Retrouvez dans ce volume les plus beaux poèmes d'Aloysius Bertrand, François-René de Chateaubriand, Théophile Gautier, Victor Hugo, Alphonse de Lamartine, Alfred de Musset, Gérard de Nerval, Charles Augustin Sainte-Beuve, Germaine de Staël, Alfred de Vigny et bien d'autres."Ô temps! Suspends ton vol, et vous, [heures propices!Suspendez votre cours: Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!"Une anthologie de poèmes du passé ne prétend pas offrir ce que le temps aurait épargné. Elle éclaire, sans doute, sur les goûts et les besoins de notre époque... Elle est là pour nous faire découvrir ou redécouvrir un poète. Elle le situe dans son temps et au milieu d'autres poètes. Et elle nous dit qu'il faut, si nous en avons envie, en lire davantage...
...Tu ne me connais pas, ça aussi, ma mère me l'a dit, tu ne me connais pas, si on te demande quelque chose, réponds que tu ne m'en connais pas. Elle s'est écartée de moi. On marche vite. Je m en souviens encore. Pas de photo. Après avoir dépassé les gendarmes allemands qui n'avaient pas que l'air d'attendre au carrefour, elle a dû, il n'y a toujours pas de photo, se rapprocher de nouveau, je crois que j'ai fermé les yeux, je vois encore ce que j'entends : ne te retourne pas, Elle me prend par la main. Ne dis rien à personne.
Un recueil de sonnets d'un pote majeur. Copyright Electre
L'" autobiographie poétique " de bernard vargaftig, né en 1934 à nancy, découvert en 1956 par aragon, auteur de nombreux livres et lauréat des prix mallarmé et nathan katz : son enfance et le nazisme, l'engagement, l'amour et la filiation, mais aussi la fabrication d'un poème, ce qu'est une image...
Pour donner à voir et entendre en même temps le poète et ses mots. pour découvrir l'oeuvre et l'artiste. pour initier à la poésie autant qu'à une oeuvre contemporaine essentielle.
«... Moi, j'aime ça, ce langage haché comme la douleur, le temps d'une vie difficile, le quotidien de ce quartier quelque part en Lorraine où le poète, instituteur, ses enfants, sa femme, vivent dans les mots qu'il emploie. L'humour amer de ces incises, ... vivre en COMME ON DIT stationnement», les mots coupés en deux pour passer d'un vers à l'autre par un hoquet lyrique, une richesse de vocabulaire qui n'a pas pour base le mot rare, mais le renouveau des vocables pareils à ces fleurs, dont les graines longtemps plus ne germèrent parce que des ombrages les en empêchaient et resurgissent de la terre après un incendie de forêts...» Aragon.