Dirigé par Michelle Chanonat, le dossier de ce numéro est consacré à la représentation de la mort au théâtre. Indicible, inénarrable et irreprésentable, la qualifiait le philosophe Vladimir Jankélévitch. La mort est un des tabous les plus forts des temps modernes. Le théâtre serait-il le dernier endroit où l'on en parle, où on la représente, où on la figure? Sont notamment abordées les démarches de Marcel Pomerlo, Denis Lavalou, Rabih Mroué, Lina Saneh, Denise Guilbault, Michel Nadeau et Pier-Luc Lasalle. Hors dossier, on trouve entre autres un récit de voyage signé Annick Lefebvre et Olivier Sylvestre, une entrevue avec Akram Khan et un portrait de Ivan Viripaev.
Dirigé par Catherine Cyr, le dossier de ce numéro est consacré aux corps atypiques. Le corps « normal » est une fiction. Au carrefour des discours sociaux et des représentations imaginaires, entre le corps standardisé du monde de la mode et celui, supposément neutre, de la médecine, s'érigent des morphologies plurielles, composites. Sont notamment évoquées les démarches de Romeo Castellucci et Sébastien David. Parmi les créateurs à qui on donne la parole, mentionnons Debbie Lynch-White, Menka Nagrani et Catherine Bourgeois. Hors dossier, on trouve notamment des textes de Dave St-Pierre et de René-Daniel Dubois, ainsi qu'un entretien avec le metteur en scène torontois Chris Abraham.
Après les vacances d'été, les auteurs et illustrateurs se remettent au travail la tête remplie d'images et de souvenirs qui inspireront sans doute leur prochain ouvrage. Ce thème colore l'article de Myriam de Repentigny intitulé « Les écrivains voyageurs » en soulignant les liens qui se tissent bien souvent entre la pulsion d'aventure et de dépaysement et l'écriture. D'autre part, la chronique d'Isabelle Crépeau nous fait découvrir le grand voyageur Marc Laberge, auteur et fondateur du Festival interculturel du conte du Québec. Le numéro d'automne est aussi l'occasion pour l'équipe de Lurelu de partager ses coups de coeur, dont plusieurs titres se retrouvent à l'honneur en tant que finalistes des nombreux prix littéraires de l'automne.
Chez Lurelu, l'automne est la saison des coups de coeur. Parmi ceux des collaborateurs de cette édition, un livre se distingue : Le lion et l'oiseau de Marianne Dubuc. Cette illustratrice de talent fait aussi l'objet d'une entrevue avec Isabelle Crépeau et ses oeuvres sont étudiées dans la chronique « Des livres à exploiter ». D'autres articles intéressants se bousculent au sommaire, notamment celui sur les plus récentes adaptations de romans jeunesse au cinéma, ou celui sur les auteurs « pour adultes » qui s'aventurent du côté du livre jeunesse. De plus, sous la plume de Raymond Bertin, nous découvrons le parcours et le talent multiforme de Marilyn Perreault qui se dit inquiète pour l'avenir du théâtre jeunes publics.
La revue s'ouvre sur un sujet plutôt tabou : la nudité dans les albums jeunesse. Aborder le sujet sans détour et avec humour, ou s'autocensurer pour éviter les critiques des parents et du milieu scolaire? Andrée Poulin s'est penchée sur la question en recueillant les témoignages d'auteurs et illustrateurs, éditeurs et lecteurs. En entrevue, Isabelle Crépeau retrace le parcours de carrière de Pierrette Dubé, auteure de 17 livres jeunesse, depuis la réception de deux prix lors de la première édition du concours littéraire de Lurelu en 1986. À ce propos, « Les prix, ça ne change pas le monde, sauf que... » s'intéresse aux retombées et aux impacts véritables sur la carrière des lauréats. Puis, bien que beaucoup d'encre ait déjà coulé à ce sujet, la crise du livre perdure et Lurelu analyse cette fois-ci les chiffres, les salaires des auteurs étant en chute libre depuis plusieurs années.
La prolifération des écrans et des divertissements fait la vie dure à la lecture. Cette dernière a-t-elle un avenir chez les jeunes? La collaboratrice Andrée Poulin s'est penchée sur la question et dresse un portrait des habitudes de lecture chez les enfants de tous âges dans un dossier fouillé de sept pages. En entrevue, l'illustrateur Roger Girard, mieux connu sous son nom de plume « Rogé », nous parle de son parcours et de son engagement envers les enfants d'ici et d'ailleurs, comme en témoigne son album Mingan, mon village, couronné de succès en 2013. À découvrir aussi, l'univers du Théâtre jeunesse Les Gros becs, situé à Québec, tel que raconté par sa directrice Louise Allaire.
