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Littérature
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Cet été-là
Laure de Rivières, François Coune, Jessica Cymerman, Alexandre Duyck, Aurélie Tramier, Michèle Fitoussi
- Charleston
- 16 Mai 2025
- 9782385294397
Cet été-là, Violette décide sur un coup de tête de prendre un aller simple pour Buenos Aires. Dernier coup d'éclat ou nouveau départ ?
Cet été-là, deux influenceurs littéraires se retrouvent dans le même hôtel à Biarritz. Amitié ou rivalité ?
Cet été-là, Maxime passe les grandes vacances chez sa mamie avec son cousin. Un été comme les autres, jusqu'à la découverte d'une malle dans le grenier.
Cet été-là, une jeune femme, riche et malheureuse, va mourir. Les événements marquants de sa vie ont toujours eu lieu l'été...
Amours éphémères, incroyables voyages, rencontres imprévues... Sous la plume de six auteurs et autrices de talent, l'été est la saison de tous les possibles.
1 E reversé à l'association
« 125 et après »
125 et après est une association de lutte contre les violences conjugales, en particulier auprès des femmes et des enfants sur tout le territoire français ainsi que les territoires d'Outre-Mer.
François Coune, alias @livraisondemots, est un influenceur littéraire. Suivi par plus de 83 000 personnes sur Instagram, il est aussi chroniqueur régulier sur RTL-TV en Belgique, et organisateur du Grand Prix des Blogueurs. Il vit à Bruxelles.
Jessica Cymerman est journaliste et livre avec humour ses réflexions de mère de famille sur le blog Ze Serial Mother. Elle est l'autrice de plusieurs romans et livres d'humour.
Laure de Rivières est scénariste et autrice de La Belle Famille (Flammarion, 2023), thriller psychologique inspiré de faits réels.
Alexandre Duyck est grand reporter et l'auteur de trois documents et trois romans, dont le dernier, Avec toi je ne crains rien, est paru en 2024 aux éditions Actes Sud.
Michèle Fitoussi a été éditorialiste et grand reporter à ELLE pendant de nombreuses années. Elle a écrit pour le théâtre et la télévision, et publié une quinzaine de livres, dont La Famille de Pantin (Stock, 2023).
Aurélie Tramier a poursuivi des études littéraires à Paris avant de déménager à Munich où elle partage aujourd'hui son temps entre ses enfants, l'écriture et son métier de consultante. Elle est notamment l'autrice de Bien-Aimée, finaliste du Prix Maison de la presse 2024. -
Avec toi je ne crains rien
Alexandre Duyck
- Actes Sud
- Littérature De Langue Française
- 3 Avril 2024
- 9782330189549
Un village tout près de la frontière suisse, année 1942 - une famille heureuse, dirait-on aujourd'hui : le père est cordonnier, la mère institutrice, quatre enfants dont l'aînée n'a que douze ans. Une jolie maison, un bonheur simple donc envié. Douze ans seulement quand, au matin du 15 août 42, le couple s'éloigne. Ils sont en route pour l'alpage, 2500 mètres de dénivelé, ils sont ensemble pour cette course en montagne, la première pour Louise, une épreuve difficile qu'elle a demandée, exigée malgré les mises en garde de Joseph.
Un de ces textes inoubliables, d'une tendresse extrême et d'une justesse de ton à la hauteur de l'émotion qu'ils diffusent. -
Le 11 novembre 1918 à 5h15, la France et l'Allemagne signent l'armistice. Mais l'état-major français décide d'attendre onze heures, en ce onzième jour du onzième mois, pour que cessent les combats. À 10h45, le soldat de première classe Augustin Trébuchon est tué. Il est le dernier soldat français tué.
Alexandre Duyck a fouillé les archives militaires et civiles, retrouvé tout ce qu'on pouvait savoir sur ce berger devenu soldat et imaginé le reste : les pensées de cet homme courageux, observateur, taiseux, blessé deux fois, qui fut de tous les combats, ne prit en 4 ans qu'une seule permission et obéit aux ordres jusqu'au bout.
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L'irrésistible ascension : les dessous d'une présidentielle insensée
Alexandre Duyck, Soazig Quéméner
- Flammarion
- 9 Mai 2017
- 9782081395305
On la disait jouée d'avance, simple match retour du Sarkozy-Hollande de 2012 puis voie royale pour François Fillon. On la craignait ennuyeuse, incapable de passionner les foules. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Cette présidentielle 2017 restera comme la plus folle de la Ve République. Durant une année, Soazig Quéméner et Alexandre Duyck ont infiltré les états-majors, recueillant confidences inédites, assistant à des scènes jamais racontées.
