Après Le Temps de haïr Chronos et Le Temps d'aimer Chronos, nous retrouvons le héros Trebuh dans ce roman qui finalise la trilogie. Le héros poursuit sa relation avec Chronos, dieu du Temps et de la Destinée. Cette fois, Chronos a enfin accepté de le rencontrer. En allant sur le lieu du rendez-vous, Trebuh rencontre Angèle, une historienne guide touristique, que le destin semble avoir mis sur sa route.
C'est alors que Chronos leur annonce qu'il entame une sorte de grève. En accord avec « le Vieux », la mort n'existe plus ! Les êtres humains ne mourront plus. Ce qui de prime abord semble être une bonne nouvelle s'avère une vraie catastrophe. Trebuh et Angèle comprennent rapidement les implications de cette nouvelle réalité.
Aidé par Angèle, Trebuh va tout faire pour sauver ce qui peut l'être, mais à quel prix !
Chronos, dieu du temps, le suit à la trace et chaque moment de sa vie est vécu avec son accord préalable, sans savoir comment il compte faire tourner les aiguilles de son horloge. Cette biographie fait apparaître les instants de joies et de peines encadrés par Chronos, en suivant les périples d'un chef d'entreprise, père de famille, dont la dernière tranche de vie professionnelle tourne au désastre en raison d'une liquidation judiciaire. Celle-ci va miner sa conscience par les conséquences qu'elle entraîne. S'y ajoutent des banquiers aux attitudes douteuses, qui le feront tomber dans le surendettement. La franc-maçonnerie n'en sera pas le remède mais elle permettra de délivrer une autre image du soi et apportera un peu de sérénité au coeur déchiré.
Ce deuxième roman complète le premier volume, Le Temps de haïr Chronos, paru en 2016. Cette fois, la biographie de l'auteur, au chapitre V, reste secondaire. Les six autres sont consacrés à l'essentiel : la part de divin en nous, la famille et les amis, le cheminement en franc-maçonnerie, la lutte contre la maladie, l'approche du temps par Chronos, et le dernier est consacré à quelques poèmes de l'auteur. Un livre saisissant, où ressurgit sans cesse le désir d'amour de l'autre et une notion d'âme cette fois apaisée.