On vous découvre une maladie, vous avez plus de chance de guérir si votre généraliste se montre optimiste ou empathique. C'est le fameux « effet placebo ». Ce phénomène étrange de guérison sans médicament, qui opère lorsqu'un autre prend le temps de s'intéresser à notre personne. C'est la raison du succès des psychothérapies, de l'homéopathie et des autres médecines « alternatives ». Mais d'où vient l'effet placebo ? Est-il propre à l'espèce humaine ? D'autres facteurs, dont on ose rarement parler, influencent fortement notre santé, tels que le niveau d'études, le rang dans la société, l'environnement alimentaire et social. Ainsi, le fait d'être entouré par sa famille, ses amis, ou d'avoir un animal de compagnie augmente considérablement l'espérance de vie. Pour la première fois, un livre révèle les interactions profondes entre santé et relations sociales. Des liens que la médecine feint d'ignorer, préférant le recours systématique au médicament qui s'attaque rarement à l'origine du problème. Mais quel docteur oserait prescrire « organisez une soirée avec vos voisins » ou « revendez votre téléviseur » ? Plus la médecine moderne s'éloigne des patients et oublie cette attention à l'autre pourtant à l'origine de la pratique médicale, plus elle perd son pouvoir de guérir. Un livre à conseiller à votre médecin !
L'idée que nous " descendions " du singe via des créatures aussi pittoresques que notre ancêtre Cro-Magnon n'est toujours pas pleinement acceptée. Nous sommes pourtant soumis, comme les autres animaux, au grand jeu de l'évolution. C'est ce que montre ici, en toute simplicité, mais avec toutes les références scientifiques requises, un spécialiste de " biologie évolutive ".
_ Pourquoi y a t-il de plus en plus de myopes ?
_ Faut-il combattre la fièvre ?
_ La polygamie est-elle liée au régime politique ?
_ L'homosexualité a-t-elle des causes biologiques ?
_ La crise d'adolescence est-elle une invention récente ?
_ Pourquoi l'ainé est-il plus favorisé que le cadet ?
_ Les hommes et les femmes pensent-ils de la même façon ?
La théorie de l'évolution, en donnant des explications qui remontent parfois très loin dans le passé, apporte sur ces sujets comme sur bien d'autres un regard neuf et passionnant : nul doute qu'à la lecture de ce livre, Cro-Magnon serait devenu un adepte de la biologie évolutive.
L'évolution des espèces vivantes repose sur un outil d'une extraordinaire efficacité : la sélection naturelle qui, à partir de diverses possibilités produites au hasard, « choisit » les meilleures et en assure la survie au fil des générations. L'oeil est l'exemple type d'un organe très complexe façonné par le hasard et la sélection. L'absence d'animaux dotés de roues en est un autre, comme le fait que le poisson volant, malgré un essai prometteur, ait finalement décidé de rester poisson plutôt que de devenir oiseau. Les ingénieurs adeptes du « biomimétisme » ne sont pas les derniers à admirer les produits de la sélection naturelle et à en imiter les stratégies. Les chercheurs en évolution humaine, eux, se demandent si l'homme, animal culturel par excellence, subit lui aussi les effets de la sélection. La politique, la morale, voire la religion, auraient-elles des racines biologiques ? Ce livre apporte de surprenants éléments de réponse, qui viennent brouiller la frontière trop commodément tracée entre nature et culture. Michel Raymond, directeur de recherche au CNRS, travaille à l'Institut des sciences de l'évolution de Montpellier.
En 1944, sur les ruines encore fumantes d'une Europe ravagée par un conflit qui se solde par la mort de plus de 50 millions de victimes, une autre guerre commence, sourde, rampante. Une guerre de l'ombre et des coups tordus. Une guerre où vont s'affronter ces deux grands blocs que sont l'Est et l'Ouest : l'URSS et ses satellites, d'un côté, les États-Unis et ses alliés, de l'autre. On l'appellera la " Guerre froide ", celle du renseignement, de la désinformation. Celle des soldats anonymes.