Jusqu'au soir du 7 mai, ils ont été les témoins privilégiés des alliances, des trahisons et de tous les coups de théâtre. Tout au long de ce récit palpitant, ils révèlent comment s'est joué le shakespearien renoncement de Hollande ; les descentes aux enfers de Juppé, Sarkozy et Valls. Ils retracent l'impact phénoménal du Penelopegate alors que Fillon croyait l'avoir déjà emporté. Partis à la rencontre des électeurs du Front national, ils décrivent de l'intérieur la montée en puissance de Jean-Luc Mélenchon et la marche vers le pouvoir d'Emmanuel Macron.
Autant de rebondissements, jusqu'au duel final contre Marine Le Pen, qui ont laissé de nombreux électeurs indécis jusqu'au jour du vote... Et permis à Emmanuel Macron de devenir, à 39 ans, le plus jeune président de la République française.
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Dans le cabinet d'un médecin, une femme s'effondre. Sa maladie porte un nom connu : le burn-out sans que l'on sache exactement ce que cela signifie. Une dépression ? Un surmenage ? Un vide immense ? Depuis des semaines cette travailleuse sociale passionnée pour qui son métier auprès des plus démunies est une vocation, était épuisée, irritée pour un rien, incapable de se reposer, chaque pas hors de chez elle était plus difficile. Jusqu'à l'effondrement.
Après le choc du diagnostic, passée la culpabilité de n'avoir rien vu, rien pu faire, passées les premières semaines à croire qu'un congé suffira, que la vie reprendra vite comme avant, Alexandre Duyck enquête auprès des médecins, des psychologues qui l'aident à comprendre la façon sournoise dont la maladie frappe les plus forts, ceux qui s'investissent totalement, qui idéalisent leur métier, en particulier les travailleurs sociaux, les enseignants, les personnels de santé. Mois après mois, il nous montre l'évolution du mal, la patience et l'amour dont il faut s'armer, le sentiment pour l'entourage d'être parfois un gardien de prison, protégeant la malade d'elle-même et des autres, la lente reconstruction. Les mois passent, les arrêts maladies s'enchaînent, jusqu'à la sentence terrible : l'annonce de l'inaptitude définitive au travail et le licenciement. C'est une nouvelle bataille et l'espoir d'une vie différente. Alexandre Duyck offre un récit délicat, pudique, bouleversant sur ce mal avec lequel il faut apprendre à vivre et qui lui fait voir le monde différemment : avec tous ces effondrements, ces batailles, ces moments où la vie craque, où il faut se relever, reconstruire.
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Chantal Mauduit a 10 ans. La petite Parisienne de naissance vit à Chambéry. Dans son journal intime, elle écrit : « J'aimerais faire de l'alpinisme, malgré les dangers qui nous épient, malgré les séracs, les corniches, les avalanches. » Vingt-quatre ans plus tard, en mai 1998, elle meurt en compagnie de son ami sherpa et compagnon de cordée, ensevelie par une avalanche au Népal sur les pentes du Dhaulagiri, 7ème plus haut sommet du monde. Septième sommet de plus de 8.000m qu'elle rêvait d'ajouter aux K2, Cho Oyu, Shisha Pangma, Lhotse, Manaslu et Gasherbrum II, tous atteints sans oxygène.
Chantal Mauduit était devenue l'une des meilleures alpinistes au monde et la meilleure Française :
Première femme sans oxygène au sommet du K2, première femme à atteindre celui du Lhotse. « On ne vainc pas la montagne, on la gravit » disait-elle. Chantal Mauduit ne grimpait pas comme les autres.
Elle parlait le népalais, riait sans cesse, s'enthousiasmait, n'en revenant pas d'être là où ses pas de voyageuse, de nomade joyeusement perchée, l'avaient conduite. Lumineuse, croyante, ascète mais sensuelle, elle voulait découvrir le monde, la cordillère des Andes et l'Ouest américain, la Thaïlande, les Alpes et l'Himalaya, pourvu qu'elle puisse grimper, photographier, partager. Et quand, pour la première fois, elle barra un voilier au Cap Horn, ce fut pour mieux escalader un iceberg à la verticale avec l'eau glacée et mortelle en-dessous d'elle.
Ni la compétition ni les récits d'anciens combattants n'intéressaient Chantal Mauduit. Aux soirées consacrées à refaire le monde des sommets, elle préférait l'écriture et la lecture, elle dont les sacs d'expédition regorgeaient d'ouvrages. Sa passion des mots la conduisait à taguer ses tentes de poèmes au camp de base, à en réciter parvenue au sommet, à tomber folle amoureuse d'un des plus grands poètes français, André Velter.