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Alain Duhamel
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Le Prince balafré : Emmanuel macron et les Gaulois (très) réfractaires
Alain Duhamel
- L'Observatoire
- 13 Septembre 2023
- 9791032920060
Sur le papier, Macron avait tout du gendre idéal. En 2017, sa campagne brillante et allègre lui fait gagner le statut d'outsider original, éloigné des clivages sclérosés de la droite et de la gauche. En 2022, la crise des Gilets jaunes, l'épidémie de Covid-19, la guerre entre la Russie et l'Ukraine et les prises de position et de parole malencontreuses du jeune président ont considérablement éraflé cette image de renouveau dynamique.
Macron, président par défaut ? Avec un atterrant taux d'abstention à 26,3%, Macron ne doit sa réélection en 2022 qu'à la peur que continuent d'inspirer les extrêmes. Et tandis que le trio de tête de ces dernières présidentielles - Macron-Le Pen-Mélenchon - ne cesse de prouver la dislocation de la scène politique telle qu'on la connaît, la Ve République tremble sur ses fondations. Aujourd'hui, les Français sont dans la rue et crient à la tyrannie... pour quelles suites ?
Alain Duhamel analyse les splendeurs et misères du 8e président de la République et des candidats à sa succession ; un portrait affuté des acteurs de la Ve, de leurs électeurs, des dynamiques et tensions économiques, sociales et philosophiques à l'oeuvre dans le paysage politique contemporain d'aujourd'hui et de demain. -
Après avoir interviewé Présidents et Premiers ministres, écrit nombre d'articles sur Mai 68, les élections présidentielles ou encore l'Europe, Alain Duhamel est devenu l'un des journalistes les plus respectés de la presse française. Au cours de sa carrière, il n'a cessé de décrypter la grandeur et les drames de la Ve République. Entre souvenirs personnels et commentaires politiques, il parle d'une France qui, depuis soixante ans, s'est métamorphosée. Toujours surprenante, elle demeure, pour lui, immuablement fascinante.
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Une analyse du phénomène Macron clairvoyante et éclairante.
«?Jadis, les rois de France étaient souvent affublés d'un surnom. Pour le président Macron, Emmanuel le Hardi semble le plus approprié. On aurait pu envisager aussi bien un Emmanuel le Téméraire, tant son exercice du pouvoir se déroule sous le signe du risque perpétuel et des tensions permanentes. Mais qualifier le jeune président de «?hardi?» semble plus juste. Avec son courage et son énergie. Avec ses fautes et ses bourdes. Déterminé à réformer, donc en sursis perpétuel. Hardi?».
Alain Duhamel -
Grandeur, déclin et destin de la Ve République ; un dialogue
Edouard Balladur, Alain Duhamel
- L'Observatoire
- 13 Septembre 2017
- 9791032900833
Un échange de points de vue qui analyse l'histoire politique et constitutionnelle de la Ve République. Les auteurs décrivent le fonctionnement des institutions, soulignent leur stabilité et livrent leurs réflexions à propos d'un possible changement vers la VIe République.
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Alain Duhamel s'interroge comme chacun de nous : parmi les princes qui nous gouvernent et parmi ceux qui aspirent à les remplacer, quels sont les hommes politiques qui ont des chances de gagner et qui, par là même, forgeront notre avenir ? Il met en scène ceux qui montent autant que ceux qui comptent déjà, les premiers rôles et les meilleurs seconds rôles. Il les classe de façon originale, non d'après leurs partis, mais d'après leurs tempéraments.Cinquante portraits piquants qui sont autant d'analyses prospectives.
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«La société politique possède le privilège d'élaborer les projets collectifs, de fabriquer l'espoir, de donner un sens et une perspective à l'évolution de la société. Elle n'y réussit pas toujours : l'espérance et la ferveur ne se décrètent pas. Les débuts de la V? République ont cependant permis au général de Gaulle de bâtir les institutions et de mener la décolonisation à son terme. La sortie de la crise économique, la résorption du chômage et la construction de l'Europe constituent des objectifs de taille comparable pour la nouvelle société politique.»Alain Duhamel.
