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FOLIO
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Florence, 1537. Alors que la ville est aux mains de son cousin tyrannique et débauché, le duc Alexandre de Médicis, Lorenzo murit le projet de l'assassiner. Jouant un double-jeu en devenant l'ami intime du duc pour mieux le frapper ensuite, le jeune homme endosse le masque pervers et cynique de Lorenzaccio, surnom méprisant que lui donnent les Florentins. Dans l'atmosphère délétère d'une ville, capitale des artistes devenue capitale du vice, sur fond d'adultère et de trahison, un personnage s'interroge : «La corruption est-elle donc une loi de nature ?»Lorenzaccio n'est pas seulement un drame historique. Très politique, la pièce fait écho à l'échec de la révolution de Juillet 1830 et développe une problématique toujours actuelle : le sentiment de vacuité de la jeunesse face à la politique, et le pouvoir de l'action collective.
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Camille, une jeune fille élevée au couvent, et son cousin Perdican, docteur de l'université, se retrouvent. Comme dans toute bonne comédie, un mariage doit les lier. Mais Camille s'y refuse : les religieuses lui ont dressé des hommes un terrible portrait. Qu'importe ! Perdican décide de se consoler avec Rosette, qu'il n'aime pas. Le jeu est beau... mais il est dangereux. Musset nous montre des personnages enfermés dans des schémas de pensée ravageurs, issus d'éducations dénaturées ; pétris d'orgueil, ils ne savent pas écouter leur coeur ni agir par nature. Car elle seule peut fonder une vraie religion, celle de l'amour. À ne pas respecter son commandement, à ne pas entendre l'avertissement du titre, on risque de se perdre. L'amour est un jeu sérieux. Qui en sortira gagnant ? «Insensés que nous sommes ! nous nous aimons. [...] Quelles vaines paroles, quelles misérables folies ont passé comme un vent funeste entre nous deux ?» Acte III, scène VIII
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L'école des lettres : la confession d'un enfant du siècle
Alfred de Musset
- Folio
- Folio
- 17 Octobre 1973
- 9782070364763
«Alors ces hommes de l'Empire, qui avaient tant couru et tant égorgé... se regardèrent dans les fontaines de leurs prairies natales, et ils s'y virent si vieux, si mutilés, qu'ils se souvinrent de leurs fils, afin qu'on leur fermât les yeux. Ils demandèrent où ils étaient ; les enfants sortirent des collèges, et ne voyant plus ni sabres, ni cuirasses, ni fantassins, ni cavaliers, ils demandèrent à leur tour où étaient leurs pères. Mais on leur répondit que la guerre était finie, que César était mort, et que les portraits de Wellington et de Blücher étaient suspendus dans les antichambres des consulats et des ambassades, avec ces deux mots au bas : Salvatoribus mundi.Alors s'assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse.»
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Octave, bohème et libertin, plaide auprès de Marianne, sa cousine par alliance, la cause de son ami, le timide et romanesque Coelio. Mais il n'obtient d'autre résultat que d'intéresser la jeune femme en sa propre faveur. Par «caprice», elle lui offre un rendez-vous. Octave alors s'efface au profit de Coelio, mais le fait ainsi tomber dans un guet-apens. Drame de l'amitié autant que drame de l'amour, les Caprices sont surtout le drame de l'identité perdue : Coelio est le double d'Octave ; Octave est «une autre Marianne». Le chassé-croisé des personnages, divaguant comme Octave toujours ivre, errant comme Coelio définitivement perdu dans ses rêves, ou trottant comme Marianne allant et venant de chez elle à l'église au rythme des heures canoniales, fait du caprice à la Goya la figure même d'un destin cruel et absurde.
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«De tous les obstacles qui nuisent à l'amour, l'un des plus grands est sans contredit ce qu'on appelle la fausse honte, qui en est bien une très véritable. Croisilles n'avait pas ce triste défaut que donnent l'orgueil et la timidité ; il n'était pas de ceux qui tournent pendant des mois entiers autour de la femme qu'ils aiment, comme un chat autour d'un oiseau en cage.» Deux récits galants et exaltés par la grande plume romantique de La Confession d'un enfant du siècle.
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La nuit vénitienne ; le chandelier ; il faut qu'une porte soit ouverte
Alfred de Musset
- Folio
- Folio Theatre
- 26 Août 2010
- 9782070342273
Non, Madame ; je veux dire ceci : que l'amour est immortellement jeune.
