Imagine que tu puisses remonter le temps et voir comment les enfants vivaient avant... Ta vie aurait été bien différente dans une civilisation du passé ! Découvre la vie quotidienne d'enfants comme toi, qui sont nés à l'Âge de pierre ou chez les Vikings : ce qu'ils mangeaient, les vêtements qu'ils portaient, les jeux auxquels ils jouaient et les mondes étonnants dans lesquels ils vivaient. Explore une des premières cités sumériennes du monde Suis l'entraînement des samouraïs au Japon Traverse la steppe scythe à dos de cheval Admire les temples des dieux égyptiens Peins des fresques préhistoriques dans une grotte Viens vite les rencontrer, et découvre comment on vivait... il y a bien longtemps !
Lou, archiviste à Toronto, mène une vie morne et solitaire. Quand son directeur l'envoie dresser l'inventaire d'une bibliothèque sur une île reculée, elle saisit sa chance et part à l'aventure. Arrivée dans sa nouvelle maison, Lou découvre qu'elle n'est pas seule : un ours y habite déjà. Rapidement, la relation des deux compagnons va évoluer, transgressant imaginaire et bienséance.
Lorsque cette fable féministe - hautement réaliste - fut publiée pour la première fois au Canada en 1976, son succès fut à la mesure du scandale qu'il provoqua. Dans cette ode troublante à l'émancipation des femmes, Marian Engel nous laisse entendre que la relation que nous tissons avec les animaux a aussi beaucoup à nous dire sur nos propres désirs.
Quoi de plus impitoyable que l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant ?
La dernière fois qu'il a neigé en avril à Barren Springs, Missouri, c'était il y a 13 ans. Junie n'était pas née et Eve Taggert allait changer de vie. Echapper, pour l'amour d'un enfant, à un passé toxique - une mère droguée, un mobile home crasseux, la crystal meth pour seule délivrance, toute la misère white trash de ce coin perdu des Ozarks. Mais ce printemps, il neige à nouveau, et Junie est morte. Egorgée, aux côtés d'une copine, sur le terrain de jeux. Alors Eve Taggert n'a plus rien à perdre. Si la police bâcle l'enquête, elle va le trouver, elle, l'assassin de sa fille. Et elle lui fera payer, quitte à replonger dans les ombres où se terrent ses vieux démons.
Je m'appelle Ivy Westfall, et je n'ai qu'une seule mission : tuer le garçon qu'on me destine, Bishop, le fils du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche...
« Je me demande souvent si nous ne nous sommes pas trompés de vie et de pays. » À l'aube des années 2000, la Colombie est un pays dévasté par un demi-siècle de violence. Elena et Mauro sont adolescents quand ils se rencontrent à Bogota et leur amour se révèle un antidote à la brutalité du quotidien. Lorsque leur première fille naît, et qu'ils se heurtent à des difficultés financières, ils jettent leur dévolu sur les États-Unis, dans l'espoir d'une vie meilleure.
Alors que leur famille s'agrandit, qu'ils déménagent encore et encore, leurs visas expirent et ils se retrouvent au coeur d'une situation administrative précaire qui les met en danger.
Quand Mauro est expulsé des États-Unis, Elena, en charge de leurs trois enfants, fait un choix cornélien qui la soulagera d'un fardeau mais fera voler sa famille en éclats.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Françoise du Sorbier
MENEZ L'ENQUÊTE DANS LE PORT DE HAMBOURG EN 1910.
Port de Hambourg, 1910.
De retour de Londres qu'elle a dû fuir sous un faux nom, Anne Fitzpatrick retrouve sa ville natale, les docks flottants de Steinwerder, les quais et les canaux grouillant d'ouvriers et de mendiants et les splendides hôtels et boutiques chics des faubourgs mondains. Diplômée de médecine et déterminée à utiliser ses compétences pour aider les plus démunis, elle décide d'ouvrir un dispensaire pour femmes dans le quartier le plus défavorisé du port.
Mais le jour de l'ouverture de son établissement, deux corps de femmes mutilés sont découverts juste à côté du refuge. Les autorités conservatrices minimisent l'incident, mais le taciturne commissaire Berthold Rheydt est persuadé qu'il y aura d'autres féminicides. Et Anne, qui décide de trouver des réponses, se retrouve de plus en plus en danger...
J'ai tout perdu : mon foyer, ma famille, l'homme que j'aime.
Au-delà de la barrière, l'hiver approche. Il va me falloir trouver des vivres, un abri. Et des alliés. Mais je dois aussi faire un choix : oublier ma vie d'avant, me venger de ceux qui m'ont trahie... ou mener la révolution ?
Je ne suis plus une Westfall ni une Lattimer. Simplement Ivy. Et je suis enfin libre.
5 000 sites grecs, bouddhiques, ou encore islamiques... Depuis un siècle, la Délégation archéologique française en Afghanistan recense le patrimoine d'un des pays les plus instables de la planète. L'ouvrage a pour ambition de dresser un panorama de ces recherches, tout en soulignant l'importance du patrimoine archéologique, des collections muséales mais aussi du patrimoine bâti de ce pays sur lequel pèse toujours une menace latente.
