« Chère Marie-Pierre, Hier, mon bataillon est monté à l'assaut. Quelle misère de voir les camarades tomber à la renverse dans le boyau, touchés avant même d'avoir eu le temps d'armer leur fusil ! Il faut sauver sa peau, du moins le plus longtemps possible. Votre pauvre poilu qui vous embrasse très fort, Étienne. »
Lors d'une soirée, Myriam, 17 ans, rencontre Franck, étudiant en médecine. Ils sortent ensemble quelque temps avant que Franck n'invite Myriam chez lui et ne la contraigne à un rapport sexuel. Inquiète d'un retard de règles, la jeune femme se résoud à parler à sa mère qui se montre plus préoccupée par le qu'en-dira-ton que par le fait que Myriam ait subi un viol et l'empêche de porter plainte.
Le procès d'Aix, qualifié de « procès du viol » par Gisèle Halimi, fait alors les gros titres à la télé. Myriam, encouragée par son amie Jo, militante au MLF et soutenue par sa soeur aînée, contacte l'association Choisir qui va l'accompagner dans sa plainte.
Le procès se tient le printemps suivant, Franck est condamné à quatre ans de prison pour viol.
Sur le point de mourir la mère de Lucillla lui raconte l'histoire de Tigris son père :
« Avant ta naissance, je vivais à Lugdunum avec ton père et ta grand-mère. Ton père Lucius était gladiateur On l'appelait Tigris.
Ton père avait trente ans quand Pacatus, le gouverneur de Lugdunaise, a décidé de le récompenser de ses exploits en lui rendant sa liberté. Mais il a disparu la veille de la cérémonie. Il est sorti dans l'après-midi et il n'est jamais rentré.
Le gouverneur l'a fait chercher partout, sans succès. Pour finir, il s'est emparé de tous ses biens et nous a renvoyées, ta grand-mère et moi. » Lucilla partit sur les traces de son père...
Lyon, novembre 1914. Les hommes étant mobilisés sur le front, Agnès est embauchée comme conductrice de tramway. Lorsque son mari, Célestin, rentre blessé du front, il exige qu'elle quitte son poste. Agnès refuse et tient bon malgré les reproches. La guerre terminée, Agnès est renvoyée : les hommes doivent retrouver leur place. Blessée par cette injustice, elle s'engage dans le mouvement des suffragettes. Célestin ne le supporte pas, il la menace, l'accuse de fréquenter des « inverties » et va jusqu'à la frapper...
Tu t'appelles Louise Lefebvre et tu es la nouvelle nurse d'une famille américaine.
Après t'avoir présenté leurs enfants Tom et Cissy, le couple t'annonce que tu devras les accompagner aux États-Unis. En cette année 1912, tu t'apprêtes alors à embarquer sur le plus grand paquebot du monde : l'insubmersible Titanic. Pour toi qui n'as jamais voyagé mais qui en as tant rêvé, l'heure est venue de quitter Calais, ta ville natale.
Une menace plane cependant sur cette traversée de l'Atlantique qui te réserve bien des surprises... Lorsque le moment sera venu, feras-tu les bons choix ?
Un trésor dans les ruines du sinistre château de l'Isle ? Si Jeannot et son cousin Riri mettaient la main dessus, ils pourraient acheter sans limite les délicieuses pâtisseries du père Lambert et s'offrir une vie à l'abri du besoin. Seul problème, mais de taille : le comte de l'Isle, guillotiné pendant la Révolution, hanterait encore les murs de son ancienne demeure.Aidés par Céleste, une jeune fille rencontrée par hasard dans les marais, et guidés par les indications d'un énigmatique poème, Jeannot et Riri se décident à braver tous les dangers. Mais le trio ignore que la mort frappe tous ceux qui s'intéressent de trop près au fameux trésor.
Alice a tout juste douze quand la France perd la guerre face à l'Allemagne nazie. La jeune adolescente refuse aussitôt la défaite. Révoltée contre la politique de collaboration instaurée dès octobre 1940 par le maréchal Pétain avec l'Allemagne d'Hitler, elle entre en résistance par l'arrachage d'affiches de propagande, la distribution de tracts et de journaux d'opposition. A partir de juin 1942, sa famille intègre un réseau de résistance qui relie l'Ain aux maquis de Savoie. Alice, à 14 ans, fabrique des fausses pièces d'identité pour les futurs maquisards, puis assure le ravitaillement du maquis créé par son père. Celui-ci, traqué, ayant rejoint le maquis, elle est contrainte elle-même de se réfugier dans la montagne. Elle mène des missions de liaison toujours plus périlleuses qui la conduisent à participer à la libération de Bourg-en-Bresse, en septembre 1944.