Et que les façons de l'exprimer sont et demeureront éternellement vieilles. Les formes usées, les redites, ces lambeaux de romans qui vous sortent du coeur on ne sait pas pourquoi, tout cet entourage, tout cet attirail, c'est un cortège de vieux chambellans, de vieux diplomates. de vieux ministres, c'est le caquet de l'antichambre d'un roi ; tout cela passe, mais le roi ne meurt pas : l'amour est mort, vive l'amour !
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Un spectacle dans un fauteuil ; la coupe et les lèvres ; à quoi rêvent les jeunes filles ; Namouna
Alfred de Musset
- Folio
- Folio Theatre
- 31 Janvier 2019
- 9782072732195
Un spectacle dans un fauteuil, composé par Musset en 1832, est un recueil poétique qui réunit à la fois une dédicace, une tragédie, une comédie, et un poème. L'auteur joue avec les attentes du lecteur, invité à imaginer un spectacle en lisant. Il suggère que le théâtre peut se passer d'une salle mais non d'un public, fût-il réduit à un seul individu. Ce principe lui permet d'exprimer toute sa fantaisie, qu'elle soit sombre dans La Coupe et les Lèvres ou aérienne dans À quoi rêvent les jeunes filles. L'inventivité de Musset se déploie aussi bien dans ce théâtre en liberté que dans l'insolente dédicace et dans le chef-d'oeuvre poétique qui referme le recueil, Namouna.
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Fantasio, « bourgeois de Munich » vaguement bohème, est menacé de la prison pour dettes. Dans le même temps la princesse Elsbeth, fille du roi de Bavière, est fiancée au prince de Mantoue, un imbécile couronné. Pour échapper à ses créanciers et aussi par désoeuvrement, Fantasio, sur un coup de tête, décide de prendre la place du bouffon du roi qui vient de mourir. Plutôt qu'une comédie, Fantasio est une féerie, irréelle de légèreté et d'élégance, où se conjuguent les influences d'Hoffmann et de Shakespeare, de Marivaux et des Mille et Une Nuits. C'est en même temps une réflexion exemplaire sur le théâtre, qui renvoie dos à dos la tragédie classique, inadaptée aux temps bourgeois, et le drame romantique, déclamatoire et boursouflé, pour suggérer une troisième voie, celle d'un théâtre magique, ironique et tendre, à la croisée de la comédie de caractères et du conte merveilleux.
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Il ne faut jurer de rien ; on ne saurait penser à tout
Alfred de Musset
- Folio
- Folio Theatre
- 14 Avril 2011
- 9782070349456
Sur un théâtre ancien, faisons des pièces ludiques. Tel pourrait être le mot d'ordre d'Alfred de Musset quand il s'adonne au proverbe, genre dont Il ne faut jurer de rien et On ne saurait penser à tout sont d'incontestables réussites.
Impertinentes et drôles, ces pièces bousculent les formes théâtrales empesées et le sérieux des convenances. L'esprit fuse, les surprises succèdent aux quiproquos, les incongruités aux cocasseries. L'alacrité du ton, le sens du rythme et la verve de l'échange dépoussièrent les situations déjà vues et dégourdissent les dialogues. Voici venu le temps de la jubilation théâtrale.
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«Ô mon George, ma belle maîtresse...» : Lettres
Alfred de Musset, George Sand
- Folio
- Folio 3 Euros
- 6 Juillet 2023
- 9782073013781
«Ah, George, quel amour ! jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que j'aime, je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu, tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu'à mourir ! Et non ! je ne guérirai pas. Et non, je n'essaierai pas de vivre ; et j'aime mieux cela, et mourir en t'aimant vaut mieux que de vivre.» Alfred de Musset à George Sand, 1?? septembre 1834 La plus célèbre correspondance amoureuse de l'époque romantique.
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ô mon George, ma belle maîtresse...
Alfred de Musset, George Sand
- Folio
- Folio 2 Euros
- 2 Septembre 2010
- 9782070439171
«Ah, George, quel amour ! jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que j'aime, je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu, tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu'à mourir ! Et non ! je ne guérirai pas. Et non, je n'essaierai pas de vivre ; et j'aime mieux cela, et mourir en t'aimant vaut mieux que de vivre.»Alfred de Musset à George Sand, 1?? septembre 1834La plus célèbre correspondance amoureuse de l'époque romantique.