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Agnès SINAÏ
-
Réhabiter le monde : Pour une politique des biorégions
Agnès Sinaï
- Seuil
- Anthropocene
- 27 Octobre 2023
- 9782021459296
La métropolisation du monde a bouleversé les paysages. Les villes sont désormais géantes et leur étalement sans fin. Nos existences se déroulent dans ces cités irriguées de réseaux invisibles d'acheminement d'eau, d'électricité et de nourriture. Mais depuis ces îlots de production et de consommation, que reste-t-il de nos liens avec le vivant ? Et si l'horizon bitumé n'était pas le seul futur possible ? L'urgence sociale et écologique nous enjoint de mobiliser de nouvelles échelles d'existence afin d'inventer d'autres formes de sociétés en commun : réhabiter le monde.
Pour insuffler un nouvel imaginaire et réparer les liens et les lieux, ce livre explore la vision biorégionale, élaborée il y a un demi-siècle dans le creuset de la contre-culture californienne. Abordé ici dans sa dimension cosmopolitique et permaculturelle, le biorégionalisme se fonde sur la nécessité d'entrer dans un rapport de résonance avec la terre : savoir où et de quoi l'on vit et ce qui vibre sous nos pas. Réhabiter la terre, c'est se penser comme hôte cohabitant et non comme propriétaire, dans des sociétés écologiques ouvertes.
À travers un exercice prospectif appliqué à l'Île-de-France se déploie un nouvel imaginaire de la métropole. En 2050, le territoire francilien est désormais éclaté en huit biorégions quasi autonomes sur le plan alimentaire à base de low tech et à échelle humaine. Engagé dans une vision émancipatrice, l'ouvrage invite à une remobilisation politique.
Agnès Sinaï est journaliste, essayiste et dirige l'Institut Momentum qu'elle a co-fondé en 2011. Docteure en aménagement de l'espace et urbanisme, elle a dirigé les trois tomes des Politiques de l'Anthropocène (Presses de Sciences Po). Depuis 2010, elle enseigne à Sciences Po dans le cadre du cours sur les politiques de la décroissance. -
Le Grand Paris après l'effondrement : pistes pour une Ile-de-France biorégionale
Yves Cochet, Benoît Thévard
- Wildproject
- Petite Bibliotheque D'ecologie Populaire
- 17 Mai 2024
- 9782381140711
Un manifeste biorégionaliste à l'occasion des JO de 2024
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Walter Benjamin et la tempête du progrès
Walter BENJAMIN
- Le Passager Clandestin
- Les Precurseurs-ses De La Decroissance
- 17 Février 2022
- 9782369354956
Walter Benjamin (1892-1940), philosophe, traducteur, critique littéraire, est l'auteur d'une oeuvre interdisciplinaire au croisement de la philosophie, de la littérature et des sciences sociales. Il laisse aujourd'hui une oeuvre fragmentaire qui fait de lui l'un des plus grands théoriciens du XXe siècle.
S'inscrivant dans le courant anti-productiviste, il analyse précocement les menaces que les progrès techniques et économiques liés au capitalisme font peser sur l'humanité. Pour lui, le seul moyen d'y échapper est de s'émanciper de cette grande accélération pour résister à l'uniformisation du monde.
Agnès Sinaï, journaliste et universitaire, propose une introduction à la pensée complexe de Walter Benjamin, grâce à un style poétique qui laisse voir le "flâneur" qu'était le philosophe.
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Le grand Paris renversé ; pistes pour la biorégion Ile-de-France
Yves Cochet, Benoît Thévard
- Wildproject
- 20 Août 2020
- 9782381140001
Nous sommes en 2050.
L'Ile-de-France a subi une fragmentation forcée résultant du Grand Effondrement. À partir de 2021, les effets du dérèglement climatique sont devenus de plus en plus perceptibles, obligeant une partie de la population francilienne, la plus aisée, à quitter la région.