«- Adeline m'a demandé si je connaissais des recettes pour trouver l'amour, dit Bruna. Elle est sans doute allée toucher la Pierre levée.
L'histoire terrible de deux soeurs Yésidie martyres et résistantes de Daech Irak, 31 juillet 2014.
Amal, jeune yézidie de 16 ans, et sa demi-soeur Mina, 17 ans, préparent avec impatience leurs retrouvailles à l'occasion d'une fête familiale. Trois jours plus tard, leur vie bascule. L'État islamique attaque leur région du Sinjar et ses habitants yézidis, considérés par les djihadistes comme les adeptes d'une secte satanique. Réfugiée dans la montagne avec son père, Amal échappe de peu au génocide tandis que Mina assiste au massacre des hommes de son village avant d'être capturée avec les autres femmes et réduite en esclavage sexuel. Avertie du terrible destin de sa soeur, Amal s'engage aux côtés des combattantes kurdes des Unités de Défense des Femmes venues de Syrie pour lutter contre Daech. Elle n'a qu'une obsession: sauver Mina.
En 1296, Gabin, jeune fils de seigneur, est atteint du mal des ardents. Il rejoint l'hôpital de la Maison de l'Aumône, à Saint-Antoine, pour y être soigné. Amputé du bras gauche, il reste au service d'Aymon, le Grand Maître de la Maison, dont il devient le secrétaire personnel dans un contexte tendu de lutte entre ordres religieux pour la direction des lieux. Des actes de sorcellerie sont découverts aux abords de l'hôpital, des cadavres disparaissent, des tombes sont profanées...
Gabin et son maître mènent l'enquête jusqu'à ce que celui-ci soit accusé de connivence avec le diable. Très vite, c'est au tour de deux autres frères d'être arrêtés pour avoir commis des actes de sorcellerie. Gabin fait alors équipe avec Ysabeau, une jeune aveugle, pensionnaire de l'hôpital, et Sybille, la nièce du Grand Maître déchu, pour faire éclater la vérité, un sombre complot ourdi par le propre frère d'Aymon, un être pétri de rancoeur et de jalousie.
Août 1914.
L'Allemagne déclare la guerre à la France. La mobilisation générale est décrétée. Eugène rêve de faire partie de l'aventure, mais il n'a que seize ans. Avec Matthias, son meilleur ami, ils fabriquent de faux papiers et réussissent à se faire engager. Ils partent ensemble pour le front, mais, très vite, sont séparés. Chacun de leur côté, ils découvrent l'horreur de la guerre, dans l'enfer des tranchées.
Septembre 1918. Cela fait sept mois que Baptiste, 17 ans, s'est engagé comme volontaire pour combattre les Allemands. En cette cinquième année de guerre, offensives et contre-offensives se succèdent, et les pertes sont terribles de part et d'autre. C'est pourquoi Baptiste est horrifié quand il voit Clément, son jeune cousin, le rejoindre dans les tranchées. Baptiste va tout faire pour protéger Clément...
En fin d'ouvrage : un dossier documentaire illustré mis à jour pour tenir compte de l'actualité des guerres
Dans ce roman, Catherine Cuenca a choisi de suivre deux témoins de la Grande Guerre : Anna Eckert, 21 ans, infirmière de la Croix-Rouge française et son frère Niko, 17 ans, qui vient d'être mobilisé et fait partie du 103 e régiment d'infanterie saxon. Ils sont nés de mère française et de père allemand. Mais au divorce de leurs parents, ils ont été séparés. Anna n'a pas revu son frère depuis presque 10 ans mais elle sait qu'il vient de débarquer sur le front. Tous les jours, Anna craint de voir le corps meurtri de son frère sur un brancard. Cette guerre fait des ravages et les pertes sont lourdes des deux côtés. La dernière phase de la grande offensive de Meuse et d'Argonne a commencé le 1 e novembre. Mais Anna ose croire aux rumeurs : Français et Américains ayant uni leurs forces pour poursuivre le combat, la guerre touche à sa fin et d'ici quelques jours, l'armistice sera signé et son frère sera hors de danger. Mais le conflit s'éternise. Niko, de son côté, n'y croit plus. Ses chances de s'en sortir indemne sont infimes. Son armée est exsangue, à bout d'hommes et de matériel. En plus, une contre-offensive se prépare, car les négociations sont rompues. Les Américains ne feront la paix que si le Kaiser abdique et Pétain fait préparer une offensive en Lorraine, car il veut infliger une défaite totale à l'armée allemande avant de conclure un armistice. Alors, pourquoi continuer à se battre ?