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L'affrontement des urnes est plus complexe qu'on ne croit. Il ne s'y joue pas seulement l'ancestrale querelle de la droite et de la gauche, mais un combat bien plus original : celui de la politique réelle contre la politique imaginaire.Celle-ci n'est pas sans armes. Elle s'appuie sur les peurs et les crises, sur les dérèglements et les déracinements. Elle manipule les préjugés et les émotions, les contresens et les subjectivités. Elle aspire au rejet de la politique, qu'elle entretient de son mieux puisqu'elle en est la seule bénéficiaire. Elle alimente le mythe de la présidence absolue, aliénante pour la République. Elle diffame le personnel politique, présenté comme tout entier corrompu, au mépris de la vérité et de la démocratie. Elle dénonce et elle enterre les idéologies. Elle crie, elle hurle à la trahison des élites qui incarnent à ses yeux l'arrogance du pouvoir. Elle feint de croire à la permanence de la république gaullienne, c'est-à-dire à l'existence d'une politique figée pour l'éternité et incapable de comprendre les aspirations nouvelles des Français. Enfin, elle mobilise contre le péril que l'Europe ferait courir à la nation, choisissant d'ignorer que la construction de l'Union est seule à même de nous garantir un rôle sur l'échiquier international de demain.Mais, pour illusoires qu'ils soient, les mythes ont leur force. Et la politique réelle n'exorcisera les fantasmes de la politique imaginaire qu'à condition de fournir aux électeurs des réponses et des orientations bien concrètes. À condition, aussi, de renouer avec l'espoir.
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Le Consulat est de retour. Il y a chez Nicolas Sarkozy bien des aspects d'un Premier consul contemporain. Certes, il n'est pas Bonaparte mais c'est un bonapartiste grand teint. Lui comme le Corse à ses débuts ont tendance à tout vouloir réinventer eux-mêmes. Ils avancent sur tous les terrains à la fois, s'étonnent qu'on s'asphyxie à les suivre, trébuchent en galopant. Leur ambition est immense. Issus l'un et l'autre d'une petite noblesse fraîchement établie en France après des épreuves, ils tiennent à démontrer leur supériorité. Dominateurs et sujets à de brusques anxiétés, ils ne doutent pas de leurs qualités mais ils craignent souvent que le destin ne se dérobe. Ils ont de grands espoirs et de sombres pressentiments. Ils ne résistent pas à l'ostentation. Ils aiment aussi beaucoup les femmes, avec emportement, non sans de cruelles déconvenues, non sans d'enviables succès. Là encore, la discrétion n'est pas leur fort. Ils ont de l'orgueil à revendre, une impressionnante promptitude d'esprit. Ils aiment décider, ils n'ont pas peur d'imposer. Ils attachent semblablement le plus grand prix à la mise en scène publique de leur action. Le nouveau président de la République se vit comme un cousin de Bonaparte à une époque aussi tourmentée, à sa manière, que le Consulat. Apparaîtra-t-il comme un nouveau Premier consul plus civil, plus démocrate, moins génial bien sûr, moins chimérique, moins submergé par le mythe de sa propre gloire mais aussi avide de marquer et de rompre ? C'est son rêve. Ce serait un miracle. Faut-il prier pour cela ?
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En dix portraits éblouissants par leur acuité psychologique et leur qualité littéraire, Alain Duhamel nous fait connaître les grands de la vie politique française parmi lesquels nous aurons à choisir le monarque républicain.Lequel d'entre eux succédera à François Mitterrand ? À moins que ce dernier ne se succède à lui-même...
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La France est aujourd'hui littéralement cernée par ses peurs : peur de l'Europe ; peur de la crise : peur de la ville ; peur des réformes et peur des inégalités ; peur de l'immigration ; peur de l'information et peur de la démocratie ; peur de l'Histoire, c'est-à-dire finalement peur du déclin : autant de traumatismes réels, fortement ressentis et qui modifient profondément les comportements des Français.Mais ces peurs sont-elles fondées ? Quelle est la part de la réalité mesurable, de l'irrationalité, de l'amplification, de la rumeur, voire parfois des phantasmes collectifs ?C'est à toutes ces questions que l'auteur propose des réponses, très différentes d'une peur à l'autre, jugeant tantôt une peur malheureusement fondée, tantôt une peur démesurée, tantôt une peur absurde. Au total, un livre qui, sans se dissimuler en rien la réalité, voire la cruauté des problèmes, donne finalement, très à rebours du climat dominant, de solides motifs d'espérance aux Français sur la France et sur eux-mêmes.
