Cristina Comencini
13 produits trouvés
-
Quatre pays. Quatre époques. Quatre femmes.
Héloïse, splendide courtisane, voit son existence bouleversée par sa participation à la Commune de Paris en 1871 ; Sofia, elle, rêve de devenir actrice mais ses aspirations sont brisées par la révolution d'Octobre ; Elda, ouvrière frioulane, est entraînée dans la résistance italienne au coeur de l'hiver impitoyable 1944-1945, et Sheila découvre la liberté et ses pièges dans le Swinging London des années 1960. Chacune de ces femmes incarne à sa façon un pan de l'Histoire trop longtemps resté hors-champ.
En écho à ces destins éminemment romanesques, Cristina Comencini se livre sur son propre parcours en tant que fille, soeur, femme et mère, brouillant la frontière entre fiction et réalité, et signe son roman le plus intime mais aussi le plus universel.
Traduit de l'italien par Béatrice Robert-Boissier -
Elena a vingt-cinq ans, un petit appartement et un chat. Pietro a plus du double de son âge, une ex-femme et trois enfants. Pourtant ils se sont choisis, et ont décidé de construire leur relation loin des blessures de leurs vides d'avant. Jusqu'au jour où Maria, l'ex-épouse de Pietro, contacte Elena sur Facebook en se dissimulant derrière une fausse identité. Peu à peu, les deux femmes s'écrivent et se confient l'une à l'autre. Lorsque Maria décide de rencontrer Elena et de lui dire la vérité, la jeune femme est bouleversée. Pourra-t-elle continuer de tenir le passé à distance et d'aimer Pietro comme si de rien n'était ?
-
« Mon problème est le suivant : avant je vivais avec Laura et je couchais avec Sara. Maintenant que je suis libre, je n'ai plus aucune envie de la voir. Sans épouse, une maîtresse perd son sens. » Marta et Andrea. Laura et Piero. Deux couples d'amis qui ont partagé chaque moment clé de leurs vies. Quand, au bout de vingt-cinq ans, leurs mariages respectifs volent en éclats, c'est le choc. Comment réinvente-t-on sa vie à cinquante ans passés ?
Entre nouveaux départs, rencontres inattendues et quiproquos, chacun des protagonistes va tenter, à sa façon, de s'approprier cette nouvelle vie qu'il faut avoir l'audace de saisir.
-
Caterina vit à Rome, a un travail qu'elle aime, un mari et deux enfants. Un destin inespéré pour la petite orpheline de Campanie.
Quand les corps sans vie de sa mère adoptive et de son compagnon, Sebastiano, sont retrouvés dans une chambre d'hôtel à Athènes, Caterina décide de s'y rendre, seule. À son arrivée, elle est rejointe par le fils de Sebastiano. Ils ont le même âge, sont liés par la même douleur. Pourtant, tout en lui l'irrite, la dérange, et l'attire.
Au cours de ces quelques jours intenses, ils vont revisiter leur enfance et faire ressurgir un passé au goût d'interdit et de liberté. Et se sentir, enfin, vivants.Ce roman d'une profondeur impressionnante s'apparente à l'exploration d'une île mystérieuse. Valérie Marin la Meslée, Le Point.Dans une langue délicate, une exploration libératrice des meurtrissures de l'enfance. Florence Courriol-Seita, Le Monde des livres.Un superbe récit. Thierry Clermont, Le Figaro littéraire.Traduit de l'Italien par Dominique Vittoz. -
C'est l'histoire d'une famille : la rencontre de Franco et Sara en Grèce, leur mariage, la naissance de leurs deux enfants, le travail de Sara, paléontologue, qui l'entraîne loin de chez elle et des siens, dans la vallée du Rift. Sara est une mère absente, une épouse inexistante, si bien que le couple se déchire.
Franco refait sa vie, mais ses relations avec ses enfants sont tendues, et le souvenir de son ex-femme, qui le hante, se ravive soudain à la lecture d'une lettre qu'elle lui a écrite. Dans ces lignes, il peine à reconnaître Sara, au caractère si fort et qui préférait d'ordinaire regarder vers l'avenir plutôt que se tourner vers le passé. Mais Sara vit désormais dans un autre monde...
Un roman choral particulièrement puissant. Étourdissant. Thierry Clermont, Le Figaro littéraire.
L'exploration magnifique d'une femme écartelée entre son rôle de mère, d'épouse et son besoin de liberté. Delphine Peras, L'Express Styles.
Vibrant. Jeanne de Ménibus, Elle.
Traduit de l'italien par Dominique Vittoz
-
Marina a la fragilité d'une jeune fille et un fils de deux ans, Marco. Une maternité qu'elle n'assume pas : elle se sent maladroite, impatiente, brutale. Pour se reposer, elle loue un appartement dans les Dolomites et part avec l'enfant... Manfred est le propriétaire de cet appartement. Sa mère les a abandonnés, lui, son père et ses frères, puis sa femme l'a quitté. Il est aigri et misogyne. Ils n'ont rien pour se plaire, sinon un noyau de solitude qu'ils partageront, brutalement quand la nuit vient, alors que montent le désir et l'absence de l'autre. Dans ce roman écrit à deux voix, Cristina Comencini fait jaillir du silence des personnages, du paysage minéral qui les entoure, une prose enivrante et désespérée.Un livre prenant, obscur, dont la dernière phrase est une question - en un mot un roman d'amour. Clara Dupont-Monod, Marianne.