À travers Anna et Niko, on suit les 10 jours qui ont précédé l'annonce de l'armistice, le 11 novembre 1918. La guerre est loin d'être finie. De nouveaux affrontements se préparent. Mais est-ce que l'Allemagne acceptera les nouvelles conditions de paix ?
Si oui, les opérations militaires seront suspendues, il n'y aura pas d'offensive en Lorraine et des milliers de vies seront épargnées... Est-ce qu'Anna reverra Niko vivant ?
Chaque nuit, un mendiant erre sans but dans les ruelles de Lyon. Il erre ainsi depuis des siècles. C'est sa punition. Une punition pour la faute qu'il a commise : avoir volé un grenat d'une valeur inestimable à un pape.
Une légende pour faire peur aux enfants qui veillent trop tard, mais Jeannot n'a plus l'âge de croire à ces fadaises. Quoique... Après tout, ce qu'il tient dans la main n'est-il pas un grenat, comme l'affirme le père Ennemond ? Et n'est-ce pas un ivrogne qui le lui a donné en pleine nuit, dans une allée sombre de la cité ? Dans le doute, Jeannot préfère se débarrasser du précieux caillou en le revendant à un bijoutier... qu'on retrouve mort le lendemain. Malédiction ou coïncidence ? C'est ce que l'adolescent, flanqué de son cousin Riri et de son amie Céleste, va tenter de découvrir.
Chaque nuit, un mendiant erre sans but dans les ruelles de Lyon. Il erre ainsi depuis des siècles. C'est sa punition. Une punition pour la faute qu'il a commise : avoir volé un grenat d'une valeur inestimable à un pape.
Une légende pour faire peur aux enfants qui veillent trop tard, mais Jeannot n'a plus l'âge de croire à ces fadaises. Quoique. Après tout, ce qu'il tient dans la main n'est-il pas un grenat, comme l'affirme le père Ennemond ? Et n'est-ce pas un ivrogne qui le lui a donné en pleine nuit, dans une allée sombre de la cité ? Dans le doute, Jeannot préfère se débarrasser du précieux caillou en le revendant à un bijoutier. qu'on retrouve mort le lendemain. Malédiction ou coïncidence ? C'est ce que l'adolescent, flanqué de son cousin Riri et de son amie Céleste, va tenter de découvrir.
1849. C'est une première dans l'histoire : une femme se présente aux élections législatives de Paris. Mais cette affaire politique inédite déplaît profondément à un mystérieux individu. Des femmes, toutes indépendantes, sont retrouvées sans vie. Un seul mode opératoire : la strangulation. Un seul motif : la haine.
Dans un climat de peur, Julie Paupelier s'inquiète de la disparition de son amie. Elle ne peut compter que sur elle-même : la police et les journaux se fichent des femmes. Son enquête l'amènera cependant à croiser la route d'étranges personnages.
Qui aurait pensé qu'elle en viendrait à frayer avec un journaliste sexiste, une mystérieuse spirite et un membre de cette police si indifférente ?
Juillet 1945. Les États-Unis sont en guerre contre le Japon. Aux États-Unis, les Américains d'origine japonaise ont tous été arrêtés et internés dans des camps. Parqué dans un de ceux-ci, Akira écrit à son frère Kei qui a évité l'internement en s'engageant dans l'armée américaine. Au Japon, à Hiroshima, Hanako correspond elle aussi avec son frère, Harada, pilote dans l'armée japonaise. La rumeur court que l'armée américaine teste une nouvelle bombe, d'une force effroyable. Et si cette rumeur était fondée ? À travers leurs lettres, on suit les dix jours qui ont précédé le bombardement de la ville d'Hiroshima. Dix jours d'angoisse et de suspense. Et au matin du 6 août 1945, un bombardier américain, le B-29 Enola Gay, s'approche d'Hiroshima...
Alors que la Tête d'Or a été retrouvée et est exposée dans un musée, Jeannot, Riri et Céleste rencontrent un homme mourant dans les ruines d'un amphithéâtre romain. Celui-ci a juste le temps de leur délivrer un mystérieux message au sujet d'un trésor caché dans la presqu'île. Dans le voisinage, les langues se délient. Certains évoquent la dame blanche de Cybèle pour expliquer la mort de cet inconnu.
