Est-il utile d'avoir un parking pour devenir un grand cru classé ?Sur quels critères repose exactement le fameux classement de 1855 des bordeaux ?L'Institut national des appellations d'origine contrôlée - l'INAO - est-il un gendarme ou un garde-champêtre ?Pourquoi les grandes fortunes ont-elles racheté autant de prestigieuses propriétés ?Nous cache-t-on la vérité sur les effets des pesticides utilisés massivement dans les meilleures vignes ?Pourquoi beaucoup de ces grands potentats se livrent-ils des guerres dignes de Clochemerle?Pour la première fois, l'enquête inédite d'Isabelle Saporta, auteur du Livre noir de l'agriculture, dévoile la face cachée de nos vins et la férocité d'un petit monde raffiné où tous les coups sont permis. Car derrière les étiquettes flamboyantes se dissimulent tous les ingrédients d'un impitoyable Dallas hexagonal, animé par une poignée de winemakers rusés, avec ses rivalités, ses haines viscérales, ses intrigues et ses coups bas.Un document explosif sur une des gloires de notre patrimoine protégée par une loi du silence qui a résisté à tous les scandales.
Savez-vous quelle pression écologique un âne exerce sur son pâturage ? Votre carrelage est-il réglementaire ? Connaissez-vous le supplice de la pédichiffonnette ? La hauteur de votre « végétation concurrentielle » l'herbe ! est-elle conforme ? Vous êtes perdu ? Eux aussi !Ils s'appellent Gérard, Nelly, Jean-Baptiste, Anaëlle... Isabelle Saporta, journaliste et auteur notamment du Livre noir de l'agriculture et de VinoBusiness, les a rencontrés. De Tracy-sur-Loire à Créances, de Noceta à Eygalières, ils sont éleveurs d'agneaux de pré-salé ou de poules de Marans, fabricants de bruccio, de beaufort ou de roquefort, vignerons...Vous mangez leurs viandes, leurs fromages. Vous dégustez leurs vins. Leurs produits sont servis sur les plus grandes tables du monde. Et pourtant... l'administration les harcèle en permanence, transformant leur quotidien en enfer. Quant à l'agrobusiness, il attend tranquillement son heure. Son arme pour mettre à mort ces défenseurs du terroir? Les asphyxier sous d'innombrables normes formatées par et pour les multinationales.Ceux qui résistent ne demandent qu'une seule chose : qu'on cesse d'assassiner en toute impunité la France de la bonne chair !