L'auteur présente plusieurs établissements scolaires avec internat ayant marqué de nombreux enfants entre les années 1912 et 1972, au Maroc. Nous découvrons également quelques témoignages, de personnes nées au Maroc pour la plupart, reflets d'une partie du vingtième siècle dans ce protectorat français qui s'acheva en 1956. L'époque et le pays reprennent vie et couleurs de l'intérieur, à partir de souvenirs d'enfances ou d'enseignement, ressurgis pour évoquer ces années pré et post indépendance. Malgré parfois une histoire douloureuse, cette terre, dont ils durent s'arracher un peu plus tard, devint et reste la leur. Chacun en garde le souvenir gravé au coeur.
Oui, il est possible de faire autrement. Car nous avons en main les capacités, l'imagination, les outils pour nous organiser plus efficacement, partager plus équitablement les richesses et les ressources, pour vivre mieux. Si nous contrôlions un peu mieux la variété dans tous les domaines, si nous respections les autres, les règles communes et l'environnement, cherchions à sauvegarder nos principes d'égalité, de fraternité et de liberté et appliquions vraiment ceux de la démocratie, il y aurait peut-être moins d'injustice et plus d'équité. Cet ouvrage n'étant ni un programme ni une idéologie, propose une méthode appropriée pour redéfinir des priorités et atteindre les objectifs désirés grâce à nos choix de vie et à une communication qui ne soit pas simplement là pour asseoir le Pouvoir de quelques-uns. Nous devons nous comprendre les uns les autres, lutter contre l'individualisme, rechercher un peu plus d'authenticité, moins de profit, plus de partage. Alors, sociologues et psychologues, philosophes, écologistes et politiques de bonne volonté pourront peut-être nous dire comment nous y prendre pour que cela évolue sans trop de violence et de ruptures. Ils pourront accompagner le changement de nos Institutions vieillissantes dans un cadre redéfini par notre vote : Administration, Éducation, École, Enseignement, Laïcité, Urbanisme, Justice, Santé...et espérer avec nous un monde meilleur.
Rien n'est simple dans la vie de ceux que nomme Josiane Marie Régi, les « abandonnés », d'un nom générique qui les englobe tous. Il regroupe l'enfance oubliée, enfermée, affamée, parfois négligée, souvent maltraitée et abusée, malheureusement aussi torturée, ainsi que tous ces adultes délaissés, exploités, violés, blessés par la barbarie des hommes. Tous ceux que des irresponsables ont trompés. D'ailleurs, rien n'est simple non plus pour les réfugiés ou exilés, tous les laissés pour compte, sans logis, sans ressources ; tous les abandonnés de l'histoire, de notre Histoire. Tous vivent dans le manque...Et si beaucoup a été entrepris il reste encore à faire. L'auteure nous exhorte d'essayer de comprendre ce malheur, de saisir cette douleur, d'offrir un peu d'empathie, de compréhension et de compassion, car ce n'est pas une plainte, un cri d'exaspération ou un râle de colère, ce sont les maux de la souffrance pour d'autres mots qui permettraient de les accueillir. Un espoir, une prière, un voeu.
1952-1953 au Maroc. Année de tous les dangers, Oujda s'enflamme, le sultan est destitué, le pays se soulève. Une mère cherche en vain le meurtrier de son fils.
Pendant une année dans le Moyen-Atlas marocain, des inconnus tentent de réconforter Bénédicte pendant que d'autres la trompent. Les rencontres s'échelonnent à travers le pays, le voile se lève parfois. Découvrira-t-elle la vérité sur son fils, sur son mari, alors qu'elle doit affronter le pire ? Réussira-t-elle à renouer avec l'espoir et qui, de la vie ou de la mort, la soustraira à ce cauchemar ?
De Tanger à Immouzer du Kandar en passant par Meknès ou Fès, le lecteur parcourt le pays à la recherche d'une réponse que l'on ne découvrira que le 366ème jour.