-
Cristina Comencini place son dernier roman, Matriochka, sous le signe de l'emboîtement et du multiple : le titre évoque ces poupées russes gigognes, à l'image desquelles chaque femme en contient plusieurs autres.
Ainsi en est-il d'Antonia, figure centrale du roman, célèbre femme sculpteur obèse, monumentale, âgée, qui porte en elle, intactes, toutes les femmes qu'elle a été et qui se font jour au fur et à mesure des entretiens menés avec son interlocutrice, Chiara, jeune romancière frustrée venue à la biographie par dépit. Entre les deux femmes aux vies à la fois contraires et proches s'instaure peu à peu une relation intense, qui envahit la sphère privée de la biographe, et va déterminer chez elle un renversement radical : au lieu d'une biographie, c'est une oeuvre de fiction qu'elle écrira finalement.
Le roman se constitue donc autour de l'auto/bio/graphie, des enjeux de l'écriture, et plus particulièrement de la création féminine - pleine et puissante chez Antonia, longtemps entravée chez Chiara. De son écriture précise et sensuelle, traversée par l'humour autant que par la mélancolie, Cristina Comencini fait vivre et analyse sans complaisance tous les êtres - pères, frères, amants ou époux, et figures maternelles surtout - qui gravitent autour des deux femmes en un mouvement vertigineux de rapprochement et d'éloignement, dans l'espace comme dans le temps.
Sont ainsi évoqués tous les âges de la vie, de l'enfance fragile et mystérieuse à la vieillesse immobilisée, et aussi les avatars du corps, réel ou sculpté, aimé ou refusé, déformé, morcelé, recomposé - dans le rêve, le fantasme ou le bronze. L'auteur, attentive comme dans ses précédents romans à la complexité des destins, entend nous rappeler ici que tous les corps, que toutes les vies sont gigognes.
-
Le troisième roman de Cristina Comencini ressemble à ces duos pour violon et alto de Mozart où deux voix très proches, subtilement décalées, forment une tresse, échangeant leurs thèmes. Isabella et Maria, deux soeurs appartenant à la bourgeoisie romaine, deux enfants des années cinquante, incarnent apparemment des choix opposés devant l'énigme de l'existence : Isabella, que sa soeur évoque après qu'elle a disparu en mer, semblait tout entière risque et folie, et Maria la gardienne des rêves de sa cadette. L'une et l'autre ont connu l'engagement politique et son deuil. Maria, tentée par une vie plus conventionnelle, a fini par rejoindre son milieu d'origine tandis qu'Isabella, tenaillée par une quête incessante, parcourait le monde au gré des rencontres. Elles ont aimé le même homme, un Turc nommé Mehmet, apparu au coeur des aventures de l'une, du quotidien de l'autre, et qui personnifiait l'espoir d'indépendance d'une génération dont les idéaux déçus n'avaient pas encore sombré dans le cynisme.Une telle répartition des rôles est toutefois trop simple : au fil des années, la liberté d'Isabella s'est transformée en une sorte de piège, et la prudence de Maria en un choix profondément assumé. Dès lors, leurs visages tendent à se confondre, chacune est plus que jamais la mesure et le reflet de l'autre, aussi nécessaire que déformé.
Deux destins, deux gouttes sur une vitre, que le moindre souffle peut fondre en une seule ou séparer à jamais.
-
-
Quand le passé vous prend à la gorge, il faut le regarder droit dans les yeux...
Immense succès de librairie en italie avec plus de cent cinquante mille exemplaires vendus, porté à l'écran par cristina comencini elle-même, la bête dans le coeur a été sélectionné pour l'oscar du meilleur film étranger.
Entre son petit job, l'amitié indéfectible d'emilia et l'amour de franco, sabina a tout d'une jeune femme moderne et comblée. elle pense avoir définitivement refermé les plaies ouvertes par la disparition de ses parents et l'exil de son frère aux etats-unis.
Une nuit pourtant, sabina se réveille en sursaut après un terrible cauchemar.
Hantée par les images confuses de ce rêve, sabina, découvrant qu'elle est enceinte, décide de s'affranchir d'un passé qu'elle devine plus lourd que ce que sa mémoire veut bien lui laisser croire.
Commence alors pour elle une douloureuse odyssée à la recherche de la vérité et de son identité de femme qui la mènera jusque chez son frère, à washington. perdue dans les affres du doute et de la solitude, sabina affrontera un à un les démons du passé, traquant sans relâche cette bête insensée nichée au coeur des hommes.
Grand format 20.30 €Indisponible
-
-
-
Grand format 15.22 €
Indisponible