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Archipoche
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« Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. » Émile Zola
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Written to draw attention to the misery prevailing among the poor in France during the Second Empire, this novel depicts the grim struggle between capital and labour in a coalfield in northern France. Yet, through the blackness of this picture, humanity is constantly apparent.
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Gervaise Macquart a bien du mérite. Montée à Paris, la jolie blanchisseuse provençale est bientôt délaissée par son amant, Auguste Lantier, un oisif qui lui préfère une autre femme... Mère de deux enfants, la voilà contrainte de travailler et d'épouser Coupeau, un ouvrier zingueur qui lui a déclaré sa flamme à L'Assommoir, le cabaret du père Colombe. Le couple habite à la Goutte-d'Or, travaille dur et épargne chaque sou pour accomplir le rêve de Gervaise : ouvrir sa propre boutique, employer des ouvrières et mener une vie d'aise.
Mais un jour, Coupeau tombe d'un toit et se casse une jambe. C'est le début de la déchéance. Coupeau, rejoint par Lantier, noie son malheur dans l'alcool. Et les économies s'amenuisent... L'immense succès de L'Assommoir tient en partie au scandale qu'il suscita. Jamais encore "le peuple", avec ses vices et ses vertus, sa grandeur et ses misères, ses moeurs et son langage, n'avait été le héros d'un roman d'une telle ampleur, suscitant l'admiration de Huysmans et de Mallarmé.
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Ce n'est pas de volonté que manque Madeleine Férat, mais plutôt de principes pour choisir le bon chemin. Fuyant un tuteur abusif, elle se jette dans les bras du premier venu et, surtout, se croit obligée d'y rester !
L'habitude créant une sorte de bonheur, Madeleine se trouve même désespérée quand Jacques la quitte pour s'engager comme chirurgien militaire en Cochinchine. Elle se sent si engagée qu'elle hésite même à épouser Guillaume de Viargue quand celui-ci, après un an de liaison, la demande en mariage. Elle ne s'y décide que lorsqu'elle apprend la mort de Jacques dans un naufrage.
Quatre ans de bonheur se succèdent dans le domaine normand où le jeune couple vit retiré. jusqu'au jour où Jacques, miraculeusement sauvé, réapparaît dans leur vie.
Publié en 1867, un an après Thérèse Raquin, ce roman de jeunesse, dédié à Manet, témoigne du goût de Zola pour les personnages maudits et les situations de panique. Dans un style évocateur de Renoir et Degas, la tragédie tombe sur l'insouciance de personnages jeunes et lumineux.
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Préface de Roger Martin Philippe Cayrol, jeune aventurier républicain, sans fortune mais plein d'audace, a soustrait Blanche de Cazalis aux griffes de son oncle, richissime et tout-puissant député royaliste de Marseille.
Son frère Marius, intègre et pugnace, va tout faire pour pro- téger les deux amants de la colère de Cazalis - ainsi que leur enfant à naître. Et, bientôt, pour organiser l'évasion de Philippe, qui encourt la peine de mort...
Scandales, enlèvements, trahisons, affaires louches, meurtres en cascade, rebondissements en tous genres... Ce roman historique contemporain, paru en feuilleton dans Le Messager de Provence, s'inscrit dans la lignée des Mystères de Paris d'Eugène Sue.
Les barricades de 1848 et l'épidémie de choléra servent de décor historique à ce roman qui entraîne le lecteur des bas- fonds de la ville jusqu'aux collines de la Provence chère au jeune Zola. -
Une nouvelle collection d'essais, au format compact et au prix très accessible, pour comprendre les grands enjeux de notre Histoire contemporaine.
Archidoc, la nouvelle collection de poche Histoire d'Archipoche Janvier 1898. Zola est scandalise par la tournure que prend l'affaire Dreyfus. Face au secret militaire et a la raison d'État qui empêchent tout débat public, il rédige une lettre ouverte au président de la République. Il y met en cause le grand état- major, accuse de mensonges, de parjure et de crime. Publie le 13 janvier a la une de L'Aurore, le journal de Clemenceau, sous le titre J'accuse... ! , ce réquisitoire fait l'effet d'une bombe. Comme il l'avait prévu, Zola sera inculpe et traduit en cour d'assises. Mais, cette fois, aucun huis clos possible : ce proce s-la sera public. Zola sait déjà qu'il sera condamne . Du moins aura-t-il arrache le cas Dreyfus a la nuit dont s'entoure le tribunal militaire. Trois ans plus tard, sous le titre La Vérité en marche, Zola publie l'ensemble des articles qu'il écrivit sur l'affaire Dreyfus, rassemblés et présentés dans ce livre par Henri Guillemin, historien et biographe de Zola, et postfacés par Jean-Denis Bredin, l'un des meilleurs connaisseurs de l'Affaire .