La DAFA, si elle constitue le fil directeur du discours, n'en est donc pas le seul : tout au long de l'ouvrage sont évoquées l'émergence et la constitution de services patrimoniaux afghans, la diversification des champs de recherche, l'arrivée d'autres missions étrangères que françaises, les questions de conservation et de restauration des oeuvres, celle de la préservation des sites archéologiques et patrimoniaux, l'évolution de la documentation archéologique.
L'intention première est donc de retracer la découverte progressive de l'histoire ancienne de l'Afghanistan, au travers d'hommes et de femmes, archéologues, conservateurs, historiens, mais aussi ouvriers employés sur les fouilles, afghans ou étrangers. Elle est aussi de proposer aux lecteurs un voyage dans le temps et la découverte d'un pays fascinant ne serait-ce que par ses paysages.
La voix de Julien Benda (1867-1956) nous est devenue inaudible. Quand l'auteur de La Trahison des clercs accuse ses pairs de se détourner des valeurs éternelles, nous n'entendons qu'un appel à revenir à la tour d'ivoire. Quand l'une des gloires de la NRF, contemporain de Gide et de Valéry, voue ceux-ci aux gémonies et accuse toute la littérature de son époque de bysantinisme, nous avons du mal à le prendre au sérieux. Dans son culte de la vérité en politique nous ne voyons plus que des vieilles lunes dreyfusardes. Nous pouvons trouver Éleuthère délicieusement réactionnaire, mais nous ne parvenons pas à le suivre.
Ce livre voudrait montrer au contraire que Benda est un penseur français de première grandeur. Sa défense du rationalisme, sa conception des valeurs intellectuelles et sa théorie de la connaissance littéraire méritent encore toute notre attention. On aura compris aussi qu'il n'est pas seulement question de Benda dans ce livre, mais de la nature de la raison et de ses normes. Et de l'incongruité absolue de quelqu'un qui prétendit vivre uniquement pour les valeurs de l'esprit.
Cet ouvrage rappelle les origines des Constellations, les influences dont elle a bénéficié et ce qu'elle doit à son inventeur, Bert Hellinger, tout en prenant position par rapport à la pratique la plus récente.
Vous y trouverez un panorama des nouveaux champs d'application du travail de Constellation, notamment dans le domaine des organisations, et de ses développements. Ils nous exposent des perspectives nouvelles, avec le point de vue d'un psychiatre, et quelques résultats de recherches menées sur son efficacité.
Ce livre de référence soulève également des questions essentielles de pédagogie et de déontologie, attirant l'attention sur la nécessité de définir et de respecter des règles d'éthique strictes dans la pratique de cette méthode
Dans ce livre, Pascal Engel défend un rationalisme sans lequel ni la pensée, ni le savoir, ni la démocratie ne sauraient véritablement survivre.
Vincent Engel Retour à Montechiarro 1855. Adriano Lungo, un jeune orphelin, arrive dans la magnifique propriété du comte Della Rocca, au-dessus du village de Montechiarro, en Toscane. Sous la protection bienveillante de cet homme brisé par un chagrin d'amour, Adriano va faire des études et, devenu maître d'école, s'impliquer dans le destin collectif d'une Italie en pleine unification.
1919. Dans l'Italie en proie à la crise économique, Agnese, la petite-fille du comte Della Rocca, se voit contrainte, pour sauver la propriété familiale, d'épouser le riche Salvatore Coniglio, aux sympathies fascistes déclarées. Sa rencontre avec le photographe Sébastien Morgan bouleversera sa vie.
1978. Laetitia revient à Montechiarro. Elle est la descendante directe de l'autre Laetitia, celle dont la fuite a désespéré, cent trente ans plus tôt, le comte Della Rocca. Dans l'Italie des « années de plomb », elle ne sait rien des espoirs, des combats et des déchirements qui ont fait le destin de la petite cité.
Trois volets, trois époques : ainsi revit toute l'histoire de l'Italie moderne, dans une saga puissante où les destins individuels, à chaque page, s'entrecroisent avec les enjeux et les bouleversements de l'Histoire.
« Être idiot ne fait pas nécessairement de vous quelqu'un de méchant, et les méchants sont souvent fort intelligents. Mais nous admettons qu'il y a des liens entre évaluations intellectuelles et évaluations morales : bien souvent les gens intelligents sont bons et justes, et être bête prédispose à la méchanceté.
