Paul est captif lorsqu'il écrit son épître à Philémon, un chrétien, un ami, un frère.
Quoi de plus normal alors, semble-t-il, que de s'attendre à ce qu'il lui parle de liberté, d'égalité, de fraternité ? Et l'apôtre en parle, et avec quelle... liberté ! pour la demander, non pas pour lui-même, mais en tout premier lieu pour un esclave en fuite, Onésime... Le lecteur découvre ici comment Paul vit, concrètement, dans les relations humaines, la grâce du Christ. Mais l'apôtre va plus loin : à sa manière, sa lettre à Philémon sonne le glas de la justification religieuse de l'esclavage, et appelle chacun de nous aujourd'hui à manifester sa propre liberté.
Dans ce nouvel ouvrage, le pasteur Maillot nous propose une série de sermons " inédits " d'une étonnante actualité 1 g siècles et des poussières après l'intervention de Paul, 2 siècles et des poussières après l'invention de notre devise...
Dieu n'est pas le Dieu des philosophes ou des savants.
Dans les paraboles, Jésus " tue " le dieu mort des religions pour nous apporter le Dieu vivant - un Dieu qui ressemble aux hommes. Seule une histoire peut bien rendre compte de l'Histoire Dieu est ici semeur, père, riche propriétaire, ami, femme pauvre, époux en retard, patron en voyage... Cette réédition attendue est l'occasion de remettre à la disposition du public la lecture précise des récits évangéliques et de leur contexte que propose Alphonse Maillot, prédicateur hors pair.
A lire comme une aide irremplaçable à la prédication ainsi que comme un accompagnement à la méditation personnelle.
Quel croyant n'a jamais maudit celui en qui il essayait de croire, quel incroyant n'a jamais maudit son existence sans repères ? Sans vouloir répondre ni à l'un ni à l'autre, le livre de Job ouvre à chacun des perspectives, en l'appelant à exprimer bien clairement ce qu'il éprouve, soit comme croyant, soit comme incroyant. Comme d'autres ouvrages de l'auteur, ce livre contient de simples sermons dominicaux qui, incomplets dans les éditions précédentes, apportèrent parfois apaisement et consolation à certains de ceux qui y entendaient l'écho de leur propre douleur. En acceptant cette nouvelle édition, l'auteur a prolongé ainsi l'une de ses intuitions de départ : ce n'est pas d'abord d'une exégèse juste et complète dont les frères ont besoin, mais d'un cri semblable au leur, un cri qui, venu de l'Écriture, soit la reprise du leur, afin d'y découvrir un Dieu qui entend leur peine, et en tout cas un homme qui avait osé dire avec vigueur ce qu'eux-mêmes auraient aimé dire ; et qu'un autre homme avait assez écouté pour transmettre, ne fût-ce que partiellement, une partie de leur clameur. Un ouvrage pour ceux qui n'osent pas crier ouvertement leur misère, leur révolte, leurs questions, mais aussi pour ceux qui pensent devoir le faire... Né en 1920 à Paris (Ménilmontant), pasteur de l'Église réformée de France, Alphonse Maillot n'a exercé son ministère que dans deux paroisses : Lamastre en Ardèche, et Clermont-Ferrand. A ce ministère pastoral, il faut ajouter sept années de ministère itinérant.
Maillot a repris le bon vieux Symbole des Apôtres.
Il montre combien " il tient le coup " à condition d'être " lu " pour de bon, c'est-à-dire forcément avec nos images, notre langage, notre philosophie. Mais est-ce bien utile ?.... Avec Maillot je répondrai très fermement oui. Non pas pour établir des barrières et fermer des portes, mais parce que l'on a sans cesse besoin de " faire le point ". Nous ne sommes pas " garnis " de foi et de Saint-Esprit nous permettant de saisir toujours ce que Dieu nous appelle à vivre et à croire.
Le Credo est un compas. Il nous indique une direction. Il nous permet de nous situer, de nous mesurer, et de faire ensemble dans une dimension à la fois oecuménique et historique dans l'Universalité de l'Eglise et la continuité de la communion des Saints... Ce commentaire du Symbole des Apôtres est " dérangeant " parce qu'il entre au vif de tous nos problèmes actuels, parce qu'il parle le langage de tout le monde.
Malgré les centaines de commentaires existants, celui-là apporte du neuf. Des mises au point (sur la naissance virginale, sur la résurrection) remarquablement utiles. Des visées percutantes (sur la formule " le Père tout puissant ", sur l'Universalité de l'Eglise...), et dans l'ensemble je pourrais dire une grande apologétique, non pas une plaidoirie pour démontrer que l'on a raison, mais réponse donnée à celui qui nous demande...
Elle est exactement la dimension de ce Credo, pourquoi il me paraît important aujourd'hui pour chaque fidèle. Une parole forte, créatrice d'événement.
