Depuis plus de cinquante ans, Anne Ancelin Schutzenberger se consacre, en plus de ses fonctions de professeur d'université et de chercheur, à l'aide des malades atteints d'un cancer. Cette maladie qu'on refusait même de nommer il y a peu, doit en effet être prise en charge par une équipe médicale spécialisée mais aussi par des psychothérapeutes aidant la personne : relaxation, visualisation positive, lutte contre le stress, prises en compte des croyances, du contexte social ainsi que de l'histoire de vie du malade, en faisant des recherches accompagnées sur ce qu'on désigne comme loyauté familiale invisible" et "syndrome d'anniversaire". Car guérir d'une maladie grave requiert non seulement un accompagnement médical mais aussi l'envie de vivre, le réveil du pouvoir de se guérir que chaque personne possède, que le psychothérapeute aidé par la famille et les proches aide à faire surgir.".
Savoir saisir, pour soi-même ou pour autrui, ce qui survient comme par la chance d'un hasard heureux, c'est faire l'expérience de la sérendipité. Entre espérance et action, cette ouverture d'esprit, qui s'apprend et s'entretient, peut renverser les situations et vous sauver la vie. A 92 ans, la créatrice de la psychogénéalogie revient sur un incroyable parcours marqué par la sérendipité et le plaisir de vivre. Elle aborde de nouveau les transmissions invisibles. Elle montre tout ce que l'analyse transgénérationnelle peut apporter aux malades, en particulier à ceux qui souffrent d'un cancer. Et elle explique pourquoi la guérison passe si souvent par les petits plaisirs que l'on doit ne jamais oublier de s'offrir.