En raison d'une crise économique liée à l'interruption erratique des flux de la mondialisation, la carte des activités a dû être redessinée et la capacité d'autoproduction renforcée. La vie quotidienne a retrouvé une forme de convivialité de proximité, à base d'entraide et de solidarité.
Les hypermarchés ont disparu, démontés pour récupérer le fer et l'aluminium. Le périphérique a été couvert de verdure et transpercé de radiales cyclistes et pédestres qui conduisent aux biorégions limitrophes. La fin des moteurs thermiques, liée à la pénurie de pétrole et à des décisions politiques, a induit une atmosphère nouvelle. L'ozone atmosphérique et les microparticules ne polluent plus l'air. Les cyclistes peuvent pédaler sans s'étouffer.
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Politiques de l'anthropocène : penser la décroissance, économie de l'après-croissance, gouverner la décroissance
Agnès Sinaï
- Presses De Sciences Po
- References
- 25 Novembre 2021
- 9782724637854
Envisagée ici comme un projet égalitaire plutôt que comme une injonction à diminuer le produit intérieur brut, la société décroissante cherche à éviter le délitement des liens, à maintenir les conditions d'habitabilité de la Terre dans une décence commune. Cette réédition de la trilogie des "Politiques de l'Anthropocène" entend y contribuer. Lire la suite Âge de l'épuisement des ressources, du bouleversement des cycles naturels, l'Anthropocène s'illustre par la rapidité des transformations thermo-industrielles du système-Terre. En dépit de cette accélération sans analogue, les sociétés contemporaines continuent de se nourrir de valeurs obsolètes. La croissance est l'une d'elles.
D'où l'impératif de déconstruire un imaginaire productiviste qui ignore la nature et les contenus de la production ; de penser des politiques de l'Anthropocène qui se fondent sur l'acceptation de seuils et de limites. Envisagée ici comme un projet égalitaire plutôt que comme une injonction à diminuer le produit intérieur brut, la société décroissante cherche à éviter le délitement des liens, à maintenir les conditions d'habitabilité de la Terre dans une décence commune.
Cette réédition de la trilogie des Politiques de l'Anthropocène entend y contribuer.
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Penser la décroissance ; politiques de l'anthropocène
Agnès Sinaï
- Presses De Sciences Po
- Nouveaux Debats
- 26 Avril 2013
- 9782724613001
Depuis les débuts de l'époque industrielle, il y a deux cents ans, les activités humaines ont profondément modifié les cycles de la nature, d'où le terme d'Anthropocène pour qualifier la période contemporaine.
Alors que les stocks de combustible s'épuisent, la dissipation exubérante d'énergie liée aux économies fondées sur la croissance touche à sa fin. Quelles en seront les répercussions politiques, économiques et sociales sur un système fondé sur une soif sans limites de ressources naturelles ?
Ère d'accélération, l'Anthropocène brille de ses derniers feux. Le XXIe siècle sera celui de la " descente énergétique". Face à cette rupture profonde dans l'histoire des temps, adopter un autre modèle que le productivisme s'impose d'urgence.
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Walter Benjamin face à la tempête du progrès
Agnès Sinaï
- Le Passager Clandestin
- Les Precurseurs-ses De La Decroissance
- 15 Novembre 2016
- 9782369350644
Walter Benjamin se situe à la confluence de plusieurs courants, du romantisme révolutionnaire, du matérialisme historique et de la théologie juive, sans se revendiquer pour autant d'aucune chapelle. Il va audelà de la critique marxiste du capitalisme industriel, y compris celle de ses amis de l'école de Francfort comme Horkheimer ou Adorno. Sa sensibilité, singulière et marginale, le pousse plutôt à percer le rapport au temps, à la mémoire et à l'histoire que déclenchent la technique et la reproduction sériée des objets et des images, annonçant le déferlement productiviste contemporain et la société du spectacle. Dans la première guerre mondiale, Benjamin perçoit le saut anthropologique du basculement du monde vers des techniques de violence de masse. Il décrit la guerre comme une discontinuité inédite de l'histoire, imbriquée dans un progrès technique qui efface les traces et l'unicité. Il y verrait peut-être aussi, aujourd'hui, le seuil de ce que l'on appelle désormais l'anthropocène : « Les hommes en tant qu'espèce sont parvenus depuis des millénaires au terme de leur évolution. Mais l'humanité en tant qu'espèce est encore au début de la sienne ».
