Filtrer
Antonio Altarriba
10 produits trouvés
-
-
Le ciel dans la tête
Sergio Garcia Sanchez, Antonio Altarriba
- Denoel
- Denoel Graphic
- 20 Septembre 2023
- 9782207164860
Des mines du Kivu aux mirages de l'Europe, Nivek, l'enfant soldat, arraché aux griffes de la misère par l'appel d'une vie meilleure, traverse une Afrique magique et tragique, d'une violence et d'une beauté à couper le souffle. Les épreuves de ce voyage initiatique le préparent aux périls de la Méditerranée, mais pas aux déconvenues qui l'attendent sur sa rive privilégiée. À l'ombre de Cervantès et de Mark Twain, un récit épique porté par les visions hallucinées d'Altarriba et les images somptueuses de Sergio Garcia.
-
L'épopée espagnole ; intégrale
Antonio Altarriba, Kim
- Denoel
- Denoel Graphic
- 24 Mars 2021
- 9782207162835
Préface de Viviane Alary
-
Enrique Rodriguez Ramirez est professeur d'Histoire de l'Art à l'université du Pays Basque (où Altarriba a enseigné la littérature française). À 53 ans, il est à l'apogée de sa carrière. Sur le point de devenir le chef de son champ de recherches, en proie aux rivalités académiques, il dirige un groupe d'étude intitulé : «Chair souffrante, la représentation du supplice dans la peinture occidentale.» Bruegel, Grünewald, Goya, Rops, Dix, Grosz, Ensor, Munch, Bacon sont ses compagnons de rêverie et la matière de son travail. Mais sa vraie passion, dans laquelle il s'investit à plein, est plus radicale : l'assassinat considéré comme un des Beaux-Arts.
-
Adrian Cuadrado est conseiller en communication du Parti Démocratique Populaire, force dominante de l'échiquier politique espagnol vouée à la corruption, aux magouilles financières, aux coups tordus, à la manipulation des consciences et des suffrages. Roi du storytelling, Adrian est l'un de ces spin doctors chargés de produire la lumière qui illuminera le meilleur profil d'un candidat, en fera un produit désirable pour les électeurs. Menteur par vocation, par profession et par nécessité conjugale, il est l'heureux détenteur d'une double vie, entre son épouse et ses deux enfants à Vitoria, et sa maîtresse torride à Madrid. Pour l'heure, sa mission est de faire entrer dans le grand bain national le jeune élu local Javier Morodo, dont l'homosexualité assumée offrira un gaywashing au Parti, trop longtemps accusé d'homophobie. Tâche élémentaire pour Adrian, que vient compliquer la découverte inopinée de trois têtes coupées de conseillers municipaux artistement conservées dans des bonbonnes en cristal. Qui est derrière ces meurtres baroques ? Quel lien les rattache à une opération autour des palais en ruine qui constellent la cité basque ? Soudain, la vie d'Adrian l'imposteur se détraque, menaçant de faire mentir sa devise, selon laquelle «le menteur est un dieu dont le verbe crée des mondes».Avec ce tome ultime, la très sombre «Trilogie du Moi» acquiert sa dimension finale. Celle d'une ode lovecraftienne à la ville où l'auteur vit depuis des décennies, où tous les fils se nouent, toutes les trajectoires se recoupent, tous les conflits se terminent (mal le plus souvent) pour tracer le portrait d'une Vitoria noire, gothique, mythique. Celle aussi, majestueuse, d'une cathédrale de papier dédiée à nos modernités perturbées.
-
Angel Molinos, docteur en psychologie et écrivain raté, basé à Vitoria comme le héros de Moi, assassin, travaille pour l'Observatoire des Troubles Mentaux (OTRAMENT), centre de recherche affilié aux Laboratoires Pfizin de Houston, qui suit l'évolution des maladies mentales et teste de nouvelles molécules sur des cobayes humains. Sa mission est d'identifier de nouveaux profils «pathologisables» afin d'aider Pfizin à élargir sa pharmacopée. Les nuits d'Angel sont hantées de cauchemars. De retour dans son village natal, que des rumeurs d'homosexualité l'ont forcé à quitter à l'âge 16 ans, il retrouve son père atteint d'Alzheimer et renoue avec l'homme, devenu moine, qui l'a initié à l'homoérotisme. Il comprend que son métier est lié à ce trauma : il crée des catégories d'«anormalité mentale» pour se venger de l'étiquette homosexuelle qui a bouleversé sa vie. Rentré à Vitoria, il décide de rallier la cause d'un collègue qui prétend dénoncer les pratiques d'OTRAMENT. Mais le lanceur d'alerte a disparu, et Angel trouve devant sa porte la main coupée de ce dernier. Ses employeurs auraient-ils décidé de se débarrasser de lui ? L'inventeur de fausses folies serait-il en train de devenir fou ? Cette histoire de Big Pharma découpant nos vies et nos psychés pour optimiser ses profits pourrait se dérouler partout, mais ses tonalités politiques ajoutent un volet au portrait sans fard de l'Espagne contemporaine qu'Altarriba trace de livre en livre. Et la mystérieuse ville basque de Vitoria, au centre de sa «Trilogie du Moi», devient pour lui ce que Dublin fut pour Joyce ou Providence pour Lovecraft, le lieu mythique d'où sourdent toutes les peurs, toutes les hantises qui habitent ses héros.