En France, la DST sera en première ligne, que ce soit face au KGB, au GRU ou aux services du bloc de l'Est, jusqu'à la chute du mur, en 1989. Créée en 1944, la DST part de zéro : les archives de l'ancien Contrôle général de la Surveillance du Territoire ont été détruites à l'arrivée des Allemands, quatre ans plus tôt. Il lui faudra vingt ans pour s'en relever. Ce qui ne l'empêchera pas de remporter quelques beaux succès qui permettront l'expulsion au total d'une centaine d'officiers soviétiques, sans compter leurs collègues des pays " frères ".
Pour la première fois, ce livre raconte sans détour les difficultés rencontrées par ces fonctionnaires français de la DST, ces " contre-espions ", ces hommes et ces femmes dont certains sont tombés au champ d'honneur sans que leurs noms ne soient jamais gravés sur un monument aux morts.
Discipline relativement récente, la médecine évolutionniste s'appuie sur l'approche darwinienne de la sélection naturelle pour comprendre comment celle-ci agit sur l'évolution du corps humain et de ses pathologies. Alimentation, maladies infectieuses, cancers, maladies mentales, procréation, sommeil, sénescence... autant de domaines dans lesquels une approche évolutive peut influencer la médecine (différence
entre les femmes et les hommes, adaptations locales, etc.).
Comme toutes les disciplines nouvelles, la médecine évolutionniste suscite des débats parfois vifs, voire idéologiques, alimentés par de nombreuses idées reçues. Au travers d'explications précises et d'exemples concrets, Frédéric Thomas et Michel Raymond nous font découvrir la médecine sous un jour différent et passionnant.
Dès avril 1934 l'Avant-Poste est gardé jour et nuit par un caporal et quatre Alpins. Les relèves se font toutes les semaine et sont fournies par la 2e compagnie du 76e BAF qui occupe les casernes de Carnolès avec le 25e BCA. Plus tard, la tension internationale montant, les gardes dureront un mois et seront assurées par deux Alpins de plus.
On loge dans un abri alpin en tôles métro édifié près du blockhaus, derrière les locaux des douanes et de la police. Une sentinelle monte la garde dans une guérite, à proximité immédiate de l'entrée de l'ouvrage.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Dirigé par Michelle Chanonat, le dossier de ce numéro est consacré à la représentation de la mort au théâtre. Indicible, inénarrable et irreprésentable, la qualifiait le philosophe Vladimir Jankélévitch. La mort est un des tabous les plus forts des temps modernes. Le théâtre serait-il le dernier endroit où l'on en parle, où on la représente, où on la figure? Sont notamment abordées les démarches de Marcel Pomerlo, Denis Lavalou, Rabih Mroué, Lina Saneh, Denise Guilbault, Michel Nadeau et Pier-Luc Lasalle. Hors dossier, on trouve entre autres un récit de voyage signé Annick Lefebvre et Olivier Sylvestre, une entrevue avec Akram Khan et un portrait de Ivan Viripaev.
Ce livre est le témoignage exceptionnel d'un médecin, qui a réussi à établir des échanges privilégiés avec des alcooliques de toutes conditions sociales, dans le cadre d'un hôpital général. Il présente ici son expérience d'une nouvelle approche d'une des maladies les plus rebelles aux méthodes classiques. Il a innové, en faisant participer d'anciens malades en postcure à la réalisation même de cet ouvrage. Sous des noms d'emprunt, ils jouent leurs propres rôles et, pour la plupart, cette collaboration a été un prolongement très positif de leur traitement. Un des aspects les plus originaux de l'initiative thérapeutique du Dr Haas, est qu'il rompt avec la neutralité bienveillante du psychanalyste, qu'il fonde son action sur la réciprocité des relations, et qu'il encourage ses patients à écrire leur biographie, et à noter leurs impressions personnelles dans une correspondance ou un journal de bord. Dans une première édition, publiée sous le titre Médecin du bateau ivre, le Dr Haas voulait insister sur l'importance de l'environnement : son bateau ivre, c'est la société tout entière, solidairement embarquée dans le naufrage de certains de ses membres de plus en plus nombreux. Dans cette seconde édition, l'auteur met l'accent sur sa recherche thérapeutique : comment soigner les cas difficiles par la lecture et l'écriture.
