30 mots pour comprendre l'action climatique... et agir !
Certains mots sont complexes : albédo, forçage radiatif, puits de carbone... D'autres sont d'un usage courant dans le débat public : urgence climatique, empreinte carbone, transition énergétique... Nous les utilisons souvent, mais en avons-nous une définition partagée ?
Christian de Perthuis nous propose de découvrir et de comprendre le climat à travers 30 mots incontournables, classés selon 4 grands angles d'approche : - scientifique : les bases actualisées grâce au 6e rapport du GIEC;
- technique : les différentes options permettant d'agir face au réchauffement.;
- économique : le fonctionnement économique des sociétés;
- politique : les orientations politiques qui déterminent les modèles économiques.
Ce livre est une invitation à parler "climat" en connaissance de cause, pour mieux comprendre et agir face au réchauffement global.
Pour contenir le réchauffement en dessous de 2° C, il faut changer les règles du jeu économique. Les instruments à utiliser concernent le climat, mais aussi la justice sociale et les autres facettes de la crise environnementale. Le recours aux énergies fossiles a été à la source de la croissance du XXe siècle et de ses impacts sur la planète. La sortie du règne des fossiles sera la grandeaffaire du xxie siècle. Cette transition énergétique a démarré, mais elle ne met pas nos sociétés à l'abri du risque climatique. En effet, son rythme n'est pas en phase avec le tic-tac de l'horloge climatique et elle ne permet pas de faire face à l'appauvrissement du milieu naturel qui réduit sa capacité d'absorption du CO2.
Pour viser la neutralité carbone, il convient d'opérer une double mutation : accélérer la transition énergétique en désinvestissant des actifs liés aux énergies fossiles et protéger les puits de carbone terrestres et océaniques en investissant dans la diversité du vivant. Il faut simultanément se préparer au durcissement des impacts du réchauffement, inévitables compte-tenu du trop-plein de gaz à effet de serre déjà accumulé dans l'atmosphère.
Au-delà des constats solidement documentés, la thèse de l'auteur est que lechangement climatique va contraindre nos sociétés à remettre en cause leurs modèles de croissance. Pour opérer ces mutations, il convient d'introduire une tarification carbone à grande échelle et des normes contraignantes. Pour mobiliser l'action du plus grand nombre, ces nouvelles régulations devront répondre à des critères rigoureux de justice climatique.
Il est inimaginable que le choc du Covid-19, ayant touché simultanément des milliards d'humains, ne soit qu'une simple parenthèse avant le « retour à la normale ». Dans ce livre, Christian de Perthuis tente de discerner les transformations dans l'organisation économique et la sphère sociale susceptibles de modifier demain les conditions de l'action climatique. « Le coronavirus a mis les puissants à genoux et le monde à l'arrêt comme rien d'autre n'aurait su le faire. Nos pensées se précipitent encore dans un va-et-vient, rêvant d'un retour à la normale, tentant de raccorder le futur au passé, de les recoudre ensemble, refusant d'admettre la rupture. » Arundhati Roy L'économie du confinement a mis le monde à l'arrêt. Le Covid-19 a purifié l'air de nos villes et fait chuter les émissions de CO2 comme aucune politique auparavant. Dans l'urgence, il a imposé des réorganisations drastiques de la production, des échanges, du travail. Il a creusé les inégalités, mais a catalysé de nouvelles formes de solidarité.
Un choc ayant touché simultanément des milliards d'humains ne peut constituer une simple parenthèse avant le « retour à la normale ». Dans cet essai, Christian de Perthuis nous incite à ne pas chercher à « recoudre ensemble le futur et le passé », suivant la belle formule d'Arundhati Roy. Il suggère d'opérer « un va-et-vient » entre l'un et l'autre pour éclairer les ruptures qui vont structurer le monde de demain. Il nous révèle ce que la catastrophe sanitaire peut changer pour l'action climatique.
Le monde post-Covid-19 sera plus numérisé et moins carboné.