Benjamin a dénoncé l'« effroyable déploiement de la technique » qui plonge les hommes dans une « pauvreté tout à fait nouvelle » qui engendre « une nouvelle espèce de barbarie ». Il fonde toute forme d'émancipation sur la capacité de se détacher de la grande accélération et de visualiser le caractère entropique de la société industrielle. Pour lui, la révolution sera « l'acte par lequel l'humanité qui voyage dans le train tire les freins d'urgence ».
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Gouverner la décroissance
Mathilde Szuba
- Presses De Sciences Po
- Nouveaux Debats
- 4 Mai 2017
- 9782724619850
Pour convertir les vertueux principes de frugalité et de basses technologies en programme politique, économique et social cohérent, il faudra s'assurer de répondre à la question majeure de l'emploi, et se forger une double conviction. Celle qu'une société de décroissance peut, à terme, être une société de plein emploi, harmonieuse et équilibrée, contrairement à la société de croissance qui est, par nature, en adaptation et déséquilibre permanents. Cette société de décroissance verra partir et disparaître sans regrets les activités inutiles, nuisibles, polluantes. Elle créera d'autres manières de faire.
Troisième tome d'une trilogie consacrée à la décroissance, cet ouvrage se propose, de la permaculture aux systèmes de santé résilients en passant par les modes de gouvernances rendant possibles les expérimentations locales, de présenter la façon dont une économie de la sobriété peut être politiquement et institutionnellement mise en oeuvre.
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Notre planète est malade, très malade : dérèglement du climat, pollution de l'air et de l'eau, épuisement des sols, disparition d'innombrables espèces animales et végétales... Les signaux d'alerte ont beau clignoter, ils rencontrent une incrédulité quasi générale. Comme si le caractère inédit de ces phénomènes échappait à l'entendement commun et à la lecture des dirigeants politiques.La cause de ce déni ? L'idéologie productiviste : indifférence à la nature, primauté de l'économique sur toute autre considération - fût-elle environnementale, sociale ou politique -, mais aussi dimension démiurgique de la technologie. C'est ainsi qu'à l'échelon international toutes les négociations environnementales - décrites de l'intérieur par les auteurs, qui en relatent les faux espoirs et les ambiguïtés perverses - semblent détournées dans le sens des intérêts du marché et des sociétés industrielles.C'est un cri d'alarme que poussent Yves Cochet et Agnès Sinaï : il est plus qu'urgent de prendre conscience de la menace qui pèse sur notre planète, et donc sur nous tous, et d'agir en adoptant une attitude de responsabilité écologique.Yves Cochet a été ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement dans le gouvernement Jospin. Scientifique de formation et militant de l'écologie politique depuis trente ans. Il est aujourd'hui député Vert de Paris.Agnès Sinaï, journaliste, réalisatrice, collabore au Monde diplomatique. Elle était présente à de nombreux sommets internationaux, dont Seattle, La Haye et Johannesburg.
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Labo-planète ou comment 2030 se prépare sans les citoyens
Jacques Testart, Catherine Bourgain
- Mille Et Une Nuits
- Essai Mille Et Une Nuits
- 5 Janvier 2011
- 9782755501117
La situation actuelle de la planète et celle des humains qui l'habitent, décrite partout comme inquiétante, n'est pas une péripétie banale de l'histoire. L'humanité intervient désormais de façon majeure sur sa nature propre, sur son évolution et sur l'ensemble de la biosphère. Cette situation interroge la recherche scientifique et technique.