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Les pathologies politiques françaises
Alain Duhamel
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 11 Octobre 2017
- 9782262072704
Une analyse éblouissante de l'épuisement du système politique français.
Dans le sillage d'Alexis de Tocqueville et de Raymond Aron, un essai magistral sur les huit plaies endémiques constitutives du mal français. Une écriture limpide au service d'une démonstration implacable. -
« J'ai toujours voulu être journalistes politique et tous les lieux d'expressions m'ont attiré : radio, télévision, presse écrite. La chance d'avoir pu collaborer largement à tous ces médias m'a permis de rentrer en un demi-siècle tout ce que la France compte de personnages politiques, mais aussi intellectuels, syndicaux, ou religieux. Ma sélection est subjective et ne cherche en aucun cas à être exhaustive. Dans cette galerie de portraits, j'ai dépeint ces personnalités avec sincérité, sans mesquinerie je l'espère, mais aussi sans complaisance : telle que je les ai vues et connues. » Alain DUHAMEL
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Y a-t-il, en France, meilleurs connaisseurs des arcanes du monde politique et de l'univers des médias ?
Alain et Patrice Duhamel ont, en bientôt quarante ans de carrière, côtoyé ou croisé les plus grandes figures de la Ve République et le gotha de l'audiovisuel : pas moins de cinq présidents, un imposant contingent de Premiers ministres, ainsi que le ban et l'arrière-ban de la sphère politico-médiatique.
Frappés du sceau de l'infamie par la gauche en 1981, accusés de giscardisme, les « frères Duhamel » ont traversé toutes les tempêtes ces dernières décennies, en se tenant, sans discontinuer, pour l'un, au-devant de la scène, dans les colonnes du Monde, de Libération ou du Point, sur les tréteaux des chaînes de télévision et aux micros des radios (Europe 1, puis RTL). Et pour l'autre, aux premières loges, occupant au fil des ans les plus hautes responsabilités, à la télévision à la radio et dans la presse écrite.
Dans ce livre inédit d'entretiens avec Renaud Revel, ils nous invitent pour la première fois dans les coulisses de leurs relations, souvent surprenantes, parfois houlouses, avec Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Ils portent un regard inattendu sur le président de la République en exercice, qu'ils racontent par le menu et avec lequel Patrice Duhamel, l'ancien numéro 2 de France Télévisions, confesse et dépeint, ici, des rapports orageux.
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La république giscardienne ; anatomie politique de la France
Alain Duhamel
- Grasset
- 1 Octobre 1980
- 9782246251910
Alain Duhamel part d'un constat : la France politique vit au rythme d'un souverain élu. En fait, l'essentiel du pouvoir y est détenu par lui ou issu de lui. Exemples et portraits à l'appui, cet essai démontre, avec beaucoup d'humour et de clarté, en quoi ce système ultra-présidentiel donne au chef de l'Etat plus d'influence réelle que dans n'importe quelle autre démocratie occidentale, les partis politiques ne faisant, en fin de compte, que conforter son pouvoir. Cette "spécialité française" s'appuie sur une classe dirigeante exceptionnellement homogène - les 5000 -, qui maintient une tradition colbertienne impérieuse et elle bénéficie, d'autre part, du sous-développement des contre-pouvoirs et de la faible participation des citoyens à la vie du pays. Cette société politique est donc infirme parce que inachevée et déséquilibrée. Elle se modernise aujourd'hui à doses homéopathiques. Tout se passe comme si, pour cela, elle acceptait de s'en remettre à une lignée de "despotes éclairés" : le premier, Charles de Gaulle, obsédé par le rang de la France, le second, Georges Pompidou, par la croissance de l'industrie, le troisième, Valéry Giscard d'Estaing, par l'intuition du modernisme.
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La cocotte-minute financière
Florence Duhamel, Alain Dunoyer De Segonzac
- L'Harmattan
- 17 Décembre 2012
- 9782336005911
Après la Seconde Guerre mondiale, les accords de Bretton Woods ont posé un cadre économique mondial ayant généré plus de quatre décennies de croissance et de stabilité. Au début des années 1990, la mécanique a commencé à se gripper pour aboutir en juillet 2008 à la faillite de la banque Lehman-Brothers bientôt suivie du chaos financier et économique mondial. Comment est-on passé de l'ordre consensuel porté par Bretton Woods au désordre insensé qui prévaut aujourd'hui ?