Prédicateur, bibliste et théologien, Alphonse Maillot avait un violon d'Ingres : la pêche à la truite ! Et il avait aussi le chic pour raconter des histoires.
Celles-ci sont exemplaires. Ces pages donneront au lecteur une idée de ce que la gouaille du pasteur Maillot et la verdeur de sa langue ont pu produire en terre ardéchoise... Une lecture pour le plaisir, où l'on voit que dans la vie il n'y a pas que la théologie, et que la vie paroissiale est aussi faite de plaisirs simples et immédiats. Ce livre a été écrit par un pasteur qui aimait Dieu, la vie, et ses paroissiens : ses aventures, qui furent parfois des mésaventures, montrent qu'en toute circonstance il vaut mieux garder son calme, et surtout, surtout, savoir rire de soi.
Réédition augmentée de l'ouvrage édité en 1989 par Les Bergers et les Mages.
Dans les stars qu'elle choisit pour représenter son image, une société parle d'elle. Quel rapport y a-t-il entre les grands moments historiques que la France traverse (le Front Populaire, l'Occupation, les guerres coloniales, la mort des campagnes, l'américanisation, etc.) et les visages successifs des « fiancés de Marianne » ?
Cet ouvrage traite les héros du cinéma comme des documents historiques révélateurs des profondeurs de la sensibilité collective.
" Toutes les religions sont tristes ", proclame partout où il le peut, et sur un ton lugubre, un conférencier péremptoire.
Mes compétences ne m'autorisent pas une réfutation systématique, même si les visages paisibles et narquois de bien des Bouddhas me font alors question; et de plus, le sais trop bien que le christianisme (à part les fous rires de Luther) a souvent cultivé la tristesse, quand ce ne furent pas la menace et la terreur (même si saint Paul avait exhorté les chrétiens à être " toujours joyeux "). Cependant les amis juifs, et donc les disciples de Jésus qui prétendent au même héritage, nous ont conservé un chef-d'oeuvre d'humour : ce livre de Jonas qui aurait dû éclairer d'un grand sourire toutes les pages de l'Ecriture, mais à propos duquel on peut se demander pourquoi il a si souvent été étouffé sous le boisseau du " sérieux ".
C'est pour nous aider à retrouver ce sourire, souvent bienveillant et parfois sarcastique, que j'ai cru devoir rééditer ce petit ouvrage, en espérant qu'il rendra un peu de lumière gaie dans nos coeurs enténébrés d'hommes du XXe et bientôt du XXIe siècle.
A. M.
En 1956, les cahiers du Réveil accueillaient le premier recueil de sermons du pasteur A. Maillot, Je vais à la pêche. Plus tard devait paraître Je retourne à la pêche. C'est pourquoi on aurait pu intituler ce dernier recueil : Je n ""irai plus à la pêche. Mais l'humour se perd avec les ans, c'est pourquoi nous avons préféré lui donner le titre : Sermons d'hiver.De plus, la plupart des oeuvres (une cinquantaine) du pasteur Maillot sont en fait, sous le dehors de commentaires bibliques, des recueils de sermons. Celui-ci est, si on accepte de parler pompeusement, le testament d'un pasteur qui pendant les 35 années de son ministère a cru fermement à l'efficacité consolante et apaisante de la Parole de Dieu et de son annonce obstinée.Il ose espérer que le flambeau de cette annonce paisible sera reprise par ses collègues plus jeunes et par les prédicateurs laïques auxquels le pasteur Maillot a songé durant tout son ministère." Pasteur de l'Eglise réformée de France, Alphonse Maillot qui vient de fêter ses 80 ans, n 'a connu que deux paroisses Lamastre (1945 - 1955) et Clermont-Ferrand (1955 - 1972). Fraternellement, elles lui ont laissé la possibilité d'un intense travail biblique, à l'origine d'une cinquantaine d'ouvrages destinés à tous ceux qui veulent écouter et répandre la Parole du Christ. A ce ministère paroissial, il faut ajouter 7 années de ministère itinérant.
Une lecture qui révèle des textes autres que ceux qu'on croyait connaître : plus grands, plus riches, plus simples et plus subtils. Étude d'une trentaine de miracles.