Présente de manière exhaustive l'ensemble des monuments, plaques, stèles... dédiés aux 8.000 enfants morts pour la France originaires du Vaucluse.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
On les connaît peu, on en parle rarement : travaillant dans l'ombre, scénographes, concepteurs et conceptrices de costumes, de marionnettes, d'éclairages, d'univers sonores, de vidéo et de projections en scène sont pourtant indispensables à la création des oeuvres. Ce sont des artistes à part entière, et la revue JEU a voulu, avec le dossier sur les métiers de la scène de son numéro du printemps, leur rendre hommage en leur donnant la parole. Alors que ces professions sont souvent dominées par la gent masculine, les femmes occupent ici une place prépondérante, un heureux hasard qui est peut-être le signe de changements plus profonds. Aussi au sommaire : les identifiants d'artistes en ligne : métadonnées et présence sur les réseaux, une carte blanche à Angelo Barsetti, parler de tolérance et de liberté d'expression en Russie et mutualisation de ressources et de savoir-faire en danse contemporaine avec Circuit-Est.
La défaite d'Alésia ne fut ni le premier, ni le dernier épisode d'une histoire militaire mouvementée, qui mit fréquemment aux prises Celtes et Latins. Du sac de Rome par les bandes de Brennus, en 390 avant J.-C., à la sanglante répression qui suivit la mort de Néron, plus d'un siècle après Alésia, en passant par la conquête de la future Narbonnaise, légionnaires et soldats gaulois eurent plus d'une fois l'occasion de s'affronter, avec des fortunes diverses pour chacun des deux partis.
Ce livre retrace l'histoire complexe de ces rapports, faits tour à tour d'hostilité et de collaboration, assez éloignés, somme toute, du récit simple et linéaire qu'on nous a enseigné. Écrit par les meilleurs spécialistes, qui font appel aux plus récentes découvertes archéologiques et historiques, il réunit, en français, l'ensemble de l'information actuellement disponible sur la présence militaire romaine en Gaule intérieure : on y trouvera, notamment, le point sur les toutes récentes fouilles d'Alésia, encore largement inédites, sur les divers camps découverts par l'archéologie aérienne, sur la présence des soldats indigènes dans les armées romaines, sur l'armement, sur la défense des Gaules face aux menaces barbares.
Michel Reddé a dirigé cet ouvrage, auquel ont participé : J. Benard, L. Bonnamour, R. Brulet, A. Deyber, M. Feugère, Chr. Goudineau, Y. Le Bohec, S. Sievers, D. et F. Tassaux et P. Tronche.
L'ouvrage Cet ouvrage, par son approche à la fois didactique et attrayante des trois oeuvres au programme, est l'outil indispensable à la préparation aux concours. Il est composé de trois parties : o L'étude de la problématique propose une réflexion sur le thème au programme, l'héroïsme, et tente d'en approcher par une définition satisfaisante et d'en cerner les enjeux éthiques. Cette analyse doit permettre de questionner les trois oeuvres et de mieux comprendre la façon dont chacune aborde le thème et l'illustre. Elle doit également préparer au travail indispensable de synthèse qui permettra aux candidats de traiter les sujets de dissertation. o Une analyse approfondie des trois oeuvres permet d'en appréhender l'approche par un commentaire complet que viennent enrichir un éclairage sur des points particuliers et un parallèle avec d'autres oeuvres, l'époque ou les courants de pensée. Elle est complétée par une bibliographie renvoyant aux ouvrages, articles ou études invitant à parfaire la connaissance de chacune des oeuvres. o La partie méthodologique donne des conseils de préparation aux concours. Les techniques pour aborder au mieux la dissertation, le résumé, et l'oral sont complétées par des sujets de devoirs et des exercices corrigés. Un tableau général des écoles fournit toutes les informations concernant les épreuves.
