Une biographie de référence sur Jacques Brel : l'homme, sa vie et ses chansons. Une nouvelle édition enrichie publié à l'occasion des quarante ans de sa disparition.
" Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques-uns. " Jacques Brel Anniversaires ou pas, commémorations ou non, Jacques Brel reste au firmament de la popularité, quarante ans après sa disparition.
Sa carrière de chanteur a réellement débuté en 1953, à la Rose Noire, à Bruxelles. La violence de son interprétation choque et n'est pas très bien accueillie par la critique, mais Jacques Canetti, découvreur de talents chez Philips, le fait venir à Paris. Les premiers temps sont difficiles, marqués tout de même par des passages à l'Ecluse, à l'Echelle de Jacob ou aux Trois Baudets. En 1956, Brel fait deux rencontres déterminantes : François Rauber, qui deviendra son orchestrateur, et Gérard Jouannest, son accompagnateur, avec lequel il écrira Madeleine, La Chanson des vieux amants, Les Vieux. En 1957, Brel crée Quand on a que l'amour et reçoit le prix de l'Académie Charles-Cros. En 1958, sur la scène de l'Olympia, le public plébiscite enfin l'homme de scène et reconnaît la qualité et la force de ses textes. La création de La Valse à mille temps en 1959 soulève l'enthousiasme. Les tournées s'enchaînent à une cadence infernale, il sillonne la France entière, puis l'URSS, les Etats-Unis, le Moyen-Orient... Brel rend un superbe hommage à son pays natal, en 1961, en enregistrant Le Plat Pays. Le récital qu'il donne à l'Olympia, en 1964, est resté dans toutes les mémoires, lorsqu'il chante pour la première fois sur scène Amsterdam. Sa décision, deux ans plus tard, d'arrêter la chanson pour le cinéma est d'autant plus incomprise. Son premier film, Les Risques du métier d'André Cayatte, le révèle en tant qu'acteur. D'autres suivront avec plus ou moins de bonheur. En 1968, il monte une comédie musicale, L'Homme de la Mancha, et donne 150 représentations. Puis c'est le lent cheminement de la maladie et le départ pour les îles Marquises où son corps repose depuis 1978. Cette nouvelle édition, qui comprend une chronologie des dates clés de la vie et de la carrière de Brel, est l'occasion de revenir sur le parcours atypique d'un des plus grands auteurs compositeurs interprètes du XXe siècle et de relire des textes réalistes et poétiques qui trouvent toujours un écho en nous tous, quarante ans après la mort de leur auteur.
Trois ans de concerts en 100 chroniques inédites. Un remarquable panorama des shows de ces dernières années dans plus de 50 lieux de spectacle. Des plus prestigieuses vedettes internationales : Bob Dylan, Cesaria Evora, Johnny Hallyday... aux stars françaises : Alain Bashung, Francis Cabrel, Patricia Kaas..., sans oublier ceux dont la réputation n'est plus à faire : Jean Guidoni, Catherine Ribeiro..., et les artistes à découvrir : Angélique Ionatos, Yannick Jaulin... Un choix de textes informatifs ou impertinents, mais toujours passionnants - et passionnés ! -, sur les meilleurs spectacles à Paris ou en province, dans tous les types de salles : Zénith, Olympia, New Morning, La Laiterie (Strasbourg), Halle Tony-Garnier (Lyon)..., ou dans les festivals : Francofolies de La Rochelle, Printemps de Bourges. Tous les genres musicaux, sans a priori : chanson française, rock, blues, folk... Chanteurs à l'affiche : un ouvrage vivant, sensible et généreux, pour retrouver cette émotion, si rare, qui s'exprime sur scène par une présence et une voix, à travers des paroles et de la musique.
Trois ans de concerts en 100 chroniques inédites. Un remarquable panorama des shows de ces dernières années dans plus de 50 lieux de spectacle. Des plus prestigieuses vedettes internationales : Bob Dylan, Cesaria Evora, Johnny Hallyday... aux stars françaises : Alain Bashung, Francis Cabrel, Patricia Kaas..., sans oublier ceux dont la réputation n'est plus à faire : Jean Guidoni, Catherine Ribeiro..., et les artistes à découvrir : Angélique Ionatos, Yannick Jaulin... Un choix de textes informatifs ou impertinents, mais toujours passionnants - et passionnés ! -, sur les meilleurs spectacles à Paris ou en province, dans tous les types de salles : Zénith, Olympia, New Morning, La Laiterie (Strasbourg), Halle Tony-Garnier (Lyon)..., ou dans les festivals : Francofolies de La Rochelle, Printemps de Bourges. Tous les genres musicaux, sans a priori : chanson française, rock, blues, folk... Chanteurs à l'affiche : un ouvrage vivant, sensible et généreux, pour retrouver cette émotion, si rare, qui s'exprime sur scène par une présence et une voix, à travers des paroles et de la musique.