Cette femme serait une déesse romaine dont le temple aurait été détruit. Malgré la crainte que leur inspire cette légende, les trois adolescents s'embarquent dans une nouvelle quête. Ce qu'ils vont découvrir va remettre bien des certitudes en question.
Née en 1412 dans un royaume de France déchiré par la guerre de Cent Ans, Jeanne n'est pas une jeune femme ordinaire.
Promise au mariage comme toutes les filles de son village, elle n'hésite pourtant pas à rompre ses fiançailles.
Un destin différent l'attend : l'archange Michel lui a ordonné de se porter au secours du roi de France dans son combat contre les Anglais. Jeanne obtient de haute lutte une entrevue avec le roi, puis son départ pour la guerre. Revêtue d'une armure, l'épée à la main, elle prouve sa valeur au combat et ses qualités de stratège, jusqu'à devenir une véritable cheffe de guerre, à la tête de sa propre armée.
Mais sa liberté de ton et d'action finissent par apparaître comme scandaleuses dans un monde régi par et pour les hommes.
Devenue une héroïne gênante, Jeanne doit disparaître.
Un trésor dans les ruines du sinistre château de l'Isle ? Si Jeannot et son cousin Riri mettaient la main dessus, ils pourraient acheter sans limite les délicieuses pâtisseries du père Lambert et s'offrir une vie à l'abri du besoin. Seul problème, mais de taille : le comte de l'Isle, guillotiné pendant la Révolution, hanterait encore les murs de son ancienne demeure.
Aidés par Céleste, une jeune fille rencontrée par hasard dans les marais, et guidés par les indications d'un énigmatique poème, Jeannot et Riri se décident à braver tous les dangers. Mais le trio ignore que la mort frappe tous ceux qui s'intéressent de trop près au fameux trésor.
Juin 1478. Un mois a passé depuis que Carla et Vincenzo se sont réfugiés à Rome. Hébergée chez Rosso de Lampedusa, le parrain de Vincenzo, Carla est devenue la demoiselle de compagnie de Claudia, pour laquelle elle peint. La jeune Florentine l'accompagne également dans des cercles d'artistes organisés par de riches banquiers et des mécènes romains. Cependant, son talent n'est pas reconnu dans ce milieu d'hommes. Dans le même temps, sa santé s'altère, car la malédiction de Silvia pèse sur Carla. De plus, cette dernière s'inquiète pour son oncle Savino dont elle n'a aucune nouvelle. L'arrivée de Filippo Luigi, un ami de Savino, qui la convainc de se faire exorciser, va bouleverser ses relations avec Claudia. Carla se trouve plongée malgré elle au coeur du complot des Médicis contre le pape...
Septembre 1478. Carla et Vincenzo habitent la masserie de Donato Rossini, à Naples. Vincenzo étudie la sculpture tandis que Carla suit des cours de peinture. À la demande d'une noble dame, la jeune artiste reproduit une tour du xie siècle au pied de laquelle serait caché le butin d'un guerrier normand. Loin de Rome, Vincenzo pense être en sécurité, mais Carla s'attend à une nouvelle manifestation de l'esprit de sa mère. Le seul moyen de rompre la malédiction sans accomplir le souhait de vengeance de Silvia serait que les deux jeunes gens concluent un mariage d'amour. Mais si Carla est désormais amoureuse de Vincenzo, ce dernier ne semble pas partager ses sentiments. Et l'arrivée inattendue de Claudia dans leur refuge fait craindre le pire à la jeune fille.
Victoire, vivandière de l'armée de Napoléon et Johann, soldat prussien, sont amoureux.
Le jeune prussien a combattu un temps avec l'armée française.
C'est là qu'il a rencontré Victoire et en est tombé amoureux.
Mais croyant qu'elle avait péri lors de la bataille de Laon, il a perdu toute raison de servir la Grande Armée et a rejoint les rangs de l'armée prussienne.
Victoire, quant à elle, croit aussi que son fiancé est mort au combat.
Malgré son chagrin, elle garde confiance en l'avenir.
Son père, le sergent Levasseur est fantassin et elle est persuadée que l'Empereur vaincra encore une fois et délivrera le pays de l'envahisseur...
Mais la Grande Armée de Napoléon a perdu beaucoup d'hommes au fil des combats et l'armée britannique gagne du terrain.
Sans le savoir, Victoire et Johann vont se retrouver face à face sur le champ de bataille.
À travers eux, on suit les 10 jours qui ont précédé la bataille de Waterloo le 18 juin 1815 en Belgique, car l'Empereur n'a pas dit son dernier mot.
Du sort de la bataille dépendra l'avenir de l'Europe...