-
Histoire de la bande dessinée espagnole
Antonio Altarriba, Manuel Barrero, Antoni Guiral, Noelia Ibarra
- Apjabd
- Memoire Vive
- 19 Avril 2024
- 9782917837559
Des gravures populaires, connues sous le nom d'aucas ou d'aleluyas, jusqu'au premières bandes dessinées publiées dans la colonie espagnole de Cuba au milieu du XIXe siècle en passant par les séquences de dessins politiques de la presse satirique, c'est une longue tradition qui forme le socle de la très riche bande dessinée ibérique. Celle-ci a connu un essor important dans la première moitié du XXe siècle, période où la dénomination « tebeos » a été adoptée pour qualifier les revues de bande dessinée, expression dérivée du titre du magazine populaire TBO. Stoppée dans son élan par la Guerre civile, la bande dessinée espagnole ne s'est pourtant pas éteinte dans l'étouffoir de la dictature franquiste : apportant quelques couleurs dans une société appauvrie, les revues pour enfants ont prospéré dans la période d'après-guerre, en dépit de l'exil à l'étranger de nombreux artistes. C'est aussi la grande période des agences espagnoles qui inondèrent l'Europe de leurs productions bon marché.
-
Ce livre est né d'un fait réel : le suicide d'Antonio Altarriba Lope, qui, le 4 mai 2001, âgé de 95 ans, se jeta du quatrième étage de la maison de retraite où il vivait ses derniers jours. Au crépuscule d'une existence de tribulations et de désillusions, il fit le grand saut pour enfin voler librement. Son fils, Antonio Altarriba, a retrouvé les carnets où il avait consigné les détails de sa vie et s'en est inspiré pour écrire cet étonnant roman [bio]graphique.
Cadet d'une famille rurale, Antonio Altarriba Lope naît à l'aube du XXe siècle à Penaflor, un petit village près de Saragosse. Sa soif d'apprendre le distingue de ses frères et des garçons de sa génération. Son voeu le plus cher est de quitter ce monde misérable pour les lumières de la ville. Il rejoint dans la tourmente la cohorte des humiliés, ces millions d 'Espagnols sans travail, sans pain, sans toit, les perdants, les vaincus qui subiront toutes les violences de l'Histoire la fin de la dictature de Primo de Rivera, la chute de la monarchie, la Seconde république, la guerre civile, le régime franquiste, l'exode de la Retirada, la nouvelle monarchie, la transition, jusqu 'aux années Aznar... Une vie tissée d'espoir, de luttes, de défaites, d'efforts et de privations. Altarriba Lope connaîtra le pain noir des sans- terre, fuira l'enrôlement forcé dans les rangs nationalistes, errera dans la France vaincue, luttera contre les Allemands dans la Résistance pour finir par revenir dans l'Espagne de Franco, ajoutant à ses souffrances la mortification de l'exil intérieur...
Grand format 23.90 €Indisponible
-
Lorsque sa mère meurt en 1998, Antonio découvre le secret qu'elle a caché toute sa vie : un bras blessé dont elle n'a jamais pu se servir normalement... Partant de cette révélation liée à un terrible drame de naissance, il raconte le siècle au féminin dans une Espagne dure et cruelle. Un hymne aux souffrances, à l'émancipation et au courage des femmes...
Grand format 23.50 €Indisponible
-
Ce livre est né d'un fait réel : le suicide d'un homme de 90 ans qui s'élance du quatrième étage de sa maison de retraite pour voler enfin librement. Dernier fils d'une famille rurale, le père d'Antonio Altarriba naît en Aragon à l'orée du XXe siècle. Son idée fixe est de quitter son village pour les lumières de la ville.
Il rallie les cohortes d'Espagnols sans pain ni toit, exploités, exposés à toutes les rigueurs du temps : chute de la monarchie, Seconde République, guerre civile, dictature de Franco, exode, Deuxième Guerre mondiale, retour et exil intérieur... À travers les tribulations extraordinaires de cet homme ordinaire, Altarriba et Kim donnent une dimension universelle à la trajectoire d'une particule élémentaire qui ne renonce jamais jusqu'à l'heure ultime à voler sur les ailes de la justice et de la liberté.