Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Archipel
-
Consommateurs méfiants, citoyens désabusés, salariés déprimés... Le marché de la méfiance s'est durablement installé dans nos sociétés. Une crise de foi, doublée d'une crise morale alimentée autant que révélée par la communication. L'ensemble des baromètres converge vers les mêmes constats : les deux tiers des Français se disent plus méfiants qu'auparavant envers les entreprises.
La communication est devenue l'outil qui manipule, qui cache, qui abuse ; un phénomène amplifié par les multiples techniques déployées par les communicants ces dernières années, du fameux storytelling à la mode du " 360° ", perçu comme une tentation permanente de manipulation de discours. Pourtant, 80 % de la valeur des grandes entreprises est désormais immatérielle : 40 milliards pour McDonald's, LVMH ou Apple.
Le moment est donc venu de réinventer les modèles de communication et d'expérimenter de nouveaux chemins mixant écoute des médias sociaux, analyse des " Big Data ", conversations avec les publics, etc. Une réaction devenue urgente, sous peine d'un divorce grave entre l'entreprise, ses publics et même ses salariés - entre " la com' " et le corps social. Oui, il faut réhabiliter et sauver la communication !
-
Mobile, collaborative, interactive : l'entreprise de demain n'aura plus rien à voir avec les modèles qui, aujourd'hui encore, prédominent. Une quatrième révolution est en marche : salariés, patrons, actionnaires, réveillez-vous !
En moins de dix ans, la pulsation du monde est devenue une sorte de "flux" événementiel continu. Cette nouvelle révolution malmène l'économie mondiale et bouleverse le fonctionnement des entreprises : remise en cause de l'autorité, organisations horizontales, innovations "disruptives", digitalisation des relations...
D'une société fondée sur la valeur de propriété, nous passons à une société reposant sur la "valeur d'usage" : fini la résidence secondaire, place à Airbnb ! Facebook et la consécration de la relation instantanée et du "selfie" accentuent le phénomène, en "digitalisant" la personne au sein d'une société devenue très individualiste. Et si Apple est désormais la première capitalisation mondiale, c'est parce qu'elle est la première à avoir réussi à maîtriser la chaîne des émotions : la "life time value".
De la surinformation à la gestion des Big Data, les auteurs proposent des solutions pour réinventer l'entreprise.