Avec son dossier de l'hiver « Engagement et éc(h)o », JEU explore divers aspects du théâtre récent, où les questions environnementales ont surgi, en lien avec notre rôle citoyen. Anne-Marie Cousineau analyse les spectacles Bande de bouffons et Hidden Paradise, et Ralph Elawani annonce l'ère de l'écoconception. Dave Jenniss relate l'enseignement spécifique offert aux jeunes artistes autochtones par la compagnie Ondinnok, alors qu'Esther Thomas réfléchit sur le caractère politique du théâtre au Québec. Marie Labrecque répertorie des oeuvres aux enjeux écologiques et interroge François Archambault, auteur de Pétrole. Chantal Bilodeau explique son initiative internationale, Climate Change Theatre Action, et Normand Baillargeon se penche sur l'écoanxiété et les moyens de la contrer. Christine Beaulieu (en couverture) accorde un long entretien, Thomas Duret en appelle à la désobéissance, et les 50 ans du Black Theatre Workshop sont soulignés. Enfin, Philippe Couture analyse les retombées de l'annulation du Festival d'Avignon 2020 et Guylaine Massoutre rencontre le chorégraphe Édouard Lock. (source : JEU)
La scène appelle le son comme la lumière, et présenter une pièce sans univers sonore est aussi impensable que la jouer sans éclairage. C'est pourquoi la revue JEU propose pour son numéro hivernal un dossier thématique sur la musique. Car la musique représente bien plus qu'un élément de la mise en scène d'un spectacle ! En théâtre musical ou à l'opéra, les interprètes doivent multiplier les talents : en jeu, en chant, en danse. Les divers rôles de la musique sur scène sont ici explorés par les comédien.nes chanteurs et chanteuses Kathleen Fortin (en couverture), Jean Maheux, Dominque Quesnel et Émile Proulx-Cloutier et les compositeurs et compositrices Mikalle Bielinski, Ludovic Bonnier, Philippe Brault et Catherine Gadouas. Aussi au sommaire : un entretien avec Ariane Mnouchkine sur la production de Belles-Soeurs (As Comadres) au Brésil, un avec le dramaturge Laurent Gaudé et un autre avec Mélanie Demers, artiste multiplateforme et fondatrice de la compagnie de danse MAYDAY.
Le dossier « Chimères et autres bêtes de scène » de la revue JEU se penche sur une figure protéiforme et changeante, la chimère, reflet du décloisonnement disciplinaire et des différences identitaires qui se revendiquent sur scène comme dans la société. L'artiste trans Pascale Drevillon revient sur sa démarche artistique et son combat contre les stéréotypes. Suzie Wordofa, spécialiste des théâtres africains, s'intéresse à deux pièces signées par Koffi Kwahulé et Dorothée Munyaneza. L'auteur et metteur en scène autochtone Dave Jenniss évoque l'esprit animal qui accompagne son processus de création. Annab Aubin-Thuot se penche sur la figure du bouffon et la créatrice Marie Brassard revoit son parcours. La pluridisciplinarité dans les arts de la scène brésiliens, la condition posthumaine à l'ère du théâtre numérique et la conscience monstrueuse dans l'oeuvre d'Étienne Lepage complètent le dossier. Aussi au sommaire, Tatiana Zinga Botao redit l'importance des combats actuels, Jennifer Alleyn rend palpable le désarroi des comédien·nes à l'arrêt et lisez les portraits de Rébecca Déraspe et d'Anglesh Major.
L'équipe de rédaction de la revue JEU a invité la chorégraphe et interprète Mélanie Demers (en couverture) à codiriger avec Philippe Mangerel ce dossier « Représentations de la violence ». Que ce soit en danse, en performance ou au théâtre, la cruauté et la brutalité omniprésentes dans la société révoltent, révulsent, inspirent et servent de matériaux à d'innombrables artistes. Sont mis en valeur ici des créatrices et des créateurs dont les oeuvres scéniques interpellent : Lara Kramer, Rhodnie Désir, Dana Michel, Olivier Choinière, Angélique Willkie ainsi que des figures actuelles des danses de rues, évoluant en marge des institutions. Des histoires tues, occultées ou déformées sont ici narrées avec force. Les démarches artistiques singulières de Soleil Launière, de Kama La Mackerel et du Théâtre Teesri Duniya, entre autres, y font aussi l'objet de portraits. (source: JEU)
Les pratiques de la traduction théâtrale évoluent avec le temps, mais celle-ci demeure un paramètre vital de rapprochement et de cohésion interculturelle et globale. Dans cette édition de JEU, il est question d'interprétation et d'adaptation, voire de tradaptation. D'abord, lisez un panorama des différents modes de traduction dans les arts de la scène, puis une table ronde avec Linda Gaboriau, David Laurin, Leanna Brodie et Mishka Lavigne dirigée par Mario Cloutier et Philippe Mangerel. Maryse Warda, traductrice, parle de la résidence de traduction Glassco, à Tadoussac. Enzo Giacomazzi revient ensuite sur l'immense défi, relevé par Wajdi Mouawad et Robert Davreu, de traduire les tragédies de Sophocle. Suit une exploration des différentes approches visant à exporter le théâtre québécois vers le Royaume-Uni et les États-Unis. Enfin, Caroline Mangerel analyse les tensions entre censure, traduction et propagande en temps de guerre. Hors-dossier, lisez un portrait sensible de Natasha Kanapé Fontaine par sa compatriote innue Marjolaine Mckenzie et Traduire en lumière, la Carte blanche de Cédric Delorme-Bouchard.
Cet hiver, la revue JEU vous propose un dossier sur le comédien et metteur en scène René Richard-Cyr. Au menu, entretien avec l'homme de théâtre, portrait de son travail de mise en scène par les acteur·rices dont il a assuré la direction et articles sur son rapport à l'oeuvre de Michel Tremblay, à la dramaturgie, au théâtre musical, à l'interprétation. Hors-dossier, trouvez du théâtre porté à l'écran, un hommage à André Brassard et à la directrice sortante du Théâtre CRI, un article sur la marionnette pour adultes et un sur les artistes de la neurodiversité. Le numéro propose également deux profils, celui du conseiller dramaturgique William Durbau et du comédien Mustapha Aramis. La rubrique À suivre, elle, vous signale des oeuvres en tournée et des démarches artistiques qui auraient pu vous échapper.