Dirigé par Emilie Jobin, le dossier de ce numéro est consacré aux nouveaux territoires féministes. Alors que s'opère une authentique résurgence de la pratique féministe en théâtre et en danse, nous donnons la parole à de jeunes créatrices et créateurs du Québec dont le féminisme se conjugue au présent. Mentionnons Elkahna Talbi (alias Queen Ka), Annick Lefebvre, Anne-Marie Olivier, Philippe Dumaine, Marie-Ève Milot, Marie-Pier Labrecque et Dana Gingras. Hors dossier, il est entre autres question de Dominic Champagne, Angela Konrad, Annabel Soutar et Yves Sauvageau.
Dirigé par Christian Saint-Pierre, le dossier de ce numéro est consacré à la représentation scénique des réseaux sociaux. Qu'est-ce que Facebook, YouTube, Twitter, Skype, Instagram et même les jeux vidéo en ligne ont changé au théâtre ? La question est étudiée sous toutes ses coutures, du fond à la forme, en passant par le social, toujours d'un point de vue québécois et, le plus souvent, par les créateurs eux-mêmes. Parmi les spectacles dont il est question, mentionnons Cinq visages pour Camille Brunelle, Le ishow, Noyade(S) et Chatroom. Hors dossier, on trouve notamment des entretiens avec Gideon Arthurs, nouveau directeur de l'École nationale de théâtre, la metteure en scène Brigitte Haentjens et le comédien Guillaume Cyr.
Est-ce que le droit d'auteur est toujours respecté en milieu scolaire? Une collaboratrice de Lurelu en a discuté avec certains éditeurs et créateurs. Les activités pour jeunes de Bibliothèque et Archives nationales du Québec font l'objet d'une chronique et d'un article. Par ailleurs, divers éditeurs accordent des entrevues dans ce numéro d'hiver : Frédéric Gauthier et Martin Brault, de La Pastèque, de même qu'Yves Nadon et France Leduc, fondateurs de la toute nouvelle maison «D'eux». Quant à Marie-Fleurette Beaudoin, elle parle de la difficulté de produire des livres-disques, chez Planète rebelle, éditeur spécialisé dans le conte. Les divers prix littéraires décernés l'automne dernier font l'objet des trois pages d'«À l'honneur» et un article dresse le bilan des quarante années des Prix littéraires du Gouverneur général.
Dirigé par Raymond Bertin, le dossier de ce numéro est consacré au vivre ensemble. La récurrence de ce néologisme, au goût du jour, à la fois progressiste et conservateur, nous a amenés à nous interroger sur sa signification au théâtre. Les textes portent notamment sur Anaïs Barbeau-Lavalette et Émile Proulx-Cloutier, le Théâtre du Futur, Lara Kramer et Thomas Ostermeier. Hors dossier, il est entre autres question du concepteur sonore Antoine Bédard, de la chorégraphe Dada Masilo et du metteur en scène David Bobée.
Quiconque fréquente les salons du livre a noté ces dernières années un essor significatif de la bande dessinée pour enfants et pour adolescents, accompagné d'un accroissement équivalent de l'enthousiasme des jeunes lecteurs et lectrices pour cette forme littéraire. Lurelu propose un survol des parutions de ces dernières années. Aussi dans ce numéro, des entrevues avec les écrivains jeunesse Sonia K. Laflamme et Alain M. Bergeron, ce dernier étant le plus prolifique de son domaine avec plus de deux cents titres publiés depuis vingt ans! Du côté du théâtre jeunes publics, le dramaturge Sébastien Harrisson, jadis directeur artistique du Théâtre Bluff, occupe depuis trois ans les mêmes fonctions au Théâtre des Deux Mondes, tout en continuant d'écrire pour les adolescents.
Fonfon, La Smala, Druide, Bambou, Plume et Sarcelle... Dix maisons d'éditions se consacrant aux livres jeunesses ont vu le jour en cinq ans. Pourquoi une telle prolifération de petites enseignes alors que le marché est saturé depuis un bon moment? Lurelu s'est intéressé à ce qui motive les personnes à se lancer dans l'édition jeunesse au Québec. En entrevue, l'écrivaine Linda Amyot, dont les deux romans jeunesse ont été doublement primé, nous parle de son processus d'écriture, de ses liens avec les jeunes lecteurs et de sa relation avec la critique. À découvrir aussi dans ce numéro, la 10e édition du festival Petits bonheurs qui se consacre aux spectacles pour les tout-petits, le texte gagnant du premier prix, catégorie 10 ans et plus, du concours littéraire Lurelu 2014 ainsi qu'une section critique bien remplie avec près de 160 publications recensées.
