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Art & litté
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L'Inconnue du portrait
Camille de Peretti
Coup de coeur- Calmann-Lévy
- Litterature Francaise
- 3 Janvier 2024
- 9782702185179
« La toile vibrait de beauté. Elle en avait le souffle coupé et se noyait dans l'oeil bleu ciel piqueté de vert. Est-ce qu'elle était réellement le sosie de cette inconnue ? »
Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d'une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d'un musée d'art moderne en Italie.
Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l'histoire mouvementée de son portrait.
Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l'Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants. Une fresque magistrale où se mêlent secrets de familles, succès éclatants, amours contrariées, disparitions et drames retentissants. -
" Le livre que le monde entier s'arrache." Le Figaro.
"Une ode à la beauté et à la sagesse." Le Parisien.
" Les Yeux de Mona n'est pas seulement un roman d'initiation à l'art; il est aussi un conte universel". La Croix.
Cinquante-deux semaines : c'est le temps qu'il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde.
C'est le temps que s'est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l'initier, chaque mercredi après l'école, à une oeuvre d'art, avant qu'elle ne perde, peut-être pour toujours, l'usage de ses yeux.
Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg.
Ensemble, ils vont s'émerveiller, s'émouvoir, s'interroger, happés par le spectacle d'un tableau ou d'une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l'art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.
Grand roman d'initiation à l'art et à la vie, histoire d'une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c'est un phénomène international.
Sélectionné pour le Grand Prix RTL-Lire Magazine Littéraire 2024. -
«J'ai bu du champagne, moi qui ne bois jamais, dansé avec Alice - je devais avoir l'air ridicule -, repris du champagne, discuté quelques instants avec une pianiste libanaise que j'admirais depuis des années. J'avais le sentiment étrange que tout cela arrivait à un autre que moi.» En réparant un étui à violoncelle, Grégoire découvre une partition ancienne. Elle pourrait être la légendaire 556? sonate du compositeur Domenico Scarlatti. À peine déchiffré, l'inestimable document disparaît. Débute alors une course folle qui précipite quatre autres personnages, aussi complexes que passionnés, à la poursuite de la mystérieuse partition : un luthier criblé de dettes de jeu, une claveciniste mondialement réputée dont la carrière est menacée, un universitaire aussi antipathique que savant et un riche collectionneur désoeuvré. Tous verront leur existence à jamais bouleversée par cette quête éperdue.
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Les vies rêvées de la baronne d'Oettingen
Thomas Snégaroff
- Albin Michel
- 3 Janvier 2024
- 9782226485892
Qui était Hélène d'Oettingen, née Elena Miontchinska en Ukraine avant de devenir l'une des grandes figures de la Belle Époque ? Peintre, poétesse, romancière, cette femme passionnée et avant-gardiste fut à la fois muse et mécène, empruntant autant de pseudonymes que de vies. Derrière, une seule et même personnalité hors du commun.Habité par la légende de son arrière-grand-père, célèbre imprimeur d'art et ami d'Hélène, Thomas Snégaroff retrace le destin de cette femme mystérieuse, morte dans l'anonymat et la pauvreté. Au fil d'une enquête littéraire, il fait de la vie d'Hélène d'Oettingen un roman.C'est toute la bohème fiévreuse de Montparnasse qui est ici convoquée, celle de Modigliani, d'Apollinaire, du Douanier Rousseau ou de Picasso, dans les ombres et les lumières des vies rêvées d'une femme éprise de liberté. Thomas Snégaroff, journaliste et historien, est l'auteur d'essais consacrés à l'histoire de l'Amérique, et d'un roman, Putzi, le pianiste d'Hitler (Gallimard, 2020) qui a rencontré un grand succès.
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À peine entré dans l'exposition que le Centre Pompidou consacre à Francis Bacon, Yannick Haenel ne voit plus rien : une migraine ophtalmique l'oblige à passer plusieurs heures allongé sur le lit de camp qu'on a dressé pour lui dans le musée.
En retrouvant ses esprits, Yannick Haenel se met à parcourir l'exposition en proie à des états d'intensité contradictoires, qu'il raconte comme une aventure initiatique. Est-il possible de ressentir intégralement la peinture, de la vivre comme une ivresse passionnée ?
À travers le face-à-face avec plusieurs tableaux comme OEdipe et le sphinx ou le triptyque consacré à la mort de George Dyer (l'amant de Bacon), le livre détaille les impacts de la peinture de Bacon sur celui qui en fait l'expérience : sa violence ouvre alors l'auteur à des séquences de sorcellerie de son enfance africaine qui vont lui donner une clef pour traverser cette épreuve.
Mais au fil de la nuit on accède au coeur d'une odyssée heureuse ; en tournant dans son labyrinthe de sensations extrêmes, Yannick Haenel dévoile un aspect moins connu de la peinture de Bacon : la sensualité de ses couleurs, la fraîcheur sexuelle de son bleu.
L'expérience de jouissance culmine dans une illumination scandée par la dernière chanson de David Bowie lorsque l'auteur, qui a demandé à ce qu'on coupe toutes les lumières à trois heures du matin, évolue dans le musée avec une lampe torche à la main et danse extasié en voyant la peinture sortir du mur, comme à Lascaux. -
«J'ai peint tête en l'air, le regard fixé sur ces déploiements, et vécu une apothéose quand les roses et les mauves ont fait leur entrée en scène. Mes gestes à l'unisson de ce déluge chromatique. Zébras, taches, morsures, les couleurs pures et la lumière en lutte.» Comme tous les hivers depuis trente ans, Anna part seule plusieurs semaines peindre les paysages des îles Lofoten, capter leurs subtiles variations de lumières. Cette épouse d'un célèbre architecte se soustrait chaque année à la bonne société suédoise pour répondre à l'impérieux appel de ces terres arctiques. L'âge venant, elle espère réaliser le tableau exceptionnel qui lui vaudra enfin la reconnaissance de ses pairs. Inspirée par l'oeuvre d'Anna Boberg (1864-1935), Sophie Van der Linden se glisse dans son intériorité, sonde ses attentes et ses ambitions, ravive ses souvenirs. D'une plume impressionniste, elle évoque le geste créatif et la quête artistique d'une femme d'exception.