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RL : les premiers romans
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Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle découvre un autre langage, un autre monde fait de blouses blanches et d'insomnies.
Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Qu'est-ce qui peut conduire un enfant à cesser de s'alimenter ? Entre ces murs où elle subit des traitements révoltants, Alice rencontre d'autres filles comme elle, tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier. Écrire devient un moyen de ne pas oublier, et surtout de résister.
Tombée du ciel est un roman d'amitié, d'adolescence et de révolte. -
On n'est plus des gens normaux
Justin Morin
- La Manufacture De Livres
- Litterature
- 22 Août 2024
- 9782385531096
Ce roman aurait pu être un récit documentaire. En 2017, P. fonce avec sa voiture sur la terrasse d'un restaurant. Une adolescente de 13 ans, meurt sur le coup. On comptera des dizaines de blessés. Alors journaliste, Justin Morin couvre le procès. Il y rencontre une famille ainsi que la soeur du coupable. La famille, c'est celle de l'adolescente dont les parents réclament justice. Une famille amputée dont les liens se resserrent. À l'issue du procès, le journaliste n'arrive pas à mettre un point final à son récit. Alors c'est le romancier qui prend la relève pour tenter de comprendre. Réinventer une histoire familiale, basculer dans la fiction en recréant le personnage de Lisa, la soeur du coupable. Interroger le réel en puisant dans l'imaginaire.
Avec ce premier roman fulgurant, Justin Morin s'impose comme une nouvelle voix incontournable de la fiction documentaire. -
« Nous étions mille cinq cents. La première fournée. Les mères pondeuses du futur de la Nation. L'espoir non pas d'une civilisation mourante, mais d'un régime fascistoïde qui a réussi à développer un programme de fertilisation eugéniste. »
Dans une France où la fertilité s'effondre et la majorité des naissances sont touchées par le syndrome de I'X fragile, Typhaine, élue par le très sélectif Programme expérimental de génoembryologie grâce à la position de son mari, accouche d'un garçon sain. Mais l'étonnante progression cognitive de son fils est bien vite aussi inquiétante que le contrôle dont font l'objet les mères, alors que le pays bascule dans la dictature...
Roman sur la parentalité, portrait de femmes victimes et résistantes, époustouflant récit d'anticipation politique, le premier roman de Nicolas Martin mixe les influences pour nous offrir une fiction d'aujourd'hui hallucinante de vérité. -
«Je ne peux pas dire ce qu'est l'amour. Je peux seulement dire ce qu'est la vie quand on aime. Je ne suis qu'un être qui touche et qui a touché. Je ne suis qu'un corps qui pleure et qui suinte. L'amour est factuel. Se lever d'un canapé pour aller sur un lit, c'est déjà dessiner l'amour. Je vais essayer de dessiner L. mais je ne me souviens de rien, puisque l'amour ne se voit pas. Il est tout entrelacé de rien : le néant d'une odeur de jean, les respirations accélérées, un petit rictus de plaisir et la haine dans les yeux quand on a dit une chose qu'on n'aurait pas dû dire. Je ne ferai pas l'effort de vous donner les clés. Il n'y en a pas. Il vous faudra juste vous atteler à suivre la même chose que moi. Elle.» La fille verticale raconte la passion entre deux femmes. De fuites en violences, elles dérivent dans Paris la nuit, comme la mémoire roule sans trêve sur les traces d'un amour fou.
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Au crépuscule de sa vie, Clara Ignorante raconte avec nostalgie l'histoire de ses grands-parents siciliens arrivés en Tunisie pour fuir la misère. Sur cette terre que tous se sont appropriée - colons français, migrants italiens, occupants allemands - sa famille connaîtra la prospérité puis la déchéance. Et de cette terre seront exhumés les os de son père devenus noirs, preuve d'un empoisonnement. Vengeance, trahison ou malédiction ? La narratrice qui écoute Clara tente de démêler les fils de sa mémoire, quitte à en exhumer aussi les secrets.
Dans ce premier roman envoûtant et documenté, Agnès Jésupret recolle les morceaux d'un destin fracturé par les aléas de l'Histoire.
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Naître dans un quartier populaire au sein d'une famille dysfonctionnelle tout en étant malvoyant, on pourrait se dire que ce n'est pas gagné... À moins que les problèmes ne s'additionnent pas et que la déficience visuelle ne soit finalement une chance : une soustraction des emmerdements...