Comme à l'habitude, ce volume d'automne propose des entrevues avec les récipiendaires du prix Cécile-Gagnon, récompensant annuellement la relève en littérature pour la jeunesse : découvrez ainsi le roman Planète Lili et l'album Elliot à travers les mots de leurs auteures Nicole Moreau et Julie Pearson. Manon Gauthier, illustratrice d'Elliot, fait également l'objet d'une entrevue, tout comme Elaine Turgeon, directrice de la collection d'albums « Motif(s) » publiée chez Druide. La publication se penche également sur une tendance récente et enthousiasmante : celle des albums biographiques destinés spécifiquement au public jeunesse, tel Le Grand Antonio d'Élise Gravel. À découvrir également : une exploration du personnage mythique de la sorcière, l'exposition de certaines initiatives des bibliothèques municipales de Montréal, un portrait de Zunik, attachant personnage de l'auteur Bertrand Gauthier, ainsi que le deuxième prix du concours littéraire 2015 de Lurelu, un conte signé Hélène Leboeuf et intitulé Le mystérieux colis. De nombreuses critiques variées complètent le numéro.
Le numéro d'hiver de Lurelu s'ouvre sur entrevue avec Nadine Robert et Mathieu Lavoie, les éditeurs de Comme des géants. Cette nouvelle maison, née en 2014, a vite inscrit ses albums sur les listes de finalistes et de lauréats des principaux prix en littérature jeunesse, notamment grâce à la talentueuse Marianne Dubuc. Lurelu propose aussi dans ses premières pages deux articles substantiels et bien documentés, « Présence autochtone dans la littérature jeunesse » et « Émergence de la fantasy jeunesse au Québec ». Dans sa chronique régulière sur le théâtre jeunes publics, Raymond Bertin souligne les 40 ans de L'Arrière scène, centre dramaturgique pour l'enfance et la jeunesse en Montérégie. Il donne la parole à Simon Boulerice, co-directeur et successeur pressenti à Serge Marois, le fondateur de cette maison de diffusion. Les chroniques habituelles sont au rendez-vous, dont deux qui s'intéressent au programme ÉLÉ, Éveil à la lecture et à l'écriture.
Au sommaire du numéro d'automne de Lurelu, un dossier substantiel sur la maladie mentale dans le roman jeunesse. Dépression, troubles anxieux, troubles de l'alimentation, ils ne sont pas abordés seulement dans les romans pour ados, mais aussi, avec doigté, dans les livres destinés aux plus jeunes.
Le numéro de la rentrée présente toujours les coups de coeur de la rédaction, et celui-ci ne fait pas exception. L'illustratrice Isabelle Arsenault y est à l'honneur; elle fait l'objet d'une chronique et d'une belle entrevue. Aussi au sommaire, «Sexualité et théâtre pour ados : au-delà du tabou», compte-rendu d'une lecture publique et d'une table ronde consacrés à ce sujet lors du récent Festival du Jamais Lu.
Dans les deux volets de «Créateurs d'ici», l'auteur Louis Émond et l'illustratrice Marie-Ève Tremblay répondent au court questionnaire de Nathalie Ferraris.
On les connaît peu, on en parle rarement : travaillant dans l'ombre, scénographes, concepteurs et conceptrices de costumes, de marionnettes, d'éclairages, d'univers sonores, de vidéo et de projections en scène sont pourtant indispensables à la création des oeuvres. Ce sont des artistes à part entière, et la revue JEU a voulu, avec le dossier sur les métiers de la scène de son numéro du printemps, leur rendre hommage en leur donnant la parole. Alors que ces professions sont souvent dominées par la gent masculine, les femmes occupent ici une place prépondérante, un heureux hasard qui est peut-être le signe de changements plus profonds. Aussi au sommaire : les identifiants d'artistes en ligne : métadonnées et présence sur les réseaux, une carte blanche à Angelo Barsetti, parler de tolérance et de liberté d'expression en Russie et mutualisation de ressources et de savoir-faire en danse contemporaine avec Circuit-Est.
Trop souvent dépréciée par rapport à un art plus sérieux, la comédie exige pourtant des techniques de jeu d'une grande précision, du rythme et de la surprise, mais aussi des mots et des situations pouvant susciter l'hilarité. Toutes sortes d'humour amènent des rires différents de la part du public : de l'art clownesque au théâtre de l'absurde, de la comédie classique au stand up comique, quelles sont les ficelles à tirer pour obtenir l'effet recherché? Le dossier « Rire » du numéro d'automne de JEU, revue de théâtre contient des témoignages et réflexions de grandes pointures de l'humour sur scène : Marie-Hélène Thibault et Didier Lucien (en couverture), Christian Vanasse, Catherine Léger, le Projet Bocal et Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques, notamment. Ce numéro propose aussi un regard sur la place des femmes afrodescendantes sur les scènes des théâtres québécois, une incursion dans les coulisses du théâtre citoyen et la dramathérapie : une discipline à développer chez les francophones, entre autres.
