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Fayard
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Au début des années 1900, Henri Cot était un phénomène qui attirait les foules : 2,60 mètres de hauteur, 2,30 mètres d'envergure, chaussant du 61 ... Devenu vedette de cirque, ce géant aveyronnais ne profita guère de sa célébrité. Henri Cot mourut à 30 ans, en pleine gloire foraine. Ceci est son histoire...
2,60 mètres de hauteur, 2,30 mètres d'envergure, chaussant du 61... Le nouveau Gargantua était connu dans le monde entier. Les femmes se pâmaient à sa vue. On l'appelait « l'homme le plus extraordinaire de la terre », mais c'est sous le nom d'Henri Cot que le géant vit le jour en 1884, dans une pauvre famille de paysans, au fin fond des campagnes aveyronnaises.
Au sommet de sa gloire, il attirait les foules et obtenait les congratulations des puissants, mais la concurrence se fit sévère. De partout en Europe surgirent d'autres géants qui, usant de stratagèmes de toutes sortes, tentèrent de le détrôner.
C'est seul cependant qu'Henri Cot mourut à l'aube de ses 30 ans. Pour certains, il aurait succombé à la charge de sa grande taille. Pour d'autres, il aurait été assassiné dans un bouge lyonnais pour une sombre histoire d'argent...
De cette existence n'est restée qu'une carte postale, une brochure de cinq pages publiée en Angleterre - et cet hommage rendu par son meilleur ami, peut-être le seul...
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à la grâce ; une enfance dans les corons
Daniel Carton
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 6 Mars 2013
- 9782213663180
« Au Nord », au temps du Général, une cité née du charbon sur une colline d'Artois, avec terril et clocher, sa mairie communiste et ses belles demeures d'ingénieurs. Les élèves admis au certif y recevaient les accolades khrouchtchéviennes des camarades élus. Les hommes rêvaient du stade Bollaert. Les mères filaient à la messe pour que leur petit ait le droit de faire sa communion avec monsieur le curé. La mère de l'auteur en particulier, qui l'élevait seule avec trois fois rien, mais gardait chevillée à l'âme sa foi dans la grâce de Dieu.
Ce peuple des « z'houillères » partageait les mêmes joies et les mêmes peines. La solidarité luttait pied à pied avec la rudesse de l'existence. Comment ne pas se souvenir de l'attachement viscéral de ces gens peu ordinaires à leurs maisons de briques, leurs potagers, qui ne les empêchait pas de souhaiter tout aussi ardemment que leurs enfants en sortent, s'en éloignent le plus possible, et jamais plus ne travaillent de leurs mains ? Daniel Carton en est sorti, sans doute. Ou pas tout à fait, puisque ce livre y revient.
Journaliste politique pendant dix ans au Monde puis grand reporter au Nouvel Observateur, Daniel Carton se consacre désormais à l'écriture.