Caroline Le Mao
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Un ouvrage consacré aux hommes qui ont rendu possible la construction des vaisseaux de guerre. Du grand financier parisien au simple cordonnier de l'arsenal de Toulon, qui sont ces hommes qui ont fourni les arsenaux du Roi ? Comment l'approvisionnement de la marine de guerre a-t-il innervé l'économie française et fait vivre toute une partie de la société, par la diversité et l'ampleur de sa demande ?Du bois, du fer, du chanvre, du goudron, des canons, des mâts, de la toile à voile, des cordages, des armes, de l'étoupe... La liste des matériaux nécessaires à un vaisseau de guerre semble infinie. Pour construire le Soleil Royal, le Royal Louis et les autres fleurons de la Marine française qui combattirent à Béveziers comme à La Hougue, le Roi Soleil consacre à sa flotte des budgets sans précédent et celle-ci se hisse pour un temps au premier rang européen. À son acmé, elle rivalise, durant la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697), avec les plus grandes puissances navales du temps que sont l'Angleterre et les Provinces-Unies.
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Les villes portuaires en France à l'époque moderne
Caroline Le Mao
- Armand colin
- U Histoire
- 27 Mai 2015
- 9782200278205
La ville, le port, la mer : à la croisée de ces trois identités, la ville portuaire maritime revêt, dans la France de la seconde modernité, bien des réalités. Du petit port de pêche breton ou normand aux métropoles du grand commerce en passant par les arsenaux, peuton parler d'une communauté de destin ? Dans quelle mesure l'identité portuaire maritime se distingue-t-elle du fait urbain global ? La question a d'autant plus passionné les historiens que ces cités sont au coeur des grands enjeux du temps : l'ouverture au monde, le triomphe du grand commerce maritime, l'avènement des trafics coloniaux, le cosmopolitisme et la mobilité des populations, les mutations de l'urbanisme, la défense du territoire, le rapport au risque...
Unique synthèse sur les cités portuaires en France à l'époque moderne, cet ouvrage met en lumière le renouveau de l'histoire maritime et fait découvrir des espaces originaux à l'identité forte : les villes et leurs ports. -
Les fortunes de themis - vie des magistrats du parlement de bordeaux au grand siecle
Caroline Le Mao
- Federation historique du sud-ouest
- 1 Mai 2005
- 9782854080605
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Parlement et parlementaires ; Bordeaux au Grand Siècle
Caroline Le Mao
- Champ vallon
- Epoques
- 24 Janvier 2007
- 9782876734579
Ville rebelle, ville insoumise, Bordeaux fait figure, au XVIIe siècle, de môle de résistance face à l'autorité royale sans cesse grandissante.
Lorsque le jeune Louis XIV se présente aux abords de la cité en 1650, il trouve portes closes pendant près de deux mois... La capitale de Guyenne joue alors l'un des plus beaux et des plus tragiques épisodes de son histoire : la Fronde. Deuxième foyer de rébellion après Paris, la cité est le refuge du parti des princes. Mais c'est oublier que le soulèvement fut initié par ceux qui sont alors les maîtres de la ville : les magistrats du parlement.
Arnaud de Pontac, Bernard de Pichon, Lecomte de Latresne... Au sein de la cité, tout dit la présence et la puissance de ces hommes, des hautes tourelles du palais de l'Ombrière aux majestueuses façades du cours du Chapeau Rouge, du gibet de la place aux distributions d'aumônes, des chapelles funéraires à la procession de la Fête-Dieu... La compagnie, forte d'une centaine de magistrats, domine alors la ville, presque sans partage.
La jurade, comme les autres institutions de la cité, se soumet à son autorité. Même le gouverneur de la province, le célèbre d'Epernon, aussi bien que les intendants savent que l'on ne peut braver impunément le parlement de Bordeaux. Mais cette aura peut-elle se maintenir au temps du triomphe de l'absolutisme royal ? Durant ce règne qui fut celui d'une supposée reprise en main des cours souveraines, comment réagit l'un des parlements les plus indociles du royaume ? D'une régence à l'autre, de 1643 à 1723, Bordeaux ne cesse donc d'être au coeur des préoccupations royales et le souverain garde toujours un oeil sur cette cité rebelle, sur ces magistrats gascons volontiers sujets aux mouvements d'humeur.
Qu'éclate la révolte du papier timbré, et c'est un exil de quinze ans qui s'abat sur toute la compagnie. Aussi, l'histoire du parlement de Bordeaux durant la seconde moitié du XVIIe siècle fournit-elle une clé d'analyse de la marche à l'absolutisme. Loin des déclarations péremptoires d'un Colbert ou d'un souverain soucieux d'édifier son successeur, cet ouvrage propose un regard complémentaire, sinon contradictoire, d'une réalité habituellement perçue depuis Paris.
On y découvrira que le pouvoir royal use de méthodes beaucoup moins radicales qu'on ne l'a souvent cru. Le pragmatisme monarchique est fait de négociations, de retours en arrière... On compose, on évite l'affrontement direct en se ménageant relais et soutiens au sein du groupe. On comprendra surtout que l'opposition n'est que l'un des aspects de la relation roi-parlement et que ce n'en est pas le mode majeur.
Rouage indispensable de la monarchie, le parlement et ses hommes sont avant tout des juges et se conçoivent d'abord comme des fidèles serviteurs du roi.
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Hommes et gens du roi dans les parlements de France à l'époque moderne
Caroline Le Mao
- Maison sciences de l'homme d'aquitaine
- 7 Mars 2011
- 9782858924011
Sous l'Ancien Régime, les parlements, de Paris comme de province, étaient au coeur du fonctionnement de l'Etat. Têtes du système judiciaire français, mais aussi dépositaires des lois autant qu'administrateurs des questions les plus diverses, ils assumaient bien des aspects de la bonne marche du royaume. Cependant, ces cours avaient la réputation non usurpée de se montrer régulièrement indociles, voire rebelles aux yeux de certains ; la Fronde au XVIIe siècle et les querelles chroniques du XVIIIe siècle en sont les signes les plus manifestes. Pourtant, au sein de ces cours, le pouvoir royal a toujours eu des partisans, qu'il s'agisse de personnes étant, de par leur fonction, les " représentants " de la monarchie au sein de la cour (les gens du roi) ou de magistrats qui, pour des raisons personnelles et de façon informelle, défendaient la position du souverain (les hommes du roi). Or, si les procureurs généraux sont de moins en moins pour nous des inconnus, on sait en revanche peu de choses des premiers présidents au parlement, tandis que les partisans du pouvoir royal sont souvent ignorés au profit de ceux qui ont incarné l'opposition à la monarchie. Les seize contributions réunies dans cet ouvrage se proposent de compléter notre connaissance historique de ce groupe politique et social, en s'intéressant à la manière dont ces magistrats ont pu servir le roi, à leurs carrières, à la façon de mener leur travail, et en se focalisant tout particulièrement sur les premiers présidents.
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Atlas des guerres à l'époque moderne, XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles
Olivier Aranda, Julien Guinand, Caroline Le Mao
- Autrement
- Autrement Atlas
- 1 Février 2023
- 9782746763104
Marignan, Lépante, Vauban, Pierre le Grand, Bonaparte... Ces noms résonnent dans l'histoire de la guerre moderne et ont traversé les époques : les XVI?, XVII?, XVIII? siècles restent les grands siècles de l'innovation dans le domaine de la guerre. La guerre moderne déferle sur terre et sur mer. Aucun lieu du globe n'est épargné. Les Européens, dans leur expansionnisme colonial, se confrontent d'abord aux populations locales. Puis ces champs de bataille deviennent des lieux de conflits entre les nations occidentales elles-mêmes, donnant à la guerre une dimension mondiale. Les révolutions scientifiques et techniques, les réformes tactiques et stratégiques vont servir empires et royaumes et favorisent le développement de nouvelles façons de combattre : poudre noire et canon, artillerie de campagne, guerre de course, création d'une administration étatique structurée... Toutes ces transformations, représentées par plus de 230 cartes et documents, s'inscrivent dans un contexte de mutations politiques, financières, sociales et culturelles fondamentales qui feront basculer l'Europe et le monde dans la modernité.
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Mémoire noire ; histoire de l'esclavage : Bordeaux, La Rochelle, Rochefort, Bayonne
Collectif, Caroline Le Mao
- Mollat
- 8 Octobre 2020
- 9782358770231
Entre le XVIe et le XIXe siècle, environ douze millions d'Africains furent déportés par les négriers occidentaux vers les colonies. Dans cet « infâme trafic », les ports du Sud-Ouest atlantique jouèrent un rôle indéniable, convoyant plus de trois cent huit mille captifs. S'appuyant sur des études de référence et des recherches inédites ou méconnues, cette synthèse régionale met en résonance quatre ports au « profil négrier » complémentaire : La Rochelle, port de commerce moyen à la vocation négrière ancienne, Bordeaux, premier port colonial français durablement spécialisé dans le trafic direct avec les Antilles qui s'investit puissamment dans la traite à la fin du XVIIIe siècle, Rochefort, arsenal des colonies, qui soutint l'Asiento, traite négrière espagnole assumée un temps par les Français, tout en montant ses propres expéditions, Bayonne, qui n'arma que ponctuellement en traite. Investis dans le commerce triangulaire, ces ports tirèrent aussi profit de l'esclavage en lui-même. Troquant les produits de leur arrière-pays contre le sucre, le café, l'indigo, ils acheminaient vers la métropole et l'Europe entière ces denrées produites par les populations asservies, et l'on trouvait à la tête des plantations antillaises bien des colons originaires du Sud-Ouest. Plus largement, c'est tout un espace régional qui, directement ou indirectement, profita de la traite négrière et de l'esclavage. Cette étude est le fruit de la collaboration entre des universitaires de Bordeaux, La Rochelle, Limoges, Poitiers et des conservateurs de bibliothèque, de musée et d'archives.
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Les arsenaux de la marine ; du XVIe siècle à nos jours
Caroline Le Mao, Collectif
- Sorbonne universite presses
- Histoire Maritime
- 29 Avril 2021
- 9791023106534
Durant des siècles, les arsenaux de marine, lieux où l'on construit, entretient, répare et prépare les flottes de guerre, furent des coeurs battants de l'histoire militaire, vivant au rythme des conflits et des hésitations de la politique navale des états. Ils furent des espaces économiques stratégiques, formes pionnières de concentration industrielle réunissant tout un univers de métiers dédiés à la construction navale, foyers de l'innovation technique et logistique. En cela, l'arsenal fut un microcosme, une société en soi avec ses hiérarchies, ses codes, un monde rude où se côtoient, selon les époques, l'intendant et le charpentier, le matelot, le soldat, l'officier, le portefaix, mais aussi les ouvriers, les dockers, les contremaîtres et les métallurgistes... Monde en soi, l'arsenal n'en fut pas moins un espace ouvert, sur la ville, sur le pays, sur le monde.
Si les historiens se sont de longue date intéressés à ces établissements, il faut aujourd'hui dépasser l'éclatement monographique pour croiser les exemples français et les confronter à leurs homologues européens. Le présent ouvrage rassemble plus d'une trentaine de contributions de chercheurs français et étrangers (Italie, Espagne, Angleterre, Pays-Bas, États- Unis, Canada) pour une étude transversale de l'histoire des arsenaux, à partir de quatre thématiques : le positionnement singulier des arsenaux, entre état et société ; les enjeux techniques et logistiques ; les arsenaux entre guerre et paix ; les vocations plurielles de l'arsenal.
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Les élites et la terre ; du XVI siècle aux années 1930
Caroline Le Mao, Corinne Marache
- Armand colin
- 12 Mai 2010
- 9782200244156
De l'époque moderne à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les élites ont entretenu un rapport étroit à la terre, une terre qui ne constitue pas seulement un patrimoine foncier, mais aussi une source de revenu en tant qu'exploitation agricole, un lieu de vie ou de séjour, un enjeu de pouvoir, un élément de prestige social... Or, ce thème majeur de l'histoire rurale comme de l'histoire des élites, souvent abordé, n'avait jamais fait l'objet d'une synthèse. C'est enfin chose faite grâce au colloque organisé par le Centre d'Études des Mondes Moderne et Contemporain, sous la direction de Caroline Le Mao et Corinne Marache. Ce livre rassemble les contributions de trente-deux historiens qui interrogent la question centrale des « stratégies foncières » et de leurs enjeux pour les élites, se penchent sur les jeux de pouvoir et les conflits liés aux rapports complexes entre élites et terre, analysent le rôle des élites dans l'innovation et la modernisation des campagnes et, enfin, étudient l'intime à travers les approches spécifiques des famille à la terre, mais aussi les notions d'identité et d'art de vivre. Ces regards croisés sont l'occasion d'une mise au point historiographique et offrent une réflexion renouvelée sur les apports réciproques - économiques, sociaux, mais aussi politiques ou culturels - entre le monde de la terre et les élites.
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Anthologie franco-suisse d'écrits de l'intime (1680-1830) ; la vie privée au fil de la plume
Michel Figeac, Caroline Le Mao, Collectif
- Honore champion
- Bibliotheque D'histoire Moderne Et Contemporaine
- 3 Décembre 2020
- 9782745354112
Les écrits du moi constituent une source historique de la vie ordinaire. L'histoire des économies domestiques, de la famille et des relations sociales, et aussi l'histoire des sentiments, des émotions ou de la construction de soi y trouvent un matériel abondant.
L'anthropologie des cheminements individuels fait mieux comprendre le collectif. Les ego-documents vont du livre de raison, diaires et mémoires jusqu'aux correspondances et récits de voyages. Celui qui les rédige construit une relation avec lui même, auteur et objet, se découvrant dans la sécheresse des activités quotidiennes ou dans la posture plus réflexive des autobiographies.
Cette anthologie a constitué un corpus recueilli en Suisse (cantons de Vaud et du Valais) et dans le Sud-Ouest de la France.
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Jeunesse(s) et élites ; des rapports paradoxaux en Europe ; de l'ancien régime à nos jours
Christine Bouneau, Caroline Le Mao
- Pu de rennes
- Histoire
- 27 Août 2009
- 9782753508248
Si les jeunesses et les élites sont des sujets séparément bien étudiés, rares sont les tentatives de les confronter. Cet ouvrage s'y emploie, à l'échelle européenne et de l'Ancien Régime à nos jours. Il décline les notions de génération, de rénovation des élites, des enjeux de la formation ainsi que les discours des élites sur la jeunesse, pour conclure sur une comparaison européenne et sur des pistes de recherche.