La redistribution des flux de personnes et des marchandises ouvre la voie d'une accélération de la transition énergétique. La tarification carbone distributive, celle de sociétés plus solidaires. La lutte contre l'émergence de nouveaux virus nous oblige à mieux respecter la nature : à protéger les écosystèmes qui stockent le CO2 de l'atmosphère et éloignent les attaques de nouveaux virus. L'économie post-Covid-19 devra reposer sur de nouveaux rapports au milieu naturel et à la multitude des êtres vivants le composant.
Comment réduire l'impact de notre économie sur le réchauffement climatique ? C'est tout l'enjeu de ce livre écrit par l'un des meilleurs spécialistes européens de la question et qui nous livre ici la feuille de route économique qui doit nous guider pour les prochaines décennies. Cette 2 édition fait le point sur la conférence de Copenhague
Ce rapport est le produit des travaux du comité installé en juin 2011 par le ministre en charge de l'Écologie et présidé par Christian de Perthuis. Composé de représentants des entreprises, des syndicats, des ONG, des ministères concernés ainsi que de différents experts, ce comité a bénéficié de l'assistance des équipes du Centre d'analyse stratégique. Le rapport contribue aux réflexions menées en Europe à l'Horizon 2050, en explorant les voies d'un rehaussement des objectifs de réduction d'émission de gaz a effet de serre en 2020 et 2030. Il identifie les options permettant de maximiser les bénéfices économiques et sociaux de la politique climatique. Si le climat n'est plus une charge obérant la capacité de rebond de l'économie mains un levier stimulant la création de richesses et d'emplois, nul doute qu'il sera intégré plus rapidement dans nos choix collectifs. Un changement auquel aspirent les parties prenantes à cet exercice de prospective.
Dans ce polar climatique d'un genre nouveau, le lecteur n'est pas seulement captivé par une intrigue policière qui le fait voyager aux quatre coins du monde.Il découvre également les enjeux de la négociation internationale sur le climat et se trouve plongé dans les arcanes du monde universitaire. Deux univers sur lesquels l'auteur porte un regard à la fois critique et bienveillant.
Dans l'approche économique traditionnelle fondée sur la croissance, la nature est pensée comme un stock dans lequel on puise des matières premières. La crise climatique nous contraint à changer de paradigme : elle ne provient pas de la rareté des matières premières mais de leur trop grande abondance. Trop de charbon, trop de pétrole, trop de gaz d'origine fossile conduisent à l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. L'économiste figurait le capital naturel comme un stock de ressources. Il découvre que ce capital assure un ensemble de fonctions régulatrices, comme le climat ou la biodiversité, auxquelles nous n'avons pas de substitut. Vidant le sous-sol de son concentré d'énergie fossile, nos sociétés ont déclenché le réchauffement de la planète. Elles perturbent le cycle du carbone vivant, qui permet la reproduction des espèces. En se penchant sur l'interdépendance entre carbone fossile et carbone vivant, Christian de Perthuis révolutionne notre façon d'aborder la question climatique en la liant à la biodiversité. Il nous entraîne vers une nouvelle économie où l'exigence d'équité conduit à repenser l'abondance et la rareté.
« Je sentais la tension monter au sein de l'équipe. Mackay s'était tu. Ballarat semblait parti dans un voyage interstellaire. Léa se tenait immobile sur son siège, le visage impassible. Sur le schéma, ce ne sont ni des ballons ni des planètes. Ce sont des miroirs. N'importe quoi ! Nos astronautes iraient se refaire une beauté à 1,5 million de kilomètres... Les miroirs ont un but très particulier. Ils doivent dévier les rayons du Soleil en formant comme un bouclier nous protégeant de leur chaleur. L'objectif est de refroidir la Terre. Refroidir la Terre ? Tu divagues, répliqua Ballarat. Je suis on ne peut plus sérieux. On appelle ça la géo-ingénierie. » Le professeur Dubbo, éminent chercheur, a élaboré un bouclier solaire permettant de refroidir la Terre. Sa mort, doublée d'un second cadavre, confirme les soupçons de l'inspecteur chargé de l'affaire : c'est un meurtre. Beaucoup seraient prêts à tuer pour mettre la main sur la technologie du bouclier. Quelqu'un est passé à l'acte. Reste à déterminer qui et pourquoi. D'un lac aquitain aux plus hautes sphères du Palais de Justice de Paris, Christian de Perthuis nous propulse au coeur d'une enquête haletante sur fond de bataille pour le contrôle du climat.
