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La maison du joueur de flute
Alexandre Vialatte
- Arlea
- Litterature Francaise Arlea
- 1 Juin 1986
- 9782869590069
" Il y a toujours en moi des trains prêts à partir pour le vieux pays de mes songes et la maison du grand tourment.
Ils ont des rideaux bleus où filtre parfois une raie d'or sur le quai de la gare et ses jardins, ses petites barrières ripolinées, ses roses, son timbre, ses tilleuls. On entend triller une caille. Le chef de gare a sa casquette blanche. Des employés courent en silence. (...) Ce vieux pays de mon tourment est en moi et au fond de moi comme un souvenir, comme une tour des chansons, enfoui au fond des tourbières ; et l'on entend parfois monter les sons des cloches englouties.
Il est en moi, au bout de moi, comme une promesse, comme une voile à l'horizon. Il est en moi, au bord de moi, sur le qui de mon âme, comme un vertige, comme un coup de sifflet de chef de gare qui fait partir tous les trains à la fois. "
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La prose à la fois précise et bon enfant d'Alexandre Vialatte, son intérêt pour tout ce qui respire, marche, nage ou vole, ses passions d'entomologiste et son amour de la zoologie, et surtout les nouvelles grandes et magnifiques qu'il ne cesse de nous donner de l'homme depuis la plus haute antiquité , tout concourait à la réunion de ces textes, pour la plupart issus du journal auvergnat La Montagne.
Quant aux illustrations d'Honoré, qui allient les grandes masses noires qui semblent des gravures sur bois à la précision de la technique des encres , elles apportent un humour subtil et répondent comme un véritable contrepoint aux textes de Vialatte. -
Critique littéraire ; le talent est toujours d'actualité
Alexandre Vialatte
- Arlea
- 4 Novembre 2010
- 9782869599154
Les éditions arléa 16, rue de l'Odéon, 75006 Paris Tél. 01 43 26 98 18 Fax. 01 44 07 04 88 Mél : arlea@wanadoo.fr Site : www.arlea.fr Office d'octobre 2010 (1) Ballainvilliers le 27 septembre 2010 En librairie le 7 octobre 2 "Littérature" Alexandre Vialatte Critique littéraire 176 pages, 17 € EAN 9782869599154 Alexandre Vialatte, dont Arléa a publié La Maison du joueur de flûte, La Dame du Job et Dubuffet et le Grand Magma, dans ses chroniques, éparpillées dans de nombreux journaux et périodiques (La Montagne, Le Spectacle du monde, etc.), s'est très souvent livré au difficile exercice de critique littéraire, et ce sont ces articles-là, où le ton inimitable du grand écrivain, ajouté à son humour, a sans doute montré le meilleur de son talent, que nous regroupons dans ce livre.
Le choix auquel nous nous sommes astreints tient compte, bien entendu, de la connaissance qu'un lecteur d'aujourd'hui peut avoir des auteurs d'il y a cinquante ou soixante ans. Tel qui brillait alors parmi les préférés du public et des médias n'éveille parfois plus aucun écho aujourd'hui ; d'autres, modestes de leur vivant, mais dont le talent s'est affirmé au cours des années, sont à leur tour sur le devant de la scène littéraire.
Le panel retenu dans ce livre est donc un dosage entre les grands noms, les écrivains consacrés, et d'autres, plus confidentiels mais de grand talent, où la verve de Vialatte s'est montrée tellement incisive, son humour tellement brillant, qu'on ne pouvait pas ne pas les faire figurer dans ce recueil.
D'Emmanuel Berl à Sempé, en passant par Antoine Blondin, Franz Kafka, Raymond Queneau, André Malraux, Joseph Delteil, Charles De Gaulle, Julien Green, Louis-Ferdinand Céline, Chaval ou Pierre Mac Orlan, ce sont toutes les gloires (grandes ou moins grandes) des années 1950, 60, 70 qu'on trouvera, plus ou moins exaltées, plus ou moins malmenées, voire éreintées, dans cet ouvrage.
Mise en place souhaitée : 1 500
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La prose à la fois précise et bon enfant d'Alexandre Vialatte, son intérêt pour tout ce qui respire, marche, nage ou vole, ses passions d'entomologiste et son amour de la zoologie concouraient à la réunion de ces textes. Quant aux illustrations d'Honoré, elles apportent un humour subtil et répondent comme un véritable contrepoint aux textes de Vialatte.
La prose à la fois précise et bon enfant d'Alexandre Vialatte, son intérêt pour tout ce qui respire, marche, nage ou vole, ses passions d'entomologiste et son amour de la zoologie, et surtout les nouvelles " grandes et magnifiques " qu'il ne cesse de nous donner de l'homme " depuis la plus haute antiquité ", tout concourait à la réunion de ces textes, pour la plupart issus du journal auvergnat
La Montagne. Quant aux illustrations d'Honoré, qui allient les grandes masses noires qui semblent des gravures sur bois à la précision de la technique des " encres ", elles apportent un humour subtil et répondent comme un véritable contrepoint aux textes de Vialatte.