Depuis vingt ans, dans le cadre d'un hôpital de la banlieue parisienne, un médecin, le docteur Raymond-Michel Haas, anime un service de désintoxication des malades alcooliques, qui joue en France un rôle pilote. Chaque mois, le docteur Haas réunit ses collaborateurs et ses malades dans une sorte de théâtre en rond, "le Grand Cirque" : là, la souffrance est libre d'éclater au grand jour ; la solitude peut s'avouer publiquement, et tout alcoolique, riche ou pauvre, peut se découvrir des frères d'amertume et de combat. Dans ce livre, le docteur Haas montre les relations privilégiées qu'il développe avec ses malades. Il a choisi des cas exemplaires qui révèlent tous les aspects de cette maladie difficile et déroutante. La plupart, d'ailleurs, ont collaboré à cette reconstitution des faits ; et pour certains la préparation du livre a été un prolongement très positif de leur traitement. L'alcoolisme est pour le docteur Haas une maladie de l'environnement, et dans son bateau ivre, c'est la société tout entière qu'il traite et met en cause.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Coordonné par Sara Dion, le dossier de ce numéro est consacré au répertoire théâtral québécois. Sarah Berthiaume, Jean-Denis Beaudoin, Édith Patenaude et Guillaume Corbeil font partie des créateurs qui ont accepté de se pencher sur le sort de pièces signées par des auteurs comme Marcel Dubé, Françoise Loranger, René-Daniel Dubois et Jovette Marchessault. Hors dossier, on trouve notamment un appel à l'audace signé Paul Lefebvre, mais aussi des entretiens avec Daniel Wetzel, du collectif berlinois Rimini Protokoll, et Anne Teresa De Keersmaeker, célèbre chorégraphe flamande.
Codirigé par Raymond Bertin et Christian Saint-Pierre, le dossier de ce numéro est consacré à la liberté d'expression, sujet brûlant s'il en est. Cette liberté de dire, de créer, de déranger, de provoquer n'est jamais garantie, toujours à conquérir et à protéger. Nous nous intéressons ici aux limites de la liberté d'expression dans la création artistique. N'est-il pas dans les fonctions mêmes de l'art de repousser, de tester, d'interroger ces limites? Hors dossier, on trouve notamment un coup de gueule de Carmen Jolin, une Carte blanche à Simon Boulerice, un entretien avec Catherine-Anne Toupin, et la recension d'une biographie de Paul Buissonneau.
Dirigé par Michelle Chanonat, le dossier de ce numéro estival de la revue JEU est consacré à Christian Lapointe, un créateur hors pair, qui fait l'objet de témoignages par les témoins directs de son travail. Qu'il s'agisse d'auteurs dont il a monté les textes, de comédiens, de concepteurs, d'une conseillère dramaturgique ou d'une metteuse en scène ayant travaillé avec lui, tous et toutes rendent compte d'une approche innovante, sans concessions. Hors dossier, on lira un texte sur le sexisme en danse dans la foulée du mouvement #MoiAussi, un entretien avec Daniel Danis dont la pièce Cardamone est créée aux Coups de théâtre et un portrait de la conceptrice Julie Vallée-Léger.
Après la pandémie, notre théâtre saura-t-il se relever et retrouver son ampleur, son dynamisme, son rayonnement ? Ce dossier « Renaissance » de la revue JEU traite de mémoire et de transmission, de deuil et de guérison, de filiation et de rupture générationnelle, d'espoir et de renouveau. D'une part, on y jette un regard sur des traumatismes sociaux vécus par l'humanité au cours de son histoire ; d'autre part, on y cherche dans notre passé récent des réponses d'artistes aux maux de l'ici et après, notamment celles et ceux dont la longévité au théâtre contribue à nous éclairer. Michel Vaïs y fait une confession audacieuse sur le retour en salle, à laquelle répondent quelques témoignages du public. On y donne la parole à des interprètes qui persistent et signent malgré « l'outrage des ans », dont Louise Laprade - qui partage la couverture avec François Grisé, créateur de Tout inclus, et Lydie Dubuisson, fière représentante de la génération montante. (source : JEU)
Loin de l'effervescence urbaine, le petit village d'Agassac se glorifie d'être le premier de la Haute-Garonne, par ordre alphabétique. Pourtant, on est vite séduit par l'humour particulier de ce terroir où coexistent des jugements abrupts, imbibés de bon sens rural avec une générosité rigolarde.
Un excellent remède, sans générique autorisé, pour faire passer de la crise sociale à la crise de rires !
Avec des illustrations de Nox, enfant du pays : c'est tout dire !
L'évaluation des impacts environnementaux. Un outil d'aide à la décision présente un tour d'horizon complet des notions à assimiler. Il permet un apprentissage progressif des méthodes et des procédures reconnues en matière d'évaluation d'impacts environnementaux et comporte des exemples en provenance de la Francophonie, tirés de l'expérience internationale des auteurs.