Vers les années 1965, le pasteur A. Maillot, Docteur en théologie de l'Université de Strasbourg, inaugurait dans une série de cultes de semaine, l'étude suivie du livre de l'Ecclésiaste (Qohélet), cela à la demande de paroissiens intrigués par ce livre étrange, aussi âpre que séduisant. Puis l'amitié... et l'audace de frères catholiques belges permirent d'en rassembler toutes les méditations accompagnées d'une traduc tion nouvelle et de quelques notes, en un livre intitulé : ""La contestation"", qui parut en 1971 (aux éditions Réveil).Le succès du livre fut très rapide, sinon étonnant. Il appelait une deuxième édition. Mais ne serait-ce qu'à cause des délais de parution et du chemin parcouru par l'exégète (et l'exégèse en général) vers une meilleure connaissance des livres de Sagesse (Job ; Proverbes ; Ecclésiaste), ce ne pouvait être qu'une ""autre"" édition ; et si le commentaire proprement dit est resté d'accès aussi facile, la traduction a été complètement refaite (le ""vanité des vanités"" a définitivement disparu) pour être encore plus proche du texte original ; les notes se sont étoffées et se sont ajoutés trois Excursus dont un, assez important, qui clôt le livre en essayant de faire le point sur les livres de Sagesse). L'auteur a même essayé de découvrir un plan dans ce livre qui, à première lecture (et même à seconde lecture) apparaît souvent comme chaotique. Mais l'intention première d'A. Maillot est, à l'aide de cet Ecclésiaste (ou Qohélet), rendu d'accès plus facile, de permettre à chaque lecteur de mieux ""entrer"" dans la littérature biblique de Sagesse, littérature universelle s'il en est, et cependant si originale. Puisse le lecteur découvrir alors, que la foi, contrairement à une lecture superficielle de 1 Co 1 et 2, n'exclut pas la Sagesse... bien au contraire !" Pasteur de l'Église réformée de France, Alphonse Maillot (1920 - 2003), l'un des plus grands noms de la vulgarisation biblique, a eu à coeur d'achever la révision de cette édition malgré les souffrances de la maladie.
Au temps de l'apôtre Paul, Corinthe est un très grand port, une ville de 600.000 habitants dont les deux tiers sont des esclaves La prospérité de la cité attire une population cosmopolite et on y pratique les cultes les plus divers. L'immoralité y règne... Paul, arrivé à Corinthe vers 51, a commencé à mettre en place une communauté chrétienne, formée en majorité de gens simples. Ces nouveaux croyants sont d'un enthousiasme formidable et exalté, mais restent encore imprégnés de la mentalité païenne. Et voilà que Paul, dans une page fameuse, 1 Corinthiens 13, ne leur envoie pas dire ce qu'il pense : «Vos exploits ne me dérangent pas, seulement, sachez que s'ils vous conduisent à manquer d'amour, ils ne valent rien, et vous non plus !» Paul se donne alors pour but de rendre courage aux chrétiens. Dans ce livre, le pasteur Maillot nous donne une nouvelle démonstration, brillante autant que passionnée, de cette chose ordinaire, toute simple finalement, la plus petite et la plus grande, qu'est l'amour au quotidien. " Pasteur de l'Église réformée de France, Alphonse Maillot (1920 - 2003), l'un des plus grands noms de la vulgarisation biblique, a eu à coeur d'achever la révision de cette édition malgré les souffrances de la maladie.
Une réédition de l'ouvrage d'Alphonse Maillot : Les Psaumes, en 2 tomes. Voici le tome 2 revu et corrigé de la traduction et du commentaire des Psaumes : un travail remarquable, accessible à tous, qui permet de pénétrer au coeur même des Ecritures. Le psautier, c'est la prière, la liturgie, le chant du peuple de l'Alliance nourri d'une histoire et d'un livre. Les Psaumes nous apprennnent que Dieu prend au sérieux nos détresses, et qu'Il écoute et attend nos prières. Ces prières sont aussi l'expression de ces « chants d'amour » qui, depuis trois mille ans, sont dans le coeur et sur les lèvres de tous les croyants.
Le remarquable travail d'André Lelièvre et Alphonse Maillot, revu et corrigé, est enfin réédité.
La traduction et le commentaire, vivants, mettent le texte en lumière de façon saisissante. Les nombreuses notes pourront satisfaire le plus curieux des lecteurs. Le psautier n'est pas "à part" de l'Écriture, mais, comme le disait Calvin, son coeur même. Il participe à cette longue histoire commencée avec la Genèse. Le psautier, c'est la prière, la liturgie, le chant d'un peuple nourri d'une histoire et d'un livre, le peuple de l'Alliance.
Il nous montre que cette Alliance est descendue jusqu'au coeur et aux lèvres des Israélites, qu'elle a pénétré leur vie et qu'elle n'était pas au-delà de leurs forces. Les Psaumes nous apprennent que Dieu prend au sérieux nos détresses, qu'il écoute et attend nos prières. Cela, on ne peut vraiment le savoir qu'en les lisant. L'étude des prières d'hier aide à la naissance de la prière d'aujourd'hui, à l'expression de ces "chants d'amour" qui, depuis trois mille ans, sont dans le coeur et sur les lèvres de tous les croyants.