Alors que tout le monde s'accorde sur la réalité du changement climatique, quels sont les impacts et comment réagir ?
À quoi sert la négociation climatique ? Comment se positionner face au climato-scepticisme ? Ce livre fournit au lecteur les clés pour comprendre les enjeux de la coopération internationale face aux dérèglements du climat.
Dans une économie mondialisée, les décisions se prennent en fonction des prix qui s'expriment sur les marchés. Or ces derniers accordent une valeur quasi nulle aux dommages climatiques résultant des rejets de CO2. L'usage de l'atmosphère est gratuit. Les conséquences en sont redoutables.
Critiques à l'égard des transitions énergétiques, Christian de Perthuis et Raphaël Trotignon appellent à un véritable changement qui passe par la tarification internationale du carbone. Pointant les difficultés pour y par venir, notamment les blocages entre les pays occidentaux et les pays émergents, ils montrent qu'on ne résoudra pas la question du climat si on ne l'inscrit pas au coeur des choix économiques et sociaux qui conditionnent l'avenir de nos sociétés. C'est tout l'enjeu de la prochaine conférence de Paris sur le climat.
?La nature a-t-elle un prix ? Comment valoriser le capital qu'elle représente pour construire un autre rapport de l'homme à son environnement ? Peut-on rendre compatibles l'impératif écologique et la prospérité de l'économie ? Ce livre rompt avec la pensée économique traditionnelle, qui considère la nature comme un stock limité de ressources, dont l'épuisement menace la croissance. À cette vision fondée sur la rareté, Christian De Perthuis et Pierre-André Jouvet opposent la notion de fonction régulatrice : les services que rend la nature, qu'il s'agisse de la stabilité du climat ou de la biodiversité, ne peuvent rester gratuits, si on veut maintenir la possibilité d'une croissance. Explorant les champs d'expérimentation déjà ouverts pour le climat et la biodiversité, les auteurs montrent qu'il y a là un vivier d'innovations et d'investissements pour une croissance pérenne. Ils dévoilent sous un angle neuf les enjeux de la transition énergétique et écologique.
Christian De Perthuis est professeur d'économie à l'université Paris-Dauphine et fondateur de la chaire d'économie du climat. Il préside le Comité pour la fiscalité écologique.
Pierre-André Jouvet est professeur d'économie et vice-président de l'université Paris-Ouest- Nanterre-La Défense. Il est directeur scientifique de la chaire d'économie du climat.
Si le réchauffement climatique n'est pas rapidement endigué, ce siècle et les suivants risquent de connaître des changements climatiques de grande ampleur et difficilement réversibles, avec leurs cohortes de dégâts croissants... C'est ce futur que présentent le plus souvent les médias, friands d'images catastrophistes et souvent grands pourvoyeurs d'idées reçues.
Pourtant, nos sociétés disposent de grandes capacités d'anticipation et d'innovation qui pourraient être mobilisées pour agir efficacement face au changement climatique. Elles doivent introduire des réorientations drastiques conduisant à recomposer le système énergétique et le système agricole et alimentaire mondial. Ces nouveaux développements semblent le plus souvent lointains et irréalistes. Il est pourtant bien plus rationnel de commencer à les mettre en oeuvre sans attendre d'y être contraints par la multiplication des crises climatiques.
C'est la thèse de cet ouvrage qui cherche à discerner, parmi les idées reçues, celles qui peuvent utilement contribuer à ouvrir les voies susceptibles d'atténuer les impacts du changement climatique. Ces voies devront être trouvées dans un environnement économique perturbé par la crise qui incite de nombreux décideurs à différer l'action. Et si, au contraire, l'action de lutte contre le changement climatique était l'un des ressort de la sortie de crise ?