Ce n'est pas la moindre des découvertes que l'on fera en lisant ce roman, qui débute dans une cité bisontine, en passant par un institut pour enfants caractériels, et un établissement pour malvoyants et non-voyants. L'information essentielle étant toutefois que les aveugles peuvent faire du vélo tout seuls dans la cour de leur école sans se rentrer dedans. -
« Le bruit condamne l'Homme à l'oubli. Mais parfois il arrive qu'il le sauve de l'oubli. Il ne tient qu'à nous de l'entendre. »
Dans le quartier du Guéliz à Marrakech, un mystérieux bruit hante et tourmente, nuit et jour, une vieille dame. Inquiets, sa fille et son petit-fils quittent Paris pour mener l'enquête. Sur place, ils guettent, épient, espèrent, mais aucun bruit ne se fait entendre...
Tout le bruit du Guéliz ne nous livre pas une mais mille histoires : celles des exodes, des traditions, des liens qui se font et se défont, des origines perdues.
À la violence et au vacarme assourdissant de notre époque, ce premier roman aux allures de conte, à la fois tendre, drôle et bouleversant, oppose un bruit. Le bruit du Guéliz. Celui d'un temps révolu, où l'on vivait ensemble. -
Sur scène, son pied se brise et sa carrière s'interrompt, la laissant sans boussole. Malchance ? Destin ? L'aiguille devenue folle pointe toujours le même nord : la Roumanie, patrie de sa mère. Alors, c'est décidé. Elle fera avec elle le voyage vers la ferme où vivent grand-mère et tante. Pendant six jours, elle enquêtera. Mais dans ce village saccagé par le communisme, on la promène. Empoisonneuses, ogres, vampires : les confidences se changent en contes et cent ans d'histoire roumaine s'invitent à la danse. Car ces femmes semblent par une chose reliées. Elle se nomme sauvagerie et habite chacun de leur corps.
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Un mensonge et quelque deux mille kilomètres séparent Jodie Casterman d'un inconnu dont elle est la fille : voilà ce que lui révèle John, son père adoptif, au moment de mourir. Jodie (trente-six ans, barmaid, dog-sitter, actrice occasionnelle, slasheuse ordinaire d'une Amérique bientôt trumpienne) ne connaissait jusqu'alors qu'une part de son histoire.
Les yeux dessillés, en deuil et en colère, Jodie Casterman reprend les commandes de son existence, quitte Portland, fonce à rebours de la légende : d'abord direction Los Angeles où sa mère, Suzanne, vit au ralenti dans son mobil-home ; puis Albuquerque, et le Colorado où réside son père biologique.
Librement inspiré d'un témoignage de Suzanne Verdal, à qui Leonard Cohen dédia l'une de ses plus célèbres chansons, Écouter les sirènes est un road-trip existentiel, débordant de musique, de fièvre et de tendresse. Une quête d'altérité qui se déploie des années soixante à nos jours et redonne du muscle à la nostalgie, en grattant la rouille d'une mythologie américaine à l'abandon.
Fabrice Melquiot est écrivain, metteur en scène, parolier et performeur. Il a publié une soixantaine de pièces pour le théâtre, des romans graphiques et des recueils de poésie. Écouter les sirènes est son premier roman. -
Sur une île, dans une châtaigneraie coupée du monde, vivent sept femmes et leurs enfants. Elles se nomment Sophie, Miriam, Azalée, Caroline, Livia, Paola, Cléo. Le jour, sous l'égide d'Anita, la matriarche, elles travaillent au rythme des saisons, récoltent les châtaignes, s'occupent de leurs petits. La nuit, les langues se délient, les corps se relâchent. Elles dansent, boivent, se disputent. Dans ce décor aussi idyllique qu'étouffant où corps, faune et flore forment une même chair vibrante, elles tentent de cohabiter les unes avec les autres.
La châtaigneraie est un refuge. Depuis huit ans, Anita y recueille des femmes qui ont fui leurs compagnons. Loin de la peur et de la violence qui guette au dehors, elle leur offre un cocon protecteur où voir grandir leurs enfants. Élevés en meute, ceux-ci s'aventurent chaque jour dans la forêt. Aux confins de leur royaume, à distance des yeux maternels, les vestiges de la brutalité familiale refont surface. Les poings se ferment et les jeux dégénèrent.