20 ans de la disparition de Léo Ferré - 1993-2103Est-ce ainsi que Léo Ferré vécut ? De l'enfant monégasque au pater familias toscan, du 24 août 1916 au 14 juillet 1993, voici, narré par le menu, un voyage magnifique : celui d'un terrien du XXe siècle qui fit de la musique son cosmos et de la poésie son vaisseau spatial. Car Ferré ne fut pas seulement un auteur-compositeur-interprète de chansons populaires (Paris-Canaille, Jolie môme, Vingt ans, C'est extra, La The nana) ou de chefs-d'oeuvre définitifs (La mémoire et la mer, Les étrangers, Avec le temps) ; pas seulement un anar généreux et irréductible (Les anarchistes, Madame la misère, Ils ont voté, Il n'y a plus rien) ; pas seulement un compositeur d'oratorios et d'opéras (La chanson du Mal-aimé, L'opéra du pauvre). Il fut aussi un " passeur " qui donna à aimer les poètes qu'il mit en musique (Aragon, Baudelaire, Apollinaire, Verlaine, Rimbaud, Caussimon) et les musiciens dont il se fit le héraut (Beethoven, Ravel, Mozart, Satie, Bartok) : là aussi est son oeuvre.Cette " oeuvre-vie " de Léo Ferré, comme celle d'Arthur Rimbaud, est une aventure individuelle unique qui dit tout de tous les humains et de leurs rêves, de leurs méandres et de leurs paradis perdus. Le bonheur ? " C'est du chagrin qui se repose. "La vie de Léo, c'est la nôtre : " Avec le temps, va, tout s'en va... " Tout s'en va, sauf la voix de Léo Ferré, qui demeure. " Une voix unique, inoubliable ", comme l'écrit Guy Béart dans son avant-propos. Une voix amie, une voix aimée, une voix sans maître.
On a tous quelque chose de Graeme Allwrigth !On a tous quelque chose de Graeme Allwright !
On a tous dans la tête son refrain Qui a tué Davey Moore ? - adapté de Bob Dylan. Et aussi tout le répertoire nord-américain qu'il a traduit et interprété en français : les plus belles chansons de Leonard Cohen (Suzanne, L'Étranger, Jeanne d'Arc), de Pete Seeger (Jusqu'à la ceinture), de Woody Guthrie (Le Trimardeur) ou de Tom Paxton (Qu'as-tu appris à l'école ?).
Nombre d'anglophones dans le monde connaissent et fredonnent Brassens parce que Graeme Allwright l'a chanté en anglais.
Autre singularité : lui-même auteur-compositeur, ce Néo-Zélandais installé et marié en France a interprété ses propres chansons écrites en français (Il faut que je m'en aille, Johnny, Dommage...), à la manière d'un bluesman ou d'un folksinger.
Sa vie a été à l'image de sa carrière : atypique, curieuse (des autres humains), voyageuse. À quatre-vingt-dix ans passés, il se retourne pour la première fois sur sa propre histoire.
Il se raconte sous la plume de Jacques Vassal, à qui il a confié documents et souvenirs et accordé de précieux entretiens. Il narre son pays natal, sa découverte de l'Angleterre puis de la France, ses mille et un métiers, ses pérégrinations sur la planète bleue, ses engagements humanitaires. Il le fait sans oublier de proclamer son amour du théâtre et de la chanson.
Graeme Allwright par lui-même ou la belle mémoire d'un artiste hors normes. Voire d'un sage.
Leonard Cohen aura 80 ans le 21 septembre 2014." Le monde entier célébrait la destruction du mur de Berlin, moi aussi ; mais j'ai entraperçu aussi ce qui en résultait, un changement de pouvoir, une désintégration de l'ordre qui entraînerait des meurtres, et des meurtres à grande échelle. " Leonard Cohen n'est pas seulement un immense artiste, il est aussi une conscience universelle. Lucide et désabusé, angoissé mais généreux, il prône en dépit de tout " la fraternité humaine " et appelle chacun à apprendre à " vivre avec le coeur brisé ".
Jean-Dominique Brierre et Jacques Vassal, qui ont souvent rencontré Leonard Cohen, y sont allés voir de plus près : explorant son oeuvre entière - ses chansons, ses poèmes, ses romans - et relevant ses propos publics, ils mettent en lumière une personnalité complexe, faite de manques et de désirs, de pertes irrémédiables et d'élans lumineux, de replis sur soi et de déclarations d'amour.
De l'enfant blessé par la mort de son père au " vieux sage " empathique, toutes les facettes de l'auteur de
Suzanne et de
The Future se succèdent : le poète, le chanteur, le musicien, le juif, le voyageur, l'amant, le père, le moine, le prophète, etc. Et, à chaque étape, c'est Cohen lui-même qui précise son autoportrait.
C'est sa voix qu'on entend tout au long de l'ouvrage. Une voix, comme il le chante dans
First We Take Manhattan, " guidée par un signal dans les cieux ".