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Lettres Vives
13 produits trouvés
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Les poètes sont des monstres
Christian Bobin
- Lettres Vives
- Entre 4 Yeux
- 2 Décembre 2022
- 9782914577755
Ce nouveau recueil de Christian Bobin est un véritable Manifeste à l'usage de qui veut échapper à cette modernité toujours plus performante de notre monde cartésien tourné vers le profit, un monde qui court à sa perte en renonçant à la beauté, à la poésie, à l'amour. "La poésie n'est pas un genre littéraire. Les vrais poètes ont un coeur en acier trempé. Ce sont des penseurs primaires qui savent que la lutte est sans pitié avec l'enfer de la Raison." La vie de la poètesse Anna Akhmatova est un exemple : cernée par l'ombre de Staline, elle est modèle de résistance et son oeuvre, hymne à la vraie vie : "Nous croyons, nous, modernes, avoir inventé la brièveté des messages, aussi leur rapidité. Mais qu'est-ce en regard de l'éclair du poème. La reine Akhmatoiva donne congé en un seul vers."
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Une bibliothèque de nuages
Christian Bobin
- Lettres Vives
- Entre 4 Yeux
- 28 Septembre 2006
- 9782914577328
Je ne vois pas la mort comme une montagne de cendres mais comme un fleuve qui sort de la poitrine du mort, une barque chargée à ras bord de fleurs odorantes, une extase dans le noir, la vie à son zénith.
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Le huitième jour de la semaine
Christian Bobin
- Lettres Vives
- Entre 4 Yeux
- 9 Janvier 2020
- 9782914577700
Avec Le Huitième jour de la semaine, réflexion poétique qui ressemble à un récit initiatique, Christian Bobin nous invite à un voyage intérieur où se confond l'intime et l'universel. André Comte-Sponville dans L'Événement du jeudi en décembre 1991 en avait parlé ainsi : "J'ai découvert Christian Bobin par hasard.
Une amie libraire m'avait offert un de ses livres, Le Huitième jour de la semaine, il y a une dizaine d'années, quand il était inconnu, et je sus alors ce que c'est qu'un chef d'oeuvre : un livre qui suffit à justifier qu'on ait vécu jusque-là, pour l'attendre, pour le découvrir, et cela valait la peine, oui, ou plutôt cela valait le plaisir, le bouleversant plaisir d'admirer - enfin ! - un contemporain". Il a réitéré ces propos à La grande Librairie du 4 décembre 2019.
Grand format 13.00 €Indisponible
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Carnet du soleil s'inscrit dans la continuité de La plus que vive (Gallimard, 1996) dans la mesure où Christian Bobin reprend aujourd'hui sa plume pour écrire à celle qui bouleversa sa vie en disparaissant prématurément à l'âge de 44 ans : « Mourir ne referme pas le livre à sa dernière page » écrivait-il alors. En effet, il revient aujourd'hui vers elle, il lui parle de tout ce temps qui les sépare et pourtant...
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Chez nous on cache son visage.
Le corps, pas d'importance. le corps va nu sous le soleil, le blond soleil qui brûle le jour, qui brûle la nuit.
Car chez nous il n'y a pas de nuit. ce qu'on appelle la nuit c'est par commodité, quand l'amour vient aux amoureux, quand deux corps se serrent l'un contre l'autre comme deux épis de blé sous le même vent. quand deux amants mélangent leurs jambes, on dit qu'ils font la nuit. une nuit privée, une petite nuit de rien du tout pour deux personnes, deux corps légers sous le soleil.
Même quand ils font la nuit, les amants ne se montrent pas le visage. interdit. intouchable. impensable.
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Le Christ aux coquelicots est une lettre d'amour adressée à un Christ d'avant l'Église chrétienne, lavé de tout dogmatisme. Aux antipodes des poncifs religieux sur la puissance de Dieu, il nous fait toucher d'une manière miraculeuse à la fragilité du divin.
Par son inspiration, par sa lumière, par l'extrême pureté de sa langue, Le Christ aux coquelicots restera un livre tout à fait unique dans l'oeuvre de Christian Bobin. À qui s'adresse ce livre ? Aux amoureux pour qu'ils ne perdent pas leur amour dans le monde, et à ceux qui ne croient plus en rien parce qu'on leur a dit qu'il n'y avait plus rien ni personne dans cette vie comme dans l'autre.
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L'écriture fragmentaire de La muraille de Chine s'inscrit dans la continuité de La Nuit du coeur (Gallimard, 2018), une muraille qui n'est autre que celle du langage que Christian Bobin combat depuis toujours, la fissurant de l'intérieur avec la simplicité du coeur, la sapant avec la violence de la beauté et la fulgurance du silence. « L'amour c'est d'être entendu sans avoir à parler et que la muraille de Chine du langage ne soit plus qu'une ruine fleurie. » Il ne s'agit pas de « détruire » le langage, mais bien au-delà, de lui redonner son berceau aérien de paroles, coupées de lumière et de vent.
Grand format 13.00 €Indisponible
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Une longue épée de silence s'enfonçait parfois dans mon coeur, et je ne pouvais l'enlever sans aussitôt provoquer une hémorragie : je choisissais donc de me taire et d'écrire ce genre de phrases gouvernées par le blanc. Chacune m'était délivrante au temps où elle venait. Je n'ai jamais écrit que pour résoudre une crise, traverser une forêt, rejoindre le temps limpide dessous le temps obscur. Je n'ai jamais écrit que pour vous et pour moi, pour un à venir, non encore apparus en ce monde où il n'y a jamais eu personne.
C.B. -
Tout se passe comme si notre vie suivait d'autant plus sûrement son cours que nous en étions absents.
Durant tous ces jours, une pensée, éclose au plus sombre de la mémoire. Elle est là. On sait qu'elle est là, proche, à portée de mot, mais on la cherche en vain, on ne la trouve pas et ce sont d'autres pensées qui viennent et qui s'imposent, celle d'un voyage ou d'un chagrin, d'autres encore, jamais celle désirée, jamais celle vous concernant. J'écris dans un carnet bleu-noir. Les mots peuvent aider, pour peu qu'ils conduisent jusqu'au moment de leur insuffisance éternelle.
Je nomme " bonheur " cette absence de repos, " calme " cette sollicitation ininterrompue des pensées. Je vous écris l'évidence : que chaque soir je vais m'endormir dans le lit que me fait votre voix.
C. B.
Grand format 12.20 €Indisponible
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Mozart et la pluie ; un désordre de pétales rouges
Christian Bobin
- Lettres Vives
- 1 Novembre 1997
- 9782903721794
Aujourd'hui le réel m'est entré dans la bouche, et le silence avec.
Je n'ai pas touché à la parole. mozart m'a donné la becquée et la pluie a essuyé mes lèvres.
Grand format 12.20 €Indisponible
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Comme le coquelicot déchire l'étoffe trop riche des blés, tu brûles le linge, brodé à nos initiales, de notre trépas.
Grand format 12.20 €Indisponible
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