Sophie et sa fille vivent ici depuis la création du refuge. Rien ne semble pouvoir changer le cours de leurs existences, mais l'adolescente grandit et commence à poser des questions. Quelles histoires cache cette vie isolée ? Pourquoi est-il interdit aux enfants de franchir l'enceinte de la châtaigneraie ? Entre ce que sa mère voudra bien lui confier et ce qu'elle découvrira au-delà de leur forêt, les masques tomberont. Jusqu'à menacer la châtaigneraie et ses habitantes.
Charnel, puissant, onirique, singulier, un premier roman au style envoûtant. -
« J'ai longtemps cru que je n'avais rien à dire. Et puis je suis tombée sur ces radios. Ce fut comme une révélation. Devenues cartes à explorer, territoires à parcourir, elles ont fertilisé ma mémoire. J'ai interrogé leurs ombres. Mes textes fragmentaires sont devenus tableaux, tentatives pour faire surgir du néant les hommes et la terre dont je viens, Tunisie longtemps fuie dont je refusais l'héritage.»
En trouvant un jour des radiographies de sa mère, Mona découvre l'étendue de ses souffrances. Ces clichés l'obsèdent au point de l'obliger à se confronter à son histoire. Celle de Yacine, son père, immigré tunisien bousculé dans la France des années 1960. Celle de Jeanne, sa mère, démunie face à la chute de son mari et à sa violence. Celle de son frère, Elyas, qui n'aura d'autre choix que de disparaître pour se reconstruire ailleurs. Et la sienne, enfin.
Puisant sans relâche sa force dans les livres, Mona explore ces vies invisibles entre les deux rives de la Méditerranée. D'un geste d'écriture puissant, Le Tube de Coolidge est l'histoire d'une réconciliation, celle d'une femme avec ses origines, par la grâce de la littérature. -
Stella, protagoniste et narratrice, retrace les abus subis dans sa famille. Trente ans après les faits, elle décide de porter plainte, de dénoncer inceste et omerta, agresseurs et complices. Sa vie bascule alors. Aux yeux de sa famille et de la société, elle devient la personne par qui le mal est arrivé.
La gorge nouée, les dents serrées, on plonge dans ce roman en vers libres comme dans le plus sombre des gouffres. -
« J'étais une ombre. Et je la maudissais. Je voulais que le soleil me frappe au visage, éclaire ma vie ordinaire de tous ses rayons. »
Anatole et G. grandissent dans une ville moyenne.
Issus d'une famille d'artistes, ils sont élevés dans le bruit, les mélodies et les rires. Tout bascule avec le divorce des parents.
Ballottés entre un foyer social avec leur mère et le « squat de luxe » avec leur père, l'innocence des deux frères s'évapore peu à peu.
Malgré tout, une chose demeure : le lien qui les unit. À l'ombre des choses, c'est le roman bouleversant du petit dernier de la famille. Un gamin paumé qui cherche sa place dans le monde quand son frère semble avoir trouvé la sienne, la musique.
Un jeune homme sensible qui comprend que la lumière peut se trouver, même dans l'ombre. -
Une trajectoire exemplaire
Nagui Zinet
- Joelle Losfeld
- Litterature Francaise Joelle Losfeld
- 29 Août 2024
- 9782073071798
N. est un minable ; ce sont des choses qui arrivent. Il menait jusque-là une vie sans objet, entre son studio et le bistrot, sans amis, sans une thune, sans ambition, rien à part ses livres et la boisson pour habiller le néant. Dans le fond, N. n'était pas si malheureux. Il avait la chance de ne pas bosser et tout le loisir d'attendre, comme le premier con venu, la rencontre amoureuse qui le sauverait. Et, justement, la rencontre amoureuse a eu lieu, apportant à N. l'espoir d'en finir avec la solitude. Mais le bonheur est rarement du côté des pauvres types. Il suffit d'un mensonge, d'un moment de panique et c'est l'engrenage, celui de la violence et de la folie.
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Au départ, il y a ce nom de famille, Bentkowski, qui est aussi celui d'une vallée où se sont arrêtés des ancêtres nomades venant sans doute de l'Indus. Il sera peut-être celui de l'arrière-arrière-arrière-petit·e enfant qui verra le jour dans un monde à portée d'imagination.
Une vallée, des peuples anciens, un·e enfant du futur, des régions lointaines, une mère et une tante, les forêts de guerre, le compost, un poirier... telles sont les lignes qui se tressent et s'enchevêtrent dans cette fiction généalogique qui ne se limite pas à la famille mais s'ouvre à la multiplicité des liens et des attachements.
Alors l'enquête se fait chant, hallucination, constellation.