Pour autant, les acteurs de la technoscience n'ont aucune légitimité à définir seuls les programmes. Pourquoi autant d'investissements pour les plantes transgéniques et aussi peu pour les méthodes culturales écologiques ? Pourquoi les thérapies géniques et pas plus de recherches sur les maladies contagieuses des pays du Sud ou sur l'impact des nouvelles molécules chimiques ? Pourquoi de nouvelles machines nucléaires et pas plus de recherches sur la relocalisation de l'économie ?
Ce que sera le monde demain dépend de ce qui se passe aujourd'hui dans les laboratoires. C'est pourquoi les orientations scientifiques comme les développements technologiques ne peuvent plus être laissés entre les mains de quelques spécialistes, ni pilotés par les seuls désirs de profit ou de puissance.
L'heure est à une mobilisation des consciences et un dialogue renouvelé entre scientifiques et citoyens.
Jacques Testart est biologiste, directeur de recherche honoraire à l'Inserm, président de la Fondation Sciences citoyennes. Il est notamment l'auteur de Le Désir du gène (Flammarion, 1994) et Le Vélo, le mur et le citoyen : que reste-t-il de la science ? (Belin, 2006).
Agnès Sinaï est journaliste environnementale, maître de conférence à Sciences-Po Paris, membre du comité de rédaction de la revue Entropia.
Catherine Bourgain est chargée de recherche en génétique humaine à l'Inserm, secrétaire de la Fondation Sciences citoyennes. -
À l'occasion des vingt ans d'Eau de Paris, cet ouvrage illustré propose un voyage sur la route de l'eau, parcours topographique et temporel, de l'amont à l'aval, des espcaces de captage au coeur de Paris. Bien que l'eau s'écoule en abondance chaque jour et à chaque minute à notre robinet, son approvisionnement est un processus long et délicat. Ce sont ces étapes de production d'eau potable, mécaniques ou hautement technologiques, que ce livre propose de faire découvrir. Cet ouvrage s'efforce de restituer le travail quotidien et méconnu des « veilleurs de l'eau », ces hommes et femmes qui forment la chaîne de l'eau, de l'aqueduc au robinet. Il tente de tramer des liens entre les différentes compétences et métiers - garde-rivièvre, gardien de source, fontainier, laborantine. Le parcours retrace le tour de force insoupçonné qui consiste à acheminer chaque jour l'équivalent en volume d'eau d'une fois et demie la Tour Montparnasse. Les photographies de Nouara Scalabre permettent de visualiser les sources, les rivières et les aqueducs, les trajets souterrains de l'eau, les gouffres, les lieux-dits, les spécificités géologiques, les bassins versants. Ils accompagnent le grand récit de l'eau proposé par Agnès Sinaï, un texte tout à la fois poétique et richement documenté, émaillé d'anecdotes, de récits et de témoignages personnels.
Lauréate des pépinières européennes pour jeunes artistes en 2001, Nouara Scalabre est photographe. Elle a effectué de longs séjours à l' étranger, notamment en Palestine et au Mali. Sa production artistique est à la fois un témoignage et un point de vue porté sur le monde. Elle a exposé au Luxembourg, en Belgique, en Autriche, ainsi qu'en France, à l'association Image/imatge ou au salon d'art contemporain de Montrouge. Un catalogue est publié aux éditions Au Figuré (texte d'Estelle Pagès).
Auteure et documentariste, Agnès Sinaï se préoccupe de la crise écologique planétaire, dont elle rend compte périodiquement dans Le Monde diplomatique, dans un essai, Sauver la Terre, co-écrit avec Yves Cochet (Fayard, 2003) et par une série télévisée sur le changement climatique, diffusée sur Arte en mars 2006. Elle enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris et de Lille.
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économie de l'après croissance
Agnès Sinaï
- Presses De Sciences Po
- Nouveaux Debats
- 27 Août 2015
- 9782724617559
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