Dirigé par Christian Saint-Pierre, le dossier prend sa source dans une soirée du Festival du Jamais Lu 2011 placée sous le signe de l'urgence. Dix textes tirés de ce spectacle ont été choisis pour leur diversité et l'acuité de leur prise de parole. Parmi les auteurs, mentionnons Fanny Britt, Philippe Ducros, Emmanuelle Jimenez, Catherine Léger, Jean-François Nadeau et Marcelle Dubois. Hors dossier, on trouve notamment des entrevues avec Daniela Nicolò et Enrico Casagrande, Bruce Gladwin et Louise Lecavalier, une réflexion sur la figure du couple en danse contemporaine québécoise et une carte blanche au scénographe Max-Otto Fauteux.
Dirigé par Raymond Bertin, le dossier de ce numéro aborde le sujet de la création et de la diffusion hors des grands centres par le biais d'exemples qui viennent confirmer ou infirmer le cliché de la région comme désert culturel. Entre autres organismes et manifestations à l'étude, notons la Danse sur les routes, le Festival de théâtre à L'Assomption, le Théâtre du Bic et le Théâtre français du CNA. À lire hors dossier, un hommage à Huguette Oligny, une réflexion sur l'objet et la violence en danse contemporaine et un panorama des théâtres africains contemporains.
Quel sort réserve-t-on aux artistes et aux oeuvres appartenant au passé théâtral québécois? Voici la question à laquelle une poignée de collaborateurs - Paul Lefebvre, Gilbert David, Alexandre Cadieux, Lucie Renaud, Hélène Jacques, Gilbert Turp et Marie-Claude Verdier - ont humblement accepté de proposer des fragments de réponses. Hors dossier, il est question d'un ouvrage à propos de la compagnie Danse-Cité, du centenaire du Sacre du printemps, du Théâtre Populaire du Québec, du regretté Patrice Chéreau, de l'écriture pour bébés, des pièces « injouables », de l'autoreprésentativité en performance et des défis de l'opéra contemporain au Québec. Aussi, des échos européens proviennent d'Avignon, de Grèce et d'Italie du Sud.
La précarité des librairies indépendantes a longuement été discutée dans l'espace médiatique durant les derniers mois. Le numéro de printemps de Lurelu s'intéresse aux enjeux des libraires jeunesse dans ce secteur. Après deux années de véritable tourbillon médiatique, l'auteure Fanny Britt se livre à Isabelle Crépeau au sujet de son roman graphique Jane, le renard et moi, de son parcours et de ses projets. De son côté, le collaborateur Raymond Bertin s'est entretenu avec David Paquet, auteur de pièces pour adolescents couronnées de prix telles que Porc-épic, 2 h 14 et Appels entrants illimités. À découvrir aussi dans cette édition, la nouvelle section « Des livres au coeur de la ville » qui traite du programme de médiation de la lecture Contact, le plaisir des livres des bibliothèques de Montréal et les récits gagnants du concours littéraire Lurelu 2013 dans la catégorie 10 ans et plus.
Au sommaire du numéro printemps-été de Lurelu, un long article sur «La maternité dans tous ses états», où Nathalie Ferraris relève ce thème fréquent dans les albums et les romans pour jeunes. Danièle Courchesne, pour sa part, aborde «Un amour de papa» dans quelques albums destinés aux élèves du primaire.
Belle entrevue avec Patrick Isabelle, romancier jeunesse plutôt en vue ces années-ci, tandis qu'Annie Bacon et Virginie Egger répondent au questionnaire de «Créateurs d'ici». Passage obligé, Luelu a son article sur «Montréal dans le roman pour adolescents», dont il ressort que la métropole n'est pas si souvent mise en scène dans notre fiction. La chronqiue «Tourelu», qui s'intéresse à nos classiques, offre deux portions cette fois-ci, à la suite du décès inattendu d'Anique Poitras cet hiver, et de la doyenne Paule Daveluy l'automne dernier.
Dirigé par Christian Saint-Pierre, le dossier de ce numéro est consacré à Actoral, un festival marseillais qui connaît depuis 2014, à l'Usine C, une édition montréalaise, un rendez-vous biennal. Les artistes qui témoignent de leur démarche sont Félix-Antoine Boutin, Guillaume Corbeil, Florian Pautasso, Vincent Thomasset, Salvatore Calcagno, Geneviève et Matthieu et Théo Mercier. Hors dossier, on trouve notamment un texte d'Evelyne de la Chenelière sur la critique culturelle, un entretien avec l'auteur Mathieu Leroux et un autre avec la chorégraphe Virginie Brunelle.