« Michel Piccoli est le plus secret des géants du cinéma. S'il a toujours eu des rapports assez apaisés avec la presse, accordant facilement des entretiens, il s'est cantonné à des commentaires assez distanciés sur ses films, ses rôles, ses metteurs en scène, sans jamais vraiment parler de lui. Piccoli s'est finalement peu confié pour un artiste qui a tant joué, qui connait tant de monde et a vécu tant d'expériences. Il s'est toujours méfié de ce narcissisme qui pousse certains acteurs à multiplier les confidences impudiques sur leur vie et leur « ressenti ». Il a agi en conséquence.
Qui connait son incroyable amitié avec le poète, aujourd'hui hélas oublié, André de Richaud ? Qui connait l'histoire de sa famille maternelle et de son grand-père, un personnage clé de la IIIe République ? Qui connait son enfance très particulière??
J'ai eu envie de braquer les projecteurs sur l'homme derrière l'acteur. L'homme de tous les risques, des rencontres improbables, des engagements d'une vie, d'une certaine démesure ». A-S. M.
Impossible d'imaginer un livre plus salvateur pour se soigner contre les méfaits de l'époque ! Ces « Prises de bec », rubrique phare du Canard enchaîné, illustrent à merveille l'art de la satire exercé depuis plus d'un siècle par le plus célèbre des palmipèdes. Ces chroniques hebdomadaires, à la fois impertinentes et informées, nous racontent la vie politique et intellectuelle de la France et du monde depuis huit ans dans un style jubilatoire et d'une réjouissante liberté de ton. D'Emmanuel Macron à Joe Biden en passant par Benoît Hamon, Erdogan, Boris Johnson, Donald Trump et bien d'autres encore, ces portraits, illustrés par le dessinateur Kiro, mettent à nu les personnages dont l'auteur s'empare. La vérité profonde de ces hommes et femmes en quête de renommée éclate au grand jour sous cette plume amusée, jamais cruelle mais pleine de verve. L'auteur utilise ses talents de journaliste pour les saisir sur le vif dans leur vérité du moment et traquer aussi en eux les traits définitifs. Anne-Sophie Mercier nous fait sourire ou rire ; par son acuité journalistique, elle nous informe sur la farandole des ambitions dans la vie publique. Le Canard incarne ainsi le meilleur de la satire lorsqu'elle est animée par le goût de la liberté et du dire-vrai sans s'embarrasser des convenances ou des complicités qui trop souvent conduisent à dissimuler la vérité. À lire sans masque et à gorge déployée.
L'identité professionnelle n'est pas figée, elle évolue au cours de la carrière de chacun en fonction des expériences professionnelles, de la formation continue et des diplômes acquis. Le concept d'identité est bien difficile à définir de part son ambiguïté. En effet, la construction de celle-ci repose sur l'identification à un modèle et en même temps sur le fait de vouloir s'affirmer en tant que personne unique. En effet, ce que nous cherchons à comprendre c'est ce qui permet la construction d'une nouvelle identité professionnelle à l'origine d'un changement de culture professionnelle. De la réussite de l'intégration de ces deux cultures dépend bien évidemment ensuite le futur positionnement du cadre de santé. Comment par l'intégration de ces deux cultures : le soin et l'encadrement, le cadre de santé parvient à trouver sa place et jouer son rôle. Durant notre travail de recherche nous allons suivre des cadres de santé récemment diplômés afin de comprendre les différentes étapes de la construction de l'identité professionnelle et le lien de celle-ci avec l'appartenance au groupe.
Depuis douze ans maintenant, Dieudonné profite des rendez-vous électoraux pour s'installer de manière fracassante sur le devant de la scène politique.
Les élections européennes de juin 2009 lui ont offert l'occasion de repartir à la bataille entouré de candidats sulfureux. Sa cible : les banlieues. Sa méthode : la violence dissimulée derrière " l'humour " et le " on n'a plus le droit de rigoler ! ". Son fond de commerce : l'antisionisme, paravent d'un véritable antisémitisme, et une défense de moins en moins dissimulée de l'islamisme radical. Dieudonné se prétend bâillonné : c'est faux.
Il se prétend lynché : mensonge, là encore. Qui est vraiment cet humoriste devenu acteur politique ? Anne-Sophie Mercier reprend l'enquête qu'elle avait publiée en 2005, aux Éditions Plon, en dépit des efforts de Dieudonné pour en interdire la parution. Elle fait éclater au grand jour ses impostures. Accablant.
Serge Reggiani aurait eu cent ans le 2 mai 2022. Le petit apprenti coiffeur qui fuyait le fascisme et l'émilie-Romagne aura travaillé avec Visconti, Chabrol, Melville, Sautet, Becker, Cocteau, Ophüls...
On l'aura compris, le cinéma, le théâtre et la musique le définissent, et il ne cessera d'être soutenu par les plus grands - à commencer par Barbara, qui sera l'une des femmes de sa vie. Le succès n'a jamais éloigné Reggiani de la politique, ni du militantisme, toujours à gauche, avec ses copains Piccoli, Montand et Signoret. Mais en 1980, à la mort de son fils Stephan, la dépression et l'alcoolisme le terrassent.
Livre d'évocations s'attachant par flashs à la vie et à la carrière de Serge Reggiani, cette biographie feuillette l'univers du comédien chanteur pour y trouver les heures et les images les plus marquantes qui restent à la mémoire des Français.
Cet ouvrage s'adresse aux étudiants qui préparent l'épreuve d'admission du CRPE. Un outil indispensable pour réussir l'épreuve d'histoire du CRPE Un ouvrage de référence :
* le point sur l'enseignement de l'histoire à l'école primaire, les démarches, les pratiques * la méthodologie pour rédiger le dossier et préparer l'oral * des dossiers types du concours commentés * toutes les connaissances disciplinaires nécessaires : le cours, les dates clés et les repères du programme
S'ils devaient tenir un journal intime à deux voix, ce serait celui-ci.
A tour de rôle, Carla Bruni et Nicolas Sarkozy prennent la parole pour commenter une photographie représentant un événement écoulé ces trois dernières années.
La première virée à Eurodisney, le discours du chef de l'Etat devant l'Assemblée générale des nations unies, un jogging qui finit au Val-de-Grâce, rien n'échappe à la sagacité du couple présidentiel, tour à tour nostalgique, critique, ou cynique.
Enfin, on lit leurs états d'âme. Enfin, ils tracent les portraits féroces de quelques figures nationales ou planétaires (Rachida Dati, Obama, Eric Besson, Berlusconi.). Enfin, les Bruni-Sarkozy expriment avec franchise leurs doutes et leurs projets ! Et si tout n'est pas vrai, dans ces confessions, c'est que chacun de nous, aussi sincère soit-on, peut se mentir à soi-même, divaguer, se tromper.
Tout est vrai dans cette chronique, y compris les vantardises et les erreurs d'appréciation.
" Je propose une progression du pouvoir d'achat deux fois plus rapide pour les bas salaires que pour les revenus les plus élevés. " Valéry Giscard d'Estaing, 1974. " J'ai horreur de la bureaucratie, tout ce qui pourra la supprimer, je le ferai. " François Mitterrand, 1981. " Les mesures que je mettrai en place feront cesser les conséquences de la nouvelle pauvreté : l'errance devant nos portes de sans-logis voués à la misère physique et morale, acculés à mendier leur survie. Maire d'une grande ville, je connais trop leur détresse pour n'être pas résolu à agir vite. " Jacques Chirac, 1995. Ils ont osé le dire ! Depuis 1965, la promesse de campagne est une figure imposée de l'élection du Président de la République au suffrage universel. Cynisme ? Pas seulement. Incohérence, incompétence, naïveté parfois. Et aussi, pour le candidat comme pour l'électeur, l'envie d'y croire. Plongeant dans les archives de la Ve République, nous avons découvert un trésor englouti, voici les plus jolies perles des compétiteurs d'hier, celles qui inspirent les prétendants d'aujourd'hui. Vous ne serez pas déçus. Nous en faisons la promesse.