incroyable force de vie : «Je ne suis pas de ceux qui déblatèrent contre l'argent, écrivait Zola. Je pars du principe que l'argent bien employé est profitable à l'humanité tout entière.»
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Dans un petit village de pêcheurs des côtes normandes, Pauline Quenu, devenue orpheline, est recueillie par les Chanteau, auxquels elle se dévoue entièrement. Éprise de Lazare, le fils - double inquiet de l'écrivain -, elle se voue à son bonheur, malgré lui et au prix des plus grands sacrifices.
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Huitième roman du cycle des«Rougon-Macquart».
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A travers quatre cas, l'aristocratie, la haute bourgeoisie, les boutiquiers et les couches populaires, E. Zola présente avec un humour corrosif les différentes formes de rapport à la mort. Texte intégral accompagné d'un dossier sur le naturalisme en littérature et en art.
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Trois nouvelles naturalistes
Joris-Karl Huysmans, Guy de Maupassant
- Flammarion
- Etonnants Classiques
- 22 Août 2018
- 9782081444782
Un ouvrier pris dans la tourmente de la Commune, déporté au bagne de Nouméa, s'évade et retrouve sa femme mariée à un autre... Mis à la retraite prématurément, un fonctionnaire se montre incapable de vivre en dehors du cadre étroit de l'administration... Sur son lit de mort, un riche paysan révèle sa double vie à son fils et lui demande de prendre soin de sa maîtresse...Voici des histoires insolites contées par trois maîtres du naturalisme.L'édition : - Questionnaires de lecture- Microlectures- Groupements de textes : - écrits théoriques sur le naturalisme- étude des motifs obsédants- Culture artistique : - cahier photos : réalisme et naturalisme- un livre, un film : Le Festin de Babette (Gabriel Axel).
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Les soirées de Médan ; Zola, Maupassant, Huysmans, Céard, Hennique, Alexis
Emile Zola
- Flammarion
- Gf
- 11 Mars 2015
- 9782081256231
Le recueil des Soirées de Médan (1880) témoigne de l'aventure littéraire exceptionnelle qui a réuni, autour de la défense du naturalisme, Zola et cinq de ses amis et disciples. Centré sur la guerre de 1870, cet ensemble de nouvelles, qui offre un condensé de l'écriture naturaliste, montre la faillite de l'autorité dans un monde dont la plupart des repères se sont effondrés face au drame de l'invasion et de l'occupation.
Ce volume contient :
L'Attaque du moulin, par Émile Zola Boule de suif, par Guy de Maupassant Sac au dos, par Joris-Karl Huysmans La Saignée, par Henry Céard L'Affaire du Grand 7, par Léon Hennique Après la bataille, par Paul Alexis
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Zola conteur et nouvelliste ? La réponse a de quoi surprendre : on ignore le plus souvent que l'auteur des Rougon-Macquart, tout au long de sa carrière, s'est adonné à l'écriture de récits brefs aux tonalités variées. Ce volume rassemble près de trente textes rédigés pendant ses jeunes années de bohème et de journalisme. A leur lecture, c'est un Zola méconnu qui surgit soudain : fantaisiste, lorsqu'il met en scène l'errance dans Paris d'un lion et d'une hyène échappés du zoo (Une cage de bêtes féroces) ou lorsqu'il raconte l'histoire d'un homme qui décide, un beau matin, de faire commerce de femmes laides (Les Repoussoirs), mais aussi promeneur inspiré et satiriste engagé... Qu'on ne s'y trompe pas : le romancier est déjà là tout entier. Qu'il croque le bourgeois (Villégiature) ou parodie l'engouement du public pour le roman populaire (Les Disparitions mystérieuses), qu'il s'indigne de la misère (Le Chômage) ou raille la montée en puissance de la publicité (Une victime de la réclame), le tempérament éclate à toutes les pages. Par la richesse de leur inspiration, ces petits chefs-d'oeuvre révèlent un auteur plus insaisissable et naturel que ne le laissent supposer les professions de foi naturalistes.
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Lorsqu'il épouse la noble Henriette, de treize ans sa cadette, le comte Maxime de La Roche-Mablon n'a vu la jeune fille que cinq fois et ne sait quasiment rien d'elle. Peu importe, au fond : elle est bien née et sa fortune est considérable !
En observateur avisé, Zola croque avec humour la manière dont hommes et femmes s'unissent à son époque : de l'aristocratie au petit peuple, en passant par la haute bourgeoisie et les boutiquiers, comment, et surtout pourquoi, se marie-t-on sous le Second Empire ? Pour acquérir un nom ? une fortune ? une protection ? Et l'amour dans tout ça ?
Si le mariage est « une affaire grave », « qu'il ne faut pas conclure à la légère », rien n'empêche d'en rire avec Zola.
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Les coquillages de M. Chabre ; Naïs Micoulin
Emile Zola
- Flammarion
- Etonnantissimes
- 25 Août 2012
- 9782081279940
Monsieur Chabre veut être père, coûte que coûte ! Voilà déjà quatre ans qu'il est marié à la belle Estelle, et ils n'ont pas d'enfant. Pour requinquer sa fertilité, un médecin lui prescrit un séjour à la mer et un régime de crustacés. Monsieur Chabre opte pour Guérande, sur la côte atlantique. Avec une application de curiste, le bourgeois se bâfre de coquillages pendant que sa jeune épouse trompe son ennui par des bains quotidiens. Dans l'onde fraîche et transparente, elle croise bientôt le regard d'Hector. Dans Naïs Micoulin, c'est sur fond de littoral méditerranéen que s'épanouit la passion de Naïs et Frédéric. À travers ces deux nouvelles, Zola entraîne son lecteur sur des terres et sous des climats délicieusement contrastés.
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Louis Roubieu avait tout pour être heureux : une famille aimante, des récoltes abondantes... C'était sans compter les caprices de la Garonne qui, après avoir fertilisé ses terres, lui reprend tout. En l'espace de quelques heures, le conte de fées vire au cauchemar. Les destinées humaines sont décidément bien fragiles.S'inspirant des crues exceptionnelles de la Garonne à l'été 1875, Zola livre une nouvelle au rythme haletant : les eaux furieuses emportent avec elles personnages et lecteurs dans un tourbillon dont nul ne sort indemne. Réécriture du Déluge, ce récit est aussi une démonstration par l'exemple des rapports étroits qu'entretiennent littérature et fait divers.