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André Lhote
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"Plus on parle d'humaniser l'art, plus on est aveugle devant ces traces authentiques du plus humain des drames de l'art. Il n'y a rien à faire : tout ce qui authentifie le génie tel qu'il apparaît dans les oeuvres de Cézanne, de Van Gogh et de Seurat, princes de la sensation directe, sera hostile au plus grand nombre, et la règle est de mourir, comme ces "trois grands", parfaitement méconnu.".
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Oeuvres complètes : L'Art de la contradiction
Jean Paulhan, André Lhote
- Gallimard
- Blanche
- 19 Mars 2009
- 9782070770748
«Une oeuvre n'est jamais complète. Elle peut l'être plus, elle peut l'être moins. Depuis la mort de l'auteur, en 1968, on n'a pas cessé de découvrir des textes nouveaux de Jean Paulhan. Manuscrits, dactylogrammes, lettres en forme de traité, réponses à des enquêtes, publications devenues inaccessibles, les références se sont accumulées au point de modifier les contours de l'oeuvre entier. Il arrive même que l'on hésite sur une attribution, et ce n'est pas sans un certain plaisir. Paulhan commence sa carrière à vingt ans, en 1904, en signant un compte rendu sur la fatigue. Dès 1907, c'est-à-dire avant tout le monde, il publie un article sur Freud. De 1908 à 1910, il s'emploie à «sauver» la poésie malgache. Qu'en sera-t-il de la poésie française ? Paulhan cavale en amazone sur le mouvement Dada, prêt à sauter, et d'une attention confondante à l'adresse de tous les poètes. Prendre langue avec Paulhan ne revient pas seulement à prendre acte de la littérature. Dans ce premier volume, consacré aux récits, un corps rêve en pleine guerre. Un esprit résiste. Un homme voyage. Il n'est pourtant question que de langage ; et voilà pourquoi les récits de Paulhan tiennent devant l'Histoire. Critique, peinture, politique trouveront leur place dans les sept volumes prévus, d'où le visage de Jean Paulhan pourrait bien sortir changé, et plus vrai, comme celui d'une bonne part de la littérature de son siècle. Le lecteur sera donc bien inspiré de prendre garde à son esprit. Car le langage est chose, et chose utile, et mieux encore.» Bernard Baillaud.
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Les cahiers de la NRF : Jean Paulhan, André Lhote ; correspondance ; 1919-1961
Jean Paulhan, André Lhote
- Gallimard
- Les Cahiers De La Nrf
- 24 Avril 2009
- 9782070124527
Quelque six cents lettres échangées entre le peintre qui fut le premier critique d'art de la Nouvelle Revue Française, et Jean Paulhan, directeur de la prestigieuse revue. Éditio n établie, présentée et annotée par Dominique Bermann Martin et Bénédicte Giusti-Savelli. Quatorzième volume de la « Série Jean Paulhan ».
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Metz Symphonie I
André Flori, Pierre-édouard Wagner, Jean Lhote
- Gerard Klopp
- 1 Décembre 1991
- 9782906535442
Une promenade au centre ville, c'est comme un livre que l'on feuillette. Chaque époque a laissé son empreinte ; chaque pierre nous raconte une histoire, celle de Metz.
André Flori a décidé de nous raconter la ville en poète à travers ses aquarelles, choisies parmi de nombreuses études en fonction de l'intérêt de la façade, de l'angle de vue ou de la qualité esthétique finale. Là où la photographie serait stricte transcription de la réalité, son pinceau apporte un peu de l'ambiance de la rue, de la douceur de la lumière.
Pour compléter cette représentation, qui se veut résolument contemporaine, Pierre-Edouard Wagner évoque les origines des différentes rues, leur place dans l'évolution de la cité ; les enseignes qui se sont succédées dans vingt-cinq endroits privilégiés du début du XIXe siècle à nos jours. Quelques anciennes réclames et successions de commerce caractérisent les activités entre 1850 et 1900.
Issues de siècles d'histoire et d'activité humaine, les maisons de Metz nous montrent encore aujourd'hui un aspect essentiel du visage de la cité.
«Metz Symphonie» nous en offre des tableaux d'une richesse et d'une variété exceptionnelles : puissent-ils nous apprendre à découvrir ou redécouvrir cette belle ville.
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Metz Symphonie II
André Flori, Pierre-édouard Wagner, Jean Lhote
- Gerard Klopp
- 1 Décembre 1991
- 9782906535435
Les planches de «Metz Symphonie» nous convient essentiellement à un voyage à travers l'histoire de Metz : ces aquarelles un brin nostalgiques, peintes sur des coups de coeur par André Flori, évoquent, comme une survivance mais aussi comme une parure indispensable et promise à un renouveau, les commerces de la ville.
La rédaction de l'aspect historique de l'immeuble ou de la rue concerné par chacune des aquarelles, ainsi que le métier représenté a été confié à Pierre-Edouard Wagner.
L'âme de la ville s'exprime par ces boutiques dont les noms chantent, dont les enseignes à l'ancienne ou au néon nous attirent, bien accordées avec l'architecture ou parfois en contradiction avec elle.
La juxtaposition de l'ancien et du nouveau est comme un paradoxe au sein de la vieille ville, avec certains commerces aux façades habillées de bois, modern'style, et d'autres encore logés et comme lovéssous une vaste arcade en plein cintre, qui rappelle les échoppes d'autrefois ; d'autres encore, dont l'accès en partie muré par ces bancs de pierre qui servaient de comptoirs aux changeurs.
Ensembles harmonieux ou anachroniques et contrastés, c'est Metz qui nous parle ainsi à travers les siècles. Toutes les boutiques et les commerces rassemblés à travers ces rues et places dans ce coffret «Metz Symphonie», ont un petit air d'antan qui contribue à préserver une certaine qualité de la vie.