Aristote soutenait qu'il y a une unité des vertus et que si l'on en a une, on les a toutes. Il admettait aussi qu'il y a une unité des vices. Mais si l'on reconnaît cette unité, comment peut-il y avoir une éthique proprement intellectuelle, qui porte sur notre savoir, qui soit distincte de l'éthique tout court, qui porte sur nos actions ? » L'éthique intellectuelle n'est pas une simple application aux oeuvres de l'esprit de l'éthique qui vaut pour nos actions. L'éthique intellectuelle se fonde en effet, montre Pascal Engel, sur la nature même du jugement et de la croyance. Elle permet de comprendre ce qu'il y a de spécifiquement condamnable dans « le plagiat, la fraude scientifique, l'usurpation de compétences, la création d'officines pseudo-scientifiques ou l'utilisation des institutions de savoir à des fins de prosélytisme » . C'est grâce à elle que nous pouvons légitimement blâmer nos intellectuels d'être souvent « irresponsables et vaniteux, nos journalistes sans scrupules, nos médias et nos «réseaux sociaux» pourris et trompeurs à l'échelle planétaire, nos écrivains filous, nos professeurs incompétents, nos étudiants paresseux, nos académiciens corrompus ».
Dégageant aussi bien ce qui fonde la valeur de la connaissance que la nature de la bêtise, de la sottise, du snobisme et du mépris intellectuels ainsi que celle de la foutaise et du mensonge en politique, l'auteur soutient que « parler de normes de la raison, d'éthique du savoir et de vertus intellectuelles n'est pas un discours qu'on doit réserver aux cloîtres, aux églises, aux chapelles et aux temples, ou même aux Temples robespierriens de la Raison et aux discours de distribution des prix sous les préaux de la République. C'est affaire de santé mentale, de décence spirituelle, et d'idéal. » Montrant qu'on peut être blâmé pour ses opinions même si on ne les forme pas à volonté, élucidant en quoi consistent les raisons de croire et à quelles conditions elles justifient nos croyances, Pascal Engel éclaire la nature des vertus et des vices intellectuels.
Dans la Pologne de l'entre-deux-guerres, un garçon rêve de changer le monde et de libérer ses proches du poids d'une tradition qu'il juge insupportable. La folie humaine en décidera autrement et scellera le destin d'Adam Weinberger. Rescapé des camps de la mort, Adam enfouit sa détresse dans des bateaux en bouteilles auxquels il donne les noms de ses disparus. Rejetant la parole, fuyant l'amour, il ira jusqu'à changer d'identité. Mais au terme de son existence, par amitié pour le jeune Nathan, il accepte de rompre le silence et de renouer avec les mots.
Oubliez Adam Weinberger est paru en 2000 aux éditions Fayard, et reçut un accueil positif unanime de la critique. Contant l'histoire d'un jeune Juif, Adam Weinberger, avant son entrée à Auschwitz, et au sortir du camp, l'ouvrage s'interroge sur l'importance du silence dans l'épisode terrible de la Shoah: la difficulté éprouvée par certains Juifs à évoquer l'expérience douloureuse des camps de la mort, et leur légitimité à ne pas en parler.
Longtemps, il y eut les mariages : Descartes, Bergson, Merleau-Ponty, longue est la liste des philosophes qui, au nom de la conscience ou de la raison, firent sa part à la psychologie. Puis vint l'enterrement, quand, en ce dernier demi-siècle, la philosophie, française notamment, dénonça en sa rivale un hybride suspect, ni tout à fait une science, ni tout à fait un art.Or la guerre froide entre les deux disciplines ne devrait plus avoir lieu. Les murs tombent sous la poussée des questions que formulent à nouveaux frais les sciences cognitives : dès lors qu'on redécouvre l'esprit, qu'on s'accorde sur l'importance du mental - ce niveau ni purement cérébral, ni strictement non physique où, à travers perceptions, images, croyances et jugements, s'élabore la connaissance -, les rapports entre la philosophie et la psychologie se redéfinissent.Pascal Engel, grâce à cet état des lieux, le montre, qui révèle combien des acquis de la psychologie sont nécessaires à l'enquête conceptuelle qu'est la philosophie ; combien, en psychologie, des approches conceptuelles, de nature philosophique, sont requises pour l'interprétation de résultats comme pour la formulation d'hypothèses nouvelles. Il se célèbre ici non pas une nouvelle alliance, mais les vertus d'un dialogue raisonné - qui n'aurait jamais dû s'interrompre.
Après le suicide de sa mère, Lane, 16 ans, est confiée à la garde de grands-parents dont elle ignorait l'existence. À son arrivée au domaine des Roanoke sous la chaleur étouffante du Kansas, au milieu des champs de blés, elle est à la fois fascinée et troublée. Car il plane sur le royaume des Roanoke une atmosphère morbide : toutes les filles de la lignée ont connu des fins tragiques. Quand la cousine de Lane disparaît dix ans plus tard, la jeune femme se lance à sa recherche, sans se douter un seul instant qu'elle va déterrer le plus terrible des secrets de famille.Dans ce roman d'une noirceur magistrale, Amy Engel distille avec talent le poison des non-dits.
Genève, 1849. Le jeune Atanasio, tout juste arrivé d'un petit village de Toscane, apprend le décès de son protecteur de toujours, Don Carlo. Le notaire lui remet une lettre cachetée du défunt, accompagnée de cinq portraits : trois femmes, deux hommes. C'est le legs d'un père à celui qui ignorait être son fils. Un legs doublé d'une mission : venger Don Carlo par-delà la mort, en tuant tous ceux et celles qui ont empoisonné son existence.