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Calmann-levy
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Enthousiaste à l'idée de rencontrer sa belle-fille, Louise ne s'attend pas à devenir une marâtre de contes de fées. Avec Blanche cependant, elle se heurte à un mur de glace. Sublime, triste et mutique, la petite fille à la peau blanche comme la neige, aux cheveux noirs comme l'ébène et aux lèvres rouges comme le sang oppose à la bonne humeur de Louise un dédain constant, sous l'oeil complice de son père qui, subjugué par la beauté de sa fille, est aveugle à ce qui se trame. Leur relation va vite s'empoisonner. Acerbe et drôle, Louise raconte la difficulté à trouver sa place de « belle-mère », ses complexes et ses insécurités exacerbées par l'ombre de l'ex-femme idéalisée.
Camille Anseaume met en scène avec subtilité et humour la vie d'une famille recomposée et interroge les injonctions à la beauté, la rivalité féminine, l'hypersexualisation des filles, la responsabilité des hommes et des pères, la place qu'ils prennent et celle qu'ils oublient de prendre...
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Camille apprend que ses parents ont mis en vente la maison de son enfance, où elle a grandi avec ses frères et soeurs. Elle décide de s'y installer pour la semaine afin de s'imprégner du lieu. Chaque pièce résonne encore de l'écho des joies et des peines passées et la replonge dans les souvenirs : les manies de sa mère, les blagues de son père, les amis du grand-frère dont elle est un peu amoureuse, les disputes entre soeurs... des cris, des rires, des larmes, mais surtout beaucoup d'amour.
Lui suffira-t-il d'une semaine pour faire ses adieux, recueillir tous ces précieux souvenirs et les emporter avec elle dans l'âge adulte ?
Avec tendresse et humour, Camille Anseaume livre, pièce par pièce, une ode drôle et poétique à la maison de son enfance.
« Au téléphone, j'explique à Claire la vente de la maison et l'état de confusion dans lequel cela me plonge. Elle a une maison d'enfance, elle aussi, en Bourgogne. Je lui demande ce qu'elle ressentirait si ses parents s'en séparaient.
Il y a une dizaine d'années, il en a été question, et j'étais super triste. Aujourd'hui, non, je ne crois pas, c'est plus pareil.
Qu'est-ce qui a changé ?
J'ai grandi. Je me suis construite. Maintenant, c'est en moi que je me sens chez moi.
Parfait, il ne me reste plus que quelques semaines pour grandir, me construire